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nous avons reçu le roi Charles III nous avons reçu le pape à Marseille le pape qui a interpellé nos démocraties européennes y compris le dirigeant que vous êtes sur le drame des migrants quand ils parlent quand ils mettent en garde contre le fanatisme de l'indifférence que lui répondez vous d'abord vous venez de le dire je voudrais commencer cette entretien en félicitant les Français parce que il y a peu de pays aujourd'hui dans le monde qui peuvent relever des défis concomitants de cette nature nous accueillons la Coupe du monde de rugby Lille - Marseille Paris Saint-Étienne Nice cette semaine ont accueilli des matchs on a reçu le roi et la reine d'Angleterre à Paris depuis Bordeaux et le pape est venu à Marseille et donc je vous remercier nos élus nos bénévoles les services de l'État et des collectivités qui ont rendu cela possible on a mobilisé en particulier ce samedi près de 100 000 policiers gendarmes sur les 160 166 unités de force mobile que nous avons dans le pays toutes ont été mobilisés on a remis les vacances etc donc tout ça arrive parce qu'il y a aussi une capacité à accueillir à assurer la sécurité à être exemplaire dans l'accueil donc je le dis à tous nos compatriotes grâce à cet effort collectif vous pouvez être fiers et cette France qui était au rendez-vous cette France qui s'est accueillir le monde qui sait donner cette formidable image c'est aussi celle que nous serons être dans 300 jours quand il faudra accueillir les Jeux olympiques et paralympiques alors il y a le discours du Pape sur les migrants et puis il y a la réalité politique française européenne ce que vous pouvez répondre au pape non le Pape a raison d'appeler à ce sursaut contre l'indifférence parce qu'à chaque fois qu'on parle du sujet de l'immigration on parle de femmes et d'hommes et il ne faut jamais l'oublier puis après 28000 morts en disant moi-même de le dire mais l'Europe et le continent qui fait le plus et donc ce qu'il faut voir aujourd'hui c'est que d'abord nous Français nous faisons notre part il y a en moyenne environ 100 000 demandeurs d'asile chaque année dans notre pays on accueille de plus en plus d'enfants nos départements le savent et l'État est alors soutien et continuera de l'aide je veux ici leur dire nous investissons et on l'a augmenté très fortement ces dernières années deux milliards d'euros par an sur ce qu'on appelle l'hébergement d'urgence ce qui permet de loger les sans-abris de notre pays mais pour près de 60% ce sont des femmes et des hommes qui attendent un titre où sont en situation irrégulière que nous logeons donc la France fait ça part mais il faut se message d'universalisme moi je ne suis pas indifférent et nous devons être humain accueillir en particulier ce qui fuit des conflits mais on doit aussi être rigoureux parce que on a un modèle social qui est généreux et on peut pas accueillir toute la misère du monde pour les migrants de lampédozza combien on va on accueillir et Gérald Darmanin a parlé de de ceux qui auraient et obtiendraient l'asile politique combien de migrants de Lampedusa vont arriver et le ministre de l'Intérieur a eu raison de faire de distinguer la situation de migrants qui arrivent et qui Ré à travers l'Europe avec des femmes et des hommes à qui on donnera un titre et qui sont en attente de l'asile qui sont à ce moment-là des réfugiés des gens qui ont instruit la situation qu'est-ce qui se passe d'abord à Lampedusa ce que vous avez montré ces dernières semaines c'est la réalité du phénomène migratoire il est européen et donc le coeur de la réponse n'existe pas en franco-français et moi c'est aussi pour ça que je veux qu'on travaille avec la présidente du Conseil italien parce que elle a fait un choix fort qui avait pas été celui il y a quelques mois suivi par l'Italie c'est cette crise migratoire qui l'a amené aussi au pouvoir oui mais je note que là où il y a dans sa majorité des gens qui sont sur une réponse simpliste et nationaliste là où il y a pu avoir à certains moments une Italie qui a dit on prend plus les bateaux on les renvoie chez les autres l'Italie prend sa responsabilité et elle joue son rôle de ce qu'on appelle le premier port sur nous nous devons jouer notre rôle en européen et aider les Italiens on ne peut pas laisser les Italiens seuls et donc la réponse elle est d'ensemble elle est européenne première chose on doit nous européen avoir une approche cohérente avec les pays d'origine et donc c'est à dire c'est pas qu'une question européenne ça veut dire c'est une question qui relève aussi des États africains africains en l'espace c'est une question où l'Europe doit jouer ce qu'elle n'a pas fait jusqu'à l'or et où on doit jouer avec les pays d'origine est-ce qu'on appelle les pays transits laissez-moi vous le dire juste de manière très simple la plupart des migrants qui sont arrivés à Lampedusa venez d'Afrique subsaharienne avec beaucoup de pays auxquels nous envoyons beaucoup d'aide publique en développement et la France a augmenté cette aide nous sommes au rendez-vous de nos engagements et beaucoup de pays dans lesquels nous avons des ambassades qui délivrent des visas donc nous devons en européen mieux conditionner notre aide à une politique responsable en matière migratoire et en disant on vous aide sur des projets pour donner des opportunités économiques à la population mais vous devez nous aider à démanteler chez vous les réseaux qui conduisent ces gens à quitter leur pays puisque si ça ne fonctionne pas surtout beaucoup mieux coopérer au retour ça fonctionne pas parce qu'on ne l'a jamais fait en vrai en européen moi je le dis un premier bataille avec les pays d'origine et cette coopératif mais on doit les réengager et ça doit faire partie de la relation de partenariale entre l'Europe et l'Afrique la deuxième chose sont les pays en effet transit là on a eu en quelques heures en tout cas en quelques jours plusieurs milliers de migrants qui arrivent à Lampedusa et qui partent tous du port de Sfax je souhaite qu'on engage avec la Tunisie en Europe là aussi une politique responsable on vous aide budgétairement et là-dessus l'Italie et la France sont d'accord ensemble et je souhaite qu'on obtienne un accord européen il se trouve on va beaucoup parler d'immigration en tant que nous avons je vais au bout c'était essentiel et deuxième chose moi je veux qu'on leur propose d'embarquer des études et des études des experts des matériaux etc sur leur côte pour des mantes laisser passer et c'est un partenariat respectueux c'est il se trouve que c'est ce qu'on fait nous avec les Britanniques on accepte d'avoir des experts britanniques à Calais pour nous aider à démanteler ces réseaux de passeurs et on a de très bons résultats bah on va proposer la même chose aux états de transit dans la rive sud de la Méditerranée parce que la clé c'est qu'on doit mieux protéger nos frontières et donc on doit par exemple est-ce que vous serez en mesure d'envoyer aussi et nous l'avons fait par le passé il y a quelques années nous avons su le faire en formant des garde-côtes libyens en équipe pour mieux et donc je veux proposer à la présidente du Conseil italien et convaincre les autres Européens et la commission de mettre plus de moyens dans ces pays transit de leur proposer des partenari pour éviter les départs parce que c'est là que les gens prennent tous les risques en Méditerranée vous l'avez dit c'est ce que dénoncé le pape ensuite parler c'est un tout ensuite quand on arrive on doit avoir une politique européenne et c'est là aussi on va aider l'Italie quand les migrants arrivent à Lampedusa faut que l'Europe aide à enregistrer des situations et donc ça c'est un investissement de l'Europe tout entière et puis après combien de migrants vont être accueillis nous on en a accueilli plusieurs dizaines de milliers ces dernières années mais c'est très continuer à le faire relocalisation de l'Italie en relocalisation et aussi de l'Italie mais la clé de tout ça c'est qu'on est cette politique que j'évoque l'efficacité est européenne et l'efficacité par le changement de notre organisation et puis à côté de ça en effet on doit changer des choses chez nous en France alors justement le Sénat va étudier une loi sur l'immigration dont la mesure principale et qui fait débat en tout cas c'est la régularisation des travailleurs clandestins qui sont déjà en France sur des métiers en tension le bâtiment et même les hôpitaux les professions médicales la droite n'en veut absolument pas est-ce que vous maintenez cette mesure au risque de ne pas pouvoir faire voter votre loi je vais pas faire ici le travail du gouvernement et du Parlement il faut faire une loi pourquoi pour compléter ce qu'on a fait ces dernières années mais au fond on a besoin de mettre le système français à peu près au diapason des autres Européens on peut pas avoir un modèle qui est plus généreux et qui est trop lent en termes d'instructions donc il y a plusieurs réformes très techniques qui sont dans ce texte de loi préparés par le gouvernement et porté par le ministre de l'Intérieur le cœur de ce texte c'est surtout d'accélérer nos procédures et d'être d'avoir une politique plus efficace pour mieux instruire les situations et renvoyer plus efficacement dans leur pays les femmes et les hommes qui ont pas vocation à rester et en même temps mieux protéger les aujourd'hui 7% d'entre eux bien sûr parce que vous savez pourquoi comme on a beaucoup de demandes notre système explose malgré les moyens qu'on a remis malgré toutes les réformes qu'on a fait parce qu'on a changé plein de fois la loi déjà donc on doit aller beaucoup plus vite réduire comprimé délai et avoir un modèle qui est aussi au diapason ce que font les pays voisins à côté de ça il faut pas être hypocrite il y a en effet des métiers en tension qui embauche beaucoup de femmes et d'hommes qui viennent de l'immigration et qui sont souvent en situation précaire et depuis plusieurs années et depuis plusieurs années parfois plusieurs décennies là-dessus moi je souhaite qu'un compromis soit trouvé je pense qu'il y a un compromis intelligent mais je vais être simple 1 les métiers en tension faut d'abord quand même essayer de faire que ce soit non compatriotes qui aille on a encore 7% de chômage et c'est le cœur de la réforme France travail on peut pas accepter un dialogue un discours qui consisterait à dire c'est des gens qui sont étrangers en situation irrégulière qui vont occuper des métiers dans le BTP la restauration haute non il y a des Françaises et des Français qui sont au RSA qui parfois ont la possibilité d'occuper ses emplois faut les former les aider parfois aux déplacement au relogement mais enfin plutôt les accompagner sur ces métiers justement ensuite il y a pas de droit inconditionnel à la régularisation il y en aura jamais il faut continuer à lutter contre les réseaux d'immigration clandestine pénaliser les employeurs qui utilisent ces réseaux et après il y a des situations très humaines quand vous avez des femmes et des hommes qui sont là pour travailler qui travaillent bien qui sont deux faites intégrées il faut pas les laisser dans la précarité administrative et donc c'est ça ce que doit trouver ce texte c'est du bon sens on a beaucoup de questions ce soir le pouvoir d'achat qui est devenu une urgence pour beaucoup de Français le 15 du mois beaucoup d'entre eux finalement ont beaucoup de mal à finir ces fins de mois demande alors patron parfois justement un salaire anticipé face à l'inflation comment vous allez vous débrouiller pour faire baisser ses prix auprès des distributeurs auprès effectivement des grandes surfaces et des industriels vous allez les remettre à la table pour que finalement on arrive à baisser les prix d'alimentaire c'est ce que les Français attendent ils ne voient que les prix augmenter depuis des mois vous avez raison alors d'abord vous avez commencé votre question moi je trouve pas l'approche que je partage c'est à dire que le pouvoir d'achat c'est la rencontre d'un salaire et des prix de la vie la première chose sur laquelle on se concentre on va continuer de le faire c'est créer des emplois et d'avoir des emplois qui sont de mieux en mieux payés depuis 2017 on a créé deux millions d'emplois donc on a beaucoup de gens qu'on a sorti d'une plus grande précarité encore ensuite avec des salaires parfois très faibles non mais pardon mais avec beaucoup de contrats contrairement à ce qui est dit qu'il veut dire qu'on fasse les salaires ensuite non on a un système qui fait que le SMIC il est plus qu'un d'excès donc depuis le début de la crise énergétique depuis le début de l'année dernière notre SMIC en France il a augmenté de 11% . c'est très peu dans il y a très peu de pays européens d'abord où il y a un tel salaire minimum et il a autant augmenté ensuite la dynamique salariale elle est à peu près suivi l'inflation quand on regarde les choses donc on va continuer le travail pour créer des emplois et aller vers le plein emploi c'est essentiel on va ensuite continuer d'accompagner l'augmentation salariale c'est pour ça qu'il y a une conférence sociale qui va se s'organiser des but octobre ou qu'est-ce qu'on va dire que les Français ce qu'ils entendent ce soir c'est qu'il y a une possibilité pour eux en fait on va travailler avec moyenne d'être augmenté on va travailler avec toutes les branches qui ont encore un salaire minimum qui est sous le SMIC légal et il faut en effet que dans certaines branches les employeurs embauchent mieux accompagner on a aujourd'hui beaucoup de femmes et d'hommes qui sont dans des métiers par exemple de l'aide à domicile ils ont une indemnité kilométrique qui correspond plus au vrai coût de la vie ils ont des taux horaire qui ne sont plus satisfaisants c'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont de plus en plus de mal à embauchés sociales et puis à la question des salaires ça c'est au niveau de l'entreprise qu'il faut le faire je suis pas pour qu'on index tous les salaires sur les prix parce qu'à ce moment-là on crée complètement une boucle inflexionniste je crois au dialogue social au niveau des branches là on a des problèmes identifiés et au niveau des entreprises pour la question de la carrière vous parliez ensuite 5 kilométriques parce que rapidement c'est très important on les met plus régulièrement à la table de négociation à côté de ça je vais ici redire que la nation française elle a inv des dizaines de milliards d'euros pour bloquer les prix sur l'électricité le gaz et les aide l'échec successifs mais malgré cela aujourd'hui les gens ont du mal ils ont du mal pourquoi parce que ils sont obligés dans le caddie parce qu'ils ont vu le prix du dentifrice du paquet de pâtes du bébé du lait pardon pour pour bébé la poudre de lait infantile qui a augmenté quand on voit les prix c'est très nettement au-dessus de l'augmentation des matières premières donc qu'est-ce qu'on fait ce mercredi au conseil de ministre un texte arrive qui va nous permettre de réouvrir ce qu'on appelle les négociations commerciales et avec les grandes enseignes et les industries avec les grands industriels parce qu'aujourd'hui il faut être clair est-ce que nos agriculteurs ils profitent de la crise non non donc nos agriculteurs il faut on sait tous ce qu'on a fait ces dernières années avec ce qu'on appelle les Gallimard et Gallim 2 il faut préserver le pouvoir d'achat de nos agriculteurs il faut pas casser les prix de l'alimentation l'alimentation elle a un coût quand c'est justifié est-ce que les petits industriels de l'agroalimentaire aujourd'hui bénéficient on a des grand qui en effet on fait flamber les prix certaines de leurs marques pas toujours le jeu et donc eux on veut les remettre autour de la table et passer plus vite la baisse des prix parce que parfois ils ont augmenté les prix en prenant le haut de la courbe de leur matière première qui remontait il y a quelques mois donc le gouvernement va prendre ce texte qui passe au Conseil des ministres des mercredis on va remettre les 60 plus gros industriels de l'agroalimentaire négociations derrière et surtout on va mettre en place et je vais y veiller personnellement un accord sur la modération des marges dans tout le secteur on parle c'est-à-dire que aujourd'hui au fond on a une crise sur l'alimentaire ça pèse sur la vie de nos compatriotes moi j'en ai c'est insupportable de voir tant de nos compatriotes qui sont dans cette situation de devoir choisir des biens essentiels pour eux pour leurs enfants pour leur famille donc on doit personne ne doit profiter de cette crise modérer les marges pardon modérer les marches ça veut dire quoi blocage des prix ça veut dire quoi on n'est pas dans des prix administrés ça veut dire que tous ceux qui font des excès de l'opposition souhaitent un blocage des prix vont soit une baisse de la TVA je vais vous dire ça marche pas le blocage des pourquoi ça marche pas et parce que les prix sont plus administré dans notre pays ce qui marche c'est de remettre tout le monde autour de la table et de vérifier en y mettant des contrôleurs et de faire un accord sur la modération des marges parce qu'au fond là où vous avez votre agriculteur qui vend et qui a une toute petite marge qui peut pas faire vivre sa famille sinon vous avez votre PME de province qui va vendre ses biscuits et qui fait à peine tourner son commerce et à côté de ça vous avez des grands groupes qui vous ont mis une belle augmentation sur le dentifrice et qui elle se la met dans la poche les industriels mais sur le carburant 60% du prix du carburant ce sont des taxes de l'État quelque chose sachant que le prix du carburant a augmenté de 15 centimes par litre depuis le début juillet pour le sans-plomb et cette semaine la première ministre a proposé la vente à perte aucune enseigne ne s'en est emparée qu'est-ce que vous comptez faire écouter là-dessus d'abord je regarde le sujet et puis on apporte des réponses concrètes pragmatiques et pas démago pourquoi le pourquoi l'essence augmente parce que le brut de pétrole augmente on paye notre dépendance c'est ça la réalité et je le dis on va venir j'espère à la planification écologique à l'écologie nous ne sommes pas producteurs de pétrole bon depuis début de l'année 2023 les prix le prix du baril a augmenté d'un tiers environ et pourquoi vous ne baissez pas et ça va durer et ça va durer donc ça veut dire qu'il faut continuer à accompagner avec une indemnité carburant ça veut dire qu'il faut responsabiliser tout le monde et accompagner la raison de l'augmentation ce ne sont pas les taxes c'est la géopolitique internationale c'est-à-dire c'est la décision de l'Arabie Saoudite d'une part qui est un gros producteur l'accord un peu tacite avec la Russie et toutes les tensions que nous connaissons donc la France va continuer de jouer mais je veux le dire ici il y a pas de solutions ils veulent savoir si ils vont être encore accompagnés 50% de taxes sur le prix de l'essence à quoi servent ces taxes pour moitié à financer la transition écologique c'est-à-dire à financer la rénovation des bâtiments parce qu'on a besoin d'argent public nous dépensons aujourd'hui dans notre budget 33 milliards d'euros pour la transition écologique l'année prochaine ont dépensera 40 milliards d'euros donc est-ce qu'on peut réduire les taxes qui permettent de le financer non pour un quart c'est la sécurité sociale et ce qu'on peut baisser ce qu'on met dans nos hôpitaux ou autres non et pour un quart ce sont les régions quand j'entends des présidents de région dire faut baisser les taxes sur le carburant faites moi une proposition pour baisser vos alors monsieur le Président d'apporter une indemnisation d'accompagner les travailleurs la solution elle est double elle est il y a une chose sur laquelle on peut agir c'est d'essayer là aussi qui est des marges abusives qui se fassent sur le raffinage et donc la menace de baisser le seuil de revente à perte a été brandi elle sera pas dans le texte de mercredi on la garde comme menace la première ministre va rassembler tous les acteurs de la filière cette semaine et on va leur demander de faire un prix coûtant c'est à dire que personne ne fasse de marge et en particulier qu'on ait un système de transparence on l'a sur l'alimentaire on l'a pas assez sur le carburant on a déjà obtenu d'un grand acteur français Total énergie nouvelle de jamais dépasser un euro 99 on a quand même 3500 stations services qui sont du coup concernés par cette mesure les autres distributeurs ils sont pas raffineurs comme les total et donc pour tous les autres on va demander au raffineur de nous donner la transparence de voir là aussi où il y en a qui profitent et d'aller rechercher leur marge donc ça c'est la première chose indemnité supplémentaire pour les Français et donc travailleur prix coûtant mécanismes de transparence pression et puis à côté de ça j'ai demandé au gouvernement pour le budget qui arrive bah de continuer à accompagner les Françaises et les Français qui travaillent et qui ont besoin de rouler pour donc effectivement non pas du tout ça dépend comment évolue le prix les travailleurs à limiter au travailleur qui ne dépassera pas qui ne dépassera pas les ce qu'on appelle les cinq premiers des sites c'est-à-dire la 50% des travailleurs les plus modestes et avec un montant et qui sera au maximum de 100 euros quand on regarde ce qui est moyen on connaît les mécanismes qu'on a déjà pu avoir c'est 100 euros par voiture et par an mais c'est très limité mais c'est beaucoup plus pertinent si je puis dire c'est à dire on n'aide pas les ménages qui en ont pas besoin et on aide pas les déplacements si je puis dire de confort on aide ceux qui en ont besoin pour travailler pour travailler parce que au-delà de la pression qu'on met on ne peut pas laisser certains de nos compatriotes qui ont besoin de rouler pour travailler face à des prix qui sont durablement élevés par contre je vais être clair on sort de quoi qu'il en coûte c'est pour ça que on revient sur des prix du gaz et sur des prix de l'électricité il y a des hausses qui vont se passer en 2024 mais c'est pour ça qu'en parallèle j'ai aussi été très clair avec le gouvernement il doit pas y avoir de d'augmentation d'impôts on va continuer les écologiques et ça je vais ici aussi bien parce que j'ai beaucoup entendu dans les titres de ces dernières semaines quand vous avez votre taxe foncière qui augmente c'est pas le gouvernement c'est pas le gouvernement c'est votre commune qui le décide et c'est un scandale quand j'entends des élus qui ose dire que c'est la faute du gouvernement ces six dernières années on a baissé les impôts de plus de 60 milliards d'euros pour nos compatriotes on a supprimé la taxe d'habitation et la redevance télé pour nos compatriotes c'est plusieurs centaines d'euros de gains de pouvoir d'achat et je le dis parce que on a beaucoup de mères qui ont décidé de pas augmenter la taxe foncière et c'est dur parfois pour leur finance et à côté de ça nous n'avons pas baissé les dotations des collectivités territoriales et donc quand je vois des communes comme Tourcoing comment j'ai comme d'autres qui ont pas augmenté d'un centime leur taxe foncières et que Paris a augmenté de plus de 60%. c'est la responsabilité des élus il faut pas nous faire les impôts qui est un des enjeux majeurs à des années parce que j'entends beaucoup de gens continuent les impôts vous savez le problème que nous avons avec l'écologie en France c'est-à-dire que pour les Français l'écologie et la transition énergétique ça veut dire aussi payer plus cher sa voiture parce qu'une voiture électrique c'est plus cher qu'une voiture thermique ça veut dire changer sa chaudière au gaz par quelque chose qui va coûter plus cher votre objectif il est gigantesque c'est réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 2030 c'est demain comment on fait sur quel levier vous pouvez jouer sans pénaliser et aggraver encore les inégalités sociales vous avez raison que c'est le défi c'est le défi de l'ambition juste moi je pense je pense pas je suis convaincu que nous avons un chemin qui est celui de l'écologie à la française qui n'est ni le déni parce qu'on voit beaucoup de formations politiques et surtout de voisins qui disent on abandonne qui rouvre des centrales à charbon qui disent on abandonne nos objectifs ni la cure qui consiste à dire ça va être un massacre on va faire nos agriculteurs vont arrêter leur activité on va fermer des sites industriels il y a un chemin d'écologie à la française qui est une écologie de progrès d'abord je veux dire aux françaises et aux Français on a fait la moitié du chemin on a fait la moitié du chemin qu'on avait à faire et on l'a fait parce que ces cinq dernières années on a réduit nos émissions de CO2 deux fois plus qu'on l'avait fait les cinq années d'avant et donc vous le voyez d'ici à 2030 il nous faut faire l'autre moitié du chemin simplement il faut aller deux fois plus vite sur quel et donc j'avais pris des engagements en campagne j'avais dit la première ministre va être en charge de la planification écologique vous aurez deux ministres en charge d'un de la transition écologique et de sa déclinaison avec les territoires l'autre de la transition énergétique c'est fait demain je validerai ici même lisez dans un conseil présidentiel de l'écologie la planification qui est le fruit d'un énorme travail qui a été fait qui touche tous les secteurs qui a été concerté avec tous les acteurs et que nous allons ensuite décliner ce qu'on peut avoir une mesure tous nos élus et donc les centrales à charbon par exemple ce qu'on va faire c'est qu'on va investir massivement donc on va investir l'année prochaine 40 milliards d'euros sur cette transition et en effet on va toucher tous les secteurs la première chose moi je c'est le combat qu'on doit mener pour le pays et à l'international on doit sortir du charbon c'est ce qu'on appelle une énergie fossile c'est la plus polluante et c'est la clé les scientifiques nous disent il faut que au fond l'humanité sorte du charbon d'ici à 2030 donc on va faire l'inverse que l'Allemagne nous on va fermer nos centrales à charbon définitivement c'est le bon chemin tout autre chemin est mauvais et donc nous d'ici à 2027 et bien qu'est-ce qu'on va faire et d'ailleurs notre régulateur RTE l'a dit par rapport récent on a encore deux centrales à charbon qui tourne accordemais et Saint-Avold on va complètement les convertir à la biomasse c'est à dire qu'au fond là où on mettait du charbon on va mettre le travail et les le recyclage de notre agriculture et les forêts pour les Français dans leur quotidien donc ça c'est très clair donc la France sortira sera parmi les premiers d'Europe à sortir du charbon et donc on va pouvoir continuer à produire notre énergie de manière indépendante et souveraine mais en sortant du charbon première mesure très concrète de cette planification la deuxième chose vous l'avez évoqué c'est qu'il faut continuer ce qu'on appelle l'électrification de nos véhicules c'était le grand défi qui est le nôtre et donc on doit accompagner et ça on doit le faire de manière intelligente c'est-à-dire qu'on doit pousser nos ménages à céder les vieux diesels et les vieux véhicules thermiques comme on dit pour aller plus vers ou de l'hybride et de l'électrique est progressivement de plus en plus de l'électrique mais on doit le faire en étant intelligent c'est-à-dire en les produisant chez nous les véhicules et les batteries ça veut dire quoi faut avoir les moyens pour le faire aussi parfois oui mais j'ai changé de voiture ce qui est très important pour nos Français c'est que on est attaché à la bagnole on aime la bagnole et moi je l'adore mais la voiture dans notre pays il faut le dire ça a été de la restructuration industrielle c'est 20 dernières années on a perdu beaucoup d'emplois et aujourd'hui on produit à peu près je parle de mémoire entre un mignon et un million et demi de véhicules sur notre sol ce que nous avons fait ces dernières années c'est qu'on a relocalisé grâce à l'écologie et donc nous sommes en train de reproduire des véhicules électriques sur le sol français ils étaient chinois ils sont encore chinois beaucoup trop chez nous donc comme ils sont à plus haut de valeur ajoutée on peut les produire en France donc d'ici à la fin du quinquennat on aura au moins un million de véhicules électriques qu'on produit ça veut dire qu'on réindustrialise par l'écologie ensuite il y a 5 ans quand je parle au constructeur il me disait malheureux elle est pas trop vite sur l'électrique on produit pas une seule batterie on ouvre quatre très grandes usines de batterie électrique en France en ce moment même et toute cette vallée électrique qui ira de Doué à Dunkerque c'est des dizaines de milliers d'emplois industriels qui vont être créés dans les prochaines années grâce à ça donc question ça c'est sur les véhicules ensuite il faut accompagner les ménages qu'est-ce qu'on fait bah notre fameux bonus malus donc on encourage et on allège le coup de véhicule électrique et d'ici à la fin de l'année on va mieux accompagner encore nos ménages on va finaliser ce leasing que j'avais promis c'est-à-dire que on va à la fin d'année mettre en place un système au fond à horizon d'environ 100 euros par mois on va permettre à des ménages d'acheter des véhicules produits en Europe électriques qui vont pouvoir amortir mais ça marche et si vous voulez par rapport au débat sur le pouvoir d'achat qu'on vient d'avoir l'écologie et la réponse ici même vous savez à l'Élysée il y a 5 ans quand j'ai été élu on avait deux centrales je vous parle très concrètement parce que l'État doit être exemplaire on avait deux chaudières au fioul on les a passés toutes les deux d'abord au gaz c'est la bonne transition ensuite on a mis en place un système de géothermie grâce à ça on est en train de se passer d'une de ces deux chaudières et d'ici à 2024 on va pouvoir faire et le froid et le chaud grâce à la géothermie bilan des courses on aura réduit de 80% les émissions on aura divisé par 3 la facture et en moins de 5 ans on aura fait un investissement rentable c'est ce qu'on doit faire partout simplement qu'est-ce qu'il faut faire il faut accompagner les ménages les plus modestes c'est compliqué et c'est pour ça que par exemple sur les chaudières rassembler non non mais faut le faire pour tout le monde parce que c'est rentable mais faut que ce chemin là on l'écrase mais pour les entreprises c'est ce qu'il faut faire pour les ménages je vais être très clair on est sorti des chaudières au fioul nouvelle on en installe plus on a tenu ça sur les chaudies au gaz je me suis bossé beaucoup posé la question d'interdire on interdire pas parce qu'on peut pas justement laisser nos compatriotes en particulier dans les zones les plus rurales sans solution par contre qu'est-ce qu'on va faire on va développer les pompes à chaleur et accompagner les ménages pour s’équiper de pompes à chaleur parce que les pompes à chaleur c'est intelligent ça fait des économies d'énergie ça réduit très fortement les émissions et on va produire en France c'est pompe à chaleur on va en produire on va tripler la production donc c'est tout ça la planification écologique le Niger la France depuis deux mois et dans une situation quasiment intenable notre ambassadeur ne peut plus sortir de l'ambassade nos 1500 militaires ne peuvent plus sortir de leur base combien de temps ça peut durer écoutez d'abord nous sommes au Niger parce que à la demande des pays de la région nous avons été lutté contre le terrorisme et quand je vous parle aujourd'hui de cette question je pense à tous nos soldats qui sont morts au Sahel pour la paix de cette région et pour lutter contre le terrorisme nous avons été à la demande du Burkina Faso du Mali du Niger sur leur sol pour mener cette guerre et barkhane cette opération militaire est un succès parce que sans celle-ci la plupart de ces pays aurait déjà été pris par des califats territoriaux et des djihadistes ils nous ont demandé de partir de maintenant est-ce que c'est la faute de nos militaires ou de la France non il y a plus de France Afrique donc quand il y a des coups d’état nous on interfère pas dans la vie politique des pays ça veut dire qu'on en reste pas là-basum parce que le seul la seule autorité légitime du Niger c'est le président Bazoum qui a été élu par son peuple et qui aujourd'hui est détenu en otage et l'objet de ce coup d’état parce qu'il menait des réformes courageuses et parce que il y a au fond des règlements de comptes largement ethniques et beaucoup de lâcheté politique je l'ai dit au président bazo et donc la France a décidé de ramener son ambassadeur et donc dans les prochaines heures notre ambassadeur avec plusieurs diplomates rentreront en France et nous mettons fin à notre coopération militaire avec les autorités de fête du Niger car elle ne veulent plus lutter contre le terrorisme donc la fin de la présence française militaire au Niger elle sera organisée dans le temps dans les semaines à venir mais c'est la fin de cette coopération parce que nous ne sommes pas là pour participer à la vie politique pour être les otages en quelque sorte de puccistes mais je vais être très clair on le voit déjà aujourd'hui au Mali ils vont rentrer de manière ordonnée dans les semaines et les mois qui viennent et là nos conserverons avec les puccistes parce que nous voulons que ça se fasse dans le calme et nous ne Finland mais d'ici la fin de l'année nous continuerons d'accompagner le continent africain pour lutter contre le terrorisme ça veut dire que si on part nous ne faisons pas nous ne le faisons que si c'est à la demande des pouvoirs démocratiquement élus et de autorités régionales 2023 au Niger tout à fait par contre nous continuerons d'être engagés partout où les États africains nous demandent de la coopération mais avec un agent un agenda clair nous on n'est pas là pour participer à des coups d'état ou interférer on est là pour lutter contre le terrorisme et je vous le dis les puccistes sont les amis du désordre regardez aujourd'hui le Mali chaque jour à des dizaines de morts au moment où je vous parle il y a plus de morts liées au terrorisme islamiste au Niger depuis le début de ce coup d’état qu'il n'y en a eu dans les 18 mois précédents et donc moi je suis très inquiet par cette région je pense que la France parfois seule a pris toutes ses responsabilités grâce à nos militaires et je suis fier d'eux et nous devons être fiers d'eux car cette opération était un succès monsieur le Président nous ne sommes pas responsables de la vie politique de ces pays et on doit en tirer les conseils une question sur un autre conflit au cœur de l'Europe qui oppose l'Arménie aux azeries est-ce que vous confirmez le soutien de la France au peuple arménien beaucoup de Français d'origine arménienne vous écoutent ce soir et s'inquiète et s'interroge si vous apportez votre soutien il ne sera que verbal sous quelle forme on peut soutenir les Arméniens il est inconditionnel il est entier il est constant depuis le début et ils le savent ces derniers jours nous avons vécu des crimes inacceptables et des opérations de guerre en accord nos Caraba c'est-à-dire dans cette région qui a été reprise par l'Azerbaïdjan à l'automne hiver 2020 dans des conditions terribles et où le droit des minorités et en particulier de plusieurs chrétiens qui vivent là-bas de population d'origine arménienne qui vivent sur ce sur ce sol ont été complètement bafoués donc pour empêcher que ça se premièrement que ça se prononce nous allons et nous continuerons nous mobiliser sur le plan humanitaire pour venir en secours des populations qui sont au nagorne au Carambar et venir les aider sur la question alimentaire et les secours la deuxième chose nous apportons un soutien politique pour que dans la seule paix durable qui peut être négociée passer des heures de discussion entre le président de l'Azerbaïdjan et le Premier ministre d'Arménie le droit des minorités en particulier au nagorno Karaba soit respecté et la troisième chose la France est aujourd'hui très vigilante à l'intégrité territoriale de l'Arménie car c'est ça ce qui se joue il faut être très clair on a aujourd'hui une Russie qui est complice de l'Azerbaïdjan une Turquie qui a toujours été en soutien de ces manœuvres et un pouvoir qui est désinhibé et qui menace la frontière de l'Arménie c'est ça aujourd'hui qui est en risque la France se tiendra aux côtés du peuple arménien de manière claire et aux côtés du droit international à chaque fois une question politique pour finir vous avez été élu il y a un an pourtant ils sont nombreux à penser déjà à vous remplacer que pensez-vous de ce bal des prétendants quel regard vous pense à tout le travail que nous avons devant nous et à nos compatriotes qui parfois ne savent pas comment ils finiront la semaine et on en a beaucoup parlé je vous en remercie et au fond on a fait le grand écart ce soir dans les temporalités on est au milieu d'immenses bouleversements mais la France est au rendez-vous elle rendez-vous des grandes moment de son histoire on l'a encore vu cette semaine on sera au rendez-vous de la bataille pour le pouvoir d'achat de la bataille pour le plein emploi la réindustrialisation de la bataille pour l'écologie et la biodiversité la France elle sera au rendez-vous de la géopolitique et de du rôle qui est le sien de la réindustrialisation de l'école et de la santé on n'a pas parlé d'école on aurait pu parler aussi de la bataille pour nos enfants et les protéger parce que l'école c'est aujourd'hui du régalien c'est un sanctuaire qui faut retrouver et lui la lutte contre le harcèlement est absolument essentiel et je vous le dis moi je suis concentré à la tâche avec le gouvernement avec tous les élus avec nos mères sur le terrain qui joue un rôle essentiel avec toutes les formations politiques à l'Assemblée au Sénat au moment où je vous parle on a un tiers de nos sénateurs qui sont renouvelés je veux avoir aussi un mot de respect et d'amitié démocratique et républicaine à l'égard de toutes les sénatrices et sénateurs élus aurait élu et puis de tous les grands électeurs qui aujourd'hui ont accompli leurs devoirs et donc on a une démocratie stable qui avance moi je suis garant de cela et au fond au milieu de tous ces changements la France est au rendez-vous et la France sera au rendez-vous monsieur que veulent nos compatriés il nous reste ils veulent qu'on reprenne le contrôle de notre destin le contrôle du pouvoir d'achat le contrôle de nos finances et c'est ça il nous reste une minute lève contre la vie politique soit beaucoup plus apaisé qu'elle en finisse avec les outrances cette semaine encore fait mes Roussel comparait collaborateurs d'Orio qu'est-ce qui arrive à la classe politique et à qui profite tout cela il nous reste juste quelques secondes au démagogue et aux extrêmes et donc je pense que j'ai essayé de le montrer lors de ces rencontres de Saint-Denis l'ensemble des responsables politiques de groupe représentés à l'Assemblée au Sénat était avec moi on a parlé 12 heures dans le respect moi j'appelle au respect à l'humilité à la Concorde ça veut pas dire qu'on est d'accord sur tout mais dans une démocratie si on veut justement avancer de manière efficace permet à la France au fond de défendre son modèle et d'être au rendez-vous on doit lutter contre tous les excès toutes les démagogies et toutes les violences elle commence en étant verbale elle finissent dans la rue je suis leur ennemi merci monsieur le Président merci Anne-Claire merci beaucoup merci à vous et merci à vous qui nous avait suivi ce soir à très bientôt merci beaucoup