Collaborative fact-checking of : Vision pour l’avenir de la recherche française.

on peut y aller donc je profite directement pour pas pour gagner du temps Mesdames et Messieurs les parlementaires messieurs et mesdames les présidents et présidentes d'organisme de recherche messieurs et mesdames les présidents directeur d'établissement d'enseignement supérieur et de recherche puis chers collègues alors tout d'abord je voudrais vous dire combien je suis ravie ravie d'être ici dans cette mag magnifique salle de l'Élysée aujourd'hui avec vous pour parler recherche et science c'est vraiment le cœur de la discussion et ça sera le cœur du discours tout à l'heure du président de la République qui viendra vous donner sa vision sa vision de cette évolution du paysage de la recherche et l'idée vous allez le voir est de rendre finalement ce système de recherche plus lisible plus efficace et donc plus performant alors pour nous et je dis bien pour nous tous et toutes C c'est un moment attendu c'est toujours un moment attendu et un moment important lorsque l'on parle recherche science et aussi de chercheurs et de chercheuses et puis c'est un moment entendu parce que c'est un moment qui est un qui représente l'aboutissement de long mois de long mois de discussion de long mois de concertation de long mois de travail ensemble et en particulier dans le cadre le contexte du rapport qui avait été confié à Philippe Gillet à son équipe que je voudrais ici remercier qui a rendu ce rapport au mois de juin juillet dernier mais effectivement toutes ces discussions toutes ces réflexion ont eu comme moteur la recherche et la science et ont eu au cœur des discussions les chercheurs et les chercheuses et c'est pour ça que j'ai voulu vraiment choisir dans cette première partie avant le discours du président de la République de vous proposer de vous proposer un moment d'échange et un moment d'échange avec se chercheurs et chercheuses et vous allez voir ben ces chercheurs et chercheuses au à l'image du monde de la recherche ils ont des parcours des profils variés ils viennent d'horizons différents c'est ça qui fait finalement la richesse de ce monde de la recherche mais ils ont un point commun en tout cas au moins un point commun ils ont tous en poche un doctorat et ce doctorat B vous allez le voir ça leur a permis d'aller soit vers des carrières académiques soit vers des carrières dans l'entreprise création de start-up et ce doctorat et bien en fait il le valorise parce que c'est le diplôme le plus haut reconnu à l'international et ce qui les rejoint aussi c'est leurs expériences effectivement différentes mais vous allez voir des profils des profils de discipline différents des profils de carrière de parcours mais aussi avec des expériences à l'étranger et puis il illustre il et elle illustr ce monde de la recherche ce spectre de la recherche de la recherche fondamentale qui finalement prépare l'avenir sur le temps long et qui est guidé par cette fameuse curiosité dont on a tellement besoin jusqu'à une recherche appliquée finalement une recherche appliquée qui va permettre de répondre au défis aux enjeux de la société et on va voir que la deuxième en table ronde nous avons choisi un thème bien parti particulier un thème prioritaire porté par président de la République et par notre premierre ministre puisqu'il s'agit de transition écologique et énergétique mais ils illustrent toute cette ce spectre jusqu'à l'innovation je salue tout le monde aussi de l'innovation jusqu'à la création de startup bref cette responsabilité du monde académique à répondre au défi de la société et puis ils illustrent aussi finalement cette richesse des parcours cette richesse des parcours est l'engagement l'engagement qui est souvent synonyme avec ce métier de chercheur et vous allez voir que finalement on va ils vont représenter à eux ses compétences ils vont représenter aussi cette production de la connaissance ce travail d'équipe nécessaire dans le monde de la recherche et puis cette créativité mis au bénéfice de la société et je voudrais pour conclure avant de les appeler avec moi dire finalement ce monde de la recherche qui nous permet dont on a cette responsabilité dont on a cette mission de mieux comprendre le monde pour mieux construire l'avenir en proposant des solutions de toutes les disciplines et par rapport à l'ensemble des défis et des enjeux de la société voilà je les remercie d'être là merci à eux de partager ce moment de science ce moment de recherche je vais répartir en deux tables rondes une première table le ronde qui va plus avoir comme objectif de présenter des parcours des expériences de recherche évidemment avec leur sujet mais plus de voir la dynamique de leur carrière et de leur parcours et puis ensuite une deuxième table ronde où on rentrera plus sur les thématiques raconter la recherche faire de la science et en particulier sur les thématiques de transition écologique et de transition énergétique et avec effectivement toutes les conséquences je salue monsieur le ministre merci Aurélien sur la santé en particulier d'être là merci beaucoup et vraiment avoir ce travail et vous le verrez aussi interministériel parce que les conséquences et les impacts sont sur tous les ministères de ce gouvernement donc je vais sans plus attendre pardon les appeler avec moi donc j'appelle maintenant et j'invite à me rejoindre Alima Alem marchand merci beaucoup Camille roupetel et Claire Monon alors je vais tout de suite vous laisser la parole vous laisser la parole pour vos témoignages on va le voir non seulement inspirant mais représentatif et aussi très très varié et pour démarrer sans plus attendre je vais passer la parole à vous à Lima vous êtes professeur à l'Université de Lauren mais vous vous allez nous décrire qui vous êtes et puis comment vous en êtes arrivé là et votre carrière merci à vous merci merci merci pour cette introduction surtout merci de m'avoir invité et me permet d'être ici pour l'ensemble de mes collègues donc si je dois me résumer si je dois me résumer résumer mon parcours il faut avoir l'habitude donc moi j'ai effectué une thèse il y a quelques années maintenant en Belgique àouve autour de tout ce qui touch à la physicochimie de surface pour essayer de développer des ce qu'on appelait des surfaces intelligentes à l'époque ensuite bah derrière j'ai je voulais aller vers l'enseignement et la recherche donc j'ai fait ce qu'on appelait à l'époque ce qu'on appelle toujours donc j'ai été attaché temporaire d'enseignement et la recherche ensuite j'ai eu un poste de mettre de conférence à l'Université de Loren autour des matériaux pour l'énergie mais ensuite j'ai bifirqué vers le développement de matériaux plus pour la santé euh donc j'ai développé en tant que physico-chimiste donc j'ai essayer de donner de l'intelligence à mes matériaux via mon savoir-faire mais ensuite une des questions qui s'est posée c'est pourquoi les matériaux ne marchent pas quand on veut les appliquer en santé qu'est-ce qui se passe on peut pas tester surtout nos voisins donc et c'est là où je suis allée vers essayer de développer des systèmes modèles de maladie donc soit en thérapie cancéreuse soit en maladie inflammatoire chronique de l'intestin ce qui m'a valu d'être uf en 2019 ce qui m'a permis d'avoir beaucoup de temps c'est c'est vraiment extraordinaire parce que ça m'a permis d'avoir du temps justement pour développer ces aspects là j'ai essayé le RC mais mon profil qui n'était pas de biologiste ça a pas marché donc c'est pour ça que je profite qu'il beaucoup de gens ici des gens qui évaluent aussi les projets c'est que on vente on vend l'interdisciplinarité mais il faut peut-être faire confiance aussi aux gens qui ne sont pas d'un domaine parce que on y va de plus en plus vers la terdesplinarité mais on a tous des formations voilà c'est et visiblement ils sont d'accord donc ça va bouger je suis ravie et on l'entend on l'entend et et puis là bon ben là bah grâce à l'uf j'ai eu du temps pour développer ces aspects là qui font que bah là maintenant on est rentré en incubation pour j'espère créer une start-up d'ici un ou 2 ans mais c'est voilà c'est beaucoup de temps beaucoup d'énergie et grâce à voilà mes collègues et puis l'ensemble de l'Université de Loren et de la France peut aller vers l'ensemble de ces aspectsl donc voilà merci de mavoir écouté merci merci à liimma merci Alima je je pense qu'effectivement cette notion d'interdisciplinarité c'est quelque chose de fondamental fondamental pour résoudre les défis pour apporter une solution mais aussi on en a besoin dans cette reconnaissance pour pouvoir avancer et vous avez parlé aussi du temps du temps long je retiens l'IUF vous l'a permis mais de ce temps qui permet effectivement de faire cette recherche merci beaucoup à vous je vais passer maintenant la parole à à Camille Camille roupetel qui a décroché une bourse verc qui va nous raconter son parcours Camille merci Madame la Ministre merci beaucoup pour cette pour cette invitation donc j'ai j'ai soutenu une thèse à Paris 4 en 2012 j'ai ensuite eu la chance d'être membre scientifique à l'École française de Rome pendant 3 ans puis d'avoir un Fellowship à Harvard à la ville al donc le centre de recherche d' Harvard de Harvard à à Florence et donc depuis mon retour en France j'ai pendant 6 ans donc enchaîné les postes de contractuel d'abord à anger et aujourd'hui à Nantes où je suis donc à terre et à terre est donc effectivement bénéficiaire comme vous venez de le dire d'un d'un d'un d'un projet ERC consolidator ground que je viens donc de de de d'obtenir ce projet donc ERC porte sur les chrétientés de en gros de la fin du 11e siècle donc de la première croisade de la Fondation destins d'Orient jusqu'à la conète ottomane jusqu'au 1emier siècle 1er demi-siècle ottoman donc première moitié du 16e siècle donc en passant par les périodes ayobi des mamelou et donc il s'agit d'étudi j'y reviendrai donc les rapports entre les chrétientés donc les différents groupes chrétiens et les autorités islamiques à Jérusalem donc et et au Proche Orient ce projet est fondé sur un corpus tout à fait exceptionnel en grande partie inédit réputé inaccessible et à juste titre qui sont donc les archives conservés à la Custodie franciscane de Terre Sainte et dans les patriarcats de Jérusalem notamment au patriarcats Arméniens et au patriarc RK grec que jusqu'à présent donc personne n'avait n'avait eu n'avait n'avait pu voir et que j'ai donc la chance de pouvoir de de pouvoir de pouvoir voir aujourd'hui sur lesqueles nous pouvons travailler j'ai fait donc une première soumission à l'ERC où j'avais déjà obtenu un a en phase finale mais le projet n'était pas suffisamment bien classé et du fait des restrictions budgétaires le projet donc n'a pas été financé lors de cette première campagne donc en France il existe un un programme qui pour le coup est fort utile qui s'appelle qui est financé par la NR qui s'appelle trempelin ERC et donc pendant 2 ans ça a été tendu à 3 parce qu'il y a eu covid entre-etemps et on a moins pu travailler la première année euh donc j'ai eu ce ce ce financement de50000 € donc sur 2 ans donc 3 en fait qui m'a permis de alors qui m'a pas permis de de me recruter moi-même mais qui m'a permis de recruter une poste dooctorante Alice croc qui est spécialiste des des des manuscrits syriques et et arabes et donc nous avons pu mener de premières actions de terrain qui ont été très importantes pour la sécurisation d'accès aux archives de premiers sondages dans ces archives et une première base de données notamment à partir des manuscrits arabes et syriaques et donc la deuxième fois ça ça a mieux fonctionné puisque là donc nous avons obtenu ce financement ce financement ERC qui est hébergé à l'Institut français d'archéologie orientale au Ker qui fait partie donc du réseau des écoles françaises à l'étranger donc avec Rome Athène Madrid et les phéo pour pour l'extrême Orient qui a un statut un petit peu un petit peu différent c'est la seule institution donc qui est qui est basée hors d'Europe donc en espèce dans le monde arabe au kaer et c'est une grande chance que nous avons vraiment en France de pouvoir nous appuyer sur ce réseau des écoles françaises à l'étranger et également de pouvoir nous appuyer sur le réseau des umifres les Unité mixte et institut français de recherche à l'étranger qui sont sous la double tutelle du CNRS et du ministère des Affaires étrangères alors que les E sont sous votre tutelle sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et donc c ces umifres couplés aux e qui sont présentes vraiment partout dans le monde et qui nous permettent de de faire des recherches de terrain l'IFAO est une institution qui prône précisément les recherches de terrain qui sont essentiel en ce qui me concerne donc les recherches en Archiv dans les dans les collections de manuscrits des différents des différents monastères chrétiens mais ce sont aussi des en tout cas poifao c'est un véritable également instrument de diplomatie culturelle ce qui est particulièrement important dans le monde arabe aujourd'hui donc le le le projet juste en en une minute montre en tout cas est fondé sur l'idée d'une diversité intrinsèque des sociétés proche orientales et sur les interactions constantes entre les groupes qui insue ces sociétés proche-orientales et a trois objectifs principaux donc le premier est précisément de documenter ces interactions donc entre les chrétiens ça veut dire entre les Latins les Grecs les Éthiopiens les Syriaques les chrétiens maronites et cetera et cetera mais aussi entre les chrétiens et les différents pouvoirs qui se succès de Proche Orient donc pouvoir essentiellement musulman donc en l'occurrence donc les les aouides les mamelouques puis puis les Ottomans le deuxième objectif est de travailler sur les stratégies que développent ces groupes chrétiens pour défendre leur propres intérêts donc quand ils sont confrontés à l'islamisation croissante notamment à la période mamlou et le troisième objectif peut-être le plus important est de cartographier ce pluralisme religieux essentiellement à Jérusalem puisque les archives auxquelles nous avons aujourd'hui accès notamment ce qu'on appelle les W qui sont des donation pieuse nous permettent de de documenter ce pluralisme pourquoi parce que ce sont des titres de propriété qui sont extrêmement détaillés donc vous avez non seulement le bien qui est acquis mais également les biens voisins avec les noms des possesseurs les noms des occupants et ça va nous permettre de réaliser une cartographie complètement différente de Jérusalem pas uniquement les centres de pouvoir économique religieux politique mais surtout les les les lieux où les gens vivent et l'évolution de cette de cette composition de la population yérusolomitaine entre chrétiens juifs et musulmans je vous [Applaudissements] remercie merci merci Camille je voudrais juste peut-être avant de passer la la parole à Claire vous remercier je pense que on voit deux choses si je peux me permettre de ressortir que de choses par rapport à votre parcours très riche c'est peut-être comment et on en a tellement besoin le passé nous permet de comprendre peut-être mieux le présent et de nous éclairer c'est et je n'en dirai pas plus mais aussi la difficulté des parcours aussi dans notre monde de la recherche donc c'est deux choses très différentes et je pense que vous êtes une magnifique illustration de réussite et vous l'avez démontré mais aussi de ces complexités finalement de parcours au niveau de ce monde académique et de la Recherche merci beaucoup à vous à vous Camille je vais maintenant passer la parole à Claire claire montéléonie qui est directrice de recherche àineria merci Claire merci euh alors j'étais professeur d'informatique aux États-Unis et en 2017-28 j'ai pris un anné sabbatique avec une cher Jean d'embert de l'Université Paris saclé ébergé par CNRS et suite à des rencontres professionnel je suis aussi devenue chercheuse invitée chez INRIA saclé et c'était quelqu'un de quelques-un de INRIA sale qui m'ont recruté pour la cher choose France en IA chez INRIA et l'opportunité de créer une nouvelle équipe projet basé in basé sur ma vision de recherche pluridisciplinaire lia pour confronter le changement climatique ça a été très intéressant pour moi et d mon annéatique en France j'avais collaboré avec des chercheurs climatiques à s dans le cadre par exemple du comité de conférence climate informatics une conférence annuelle que nous avons amené à Paris en 2019 et en fin de 2020 aussi avec eu nous avons aussi lancé un nouveau revu de recherche chez Cambridge University Press qui s'appelle environmental data science journal amen les sciences de données et sur les enjeux environnementaux alors j'ai pensé à proposer mon nouvelle équipe à HRY Paris pour faire un point entre la le recherche en IA et en climat donc j'ai pas avec chercheurs Paris et à Sky qui é tellement d'accord avec cette vision et qui m'ont donné leur appui maintenant je décale en anglais continuing support for the study of climate change and we're getting to the point where that's not clearly going to continue necessarily in the US um also the ability to have a permanent research position that doesn't really exist in the US unless you're on soft money that means when you raise the grants it's actually to pay your own salary here I have a full um 12 months covered and additionally raising funds to support students and post so that doesn't exist in the US um where um I still hold a post as a professor but to be you know fully a professor you also teach so it's very unique to have these research positions I see it in other parts of Europe maybe max in in Germany but um in R and are very unique opportunities here um this recruitment included a very generous chair grant five years of support i've already hired four doctoral students that ATB ed Thea doctorate program and a um postdock and the overhead rate actually this is technical but in the US the overhead rate on federal grants is about 50 50 to 60% depending on the university so you get less than half of the grant here it's less than 15% it seems um and and I don't encourage you to increase it the other unique thing is INRI itself so INRIA which is you know a younger cousin compared to it's newer and it took kind of the best from both entreprise and um and universities because it was focusing on and ma is very well know in my research field the field of apprentisage automaticque machine learning the core algorithms underlying ea um and also they have this project team structure where you commit um with a small group of researchers to a research plan that's actually rather longterm so 12 years with fourye check-ins um this this is very unique this kind of both focus and also stability in the US uh doesn't really exist to my knowledge um and also that this recruitment um was supported by INRIA in favoring my team for recruitments the with the annual concour um and um also I just want to thank INRIA because in addition to the generous um package um they they actually hired a professional relocation firm um France does have some bureaucracy i guess I can say that reloc helped us with the whole vis process helped us findartment in Paris and not only that read the and even help setting up the utilities so that was very nice um and the last thing I just want to briefly in the remaining one minute um outline my research plan so ai research for to address climate change and environmental sustainability um we can work on adaptation so what do we need to do in the short term how can we use e to help predict and warn for the very extreme climate events and the compound events like de for um and that we we're seeing um we've shown that we can do for example cyclone uh track forecasting competitive with state of art using deep learning neural networks adaptation is near TER mitigation attation ris plus grave ris changementimatiqueort of what do we need to do in the middle term so that we can reduce worst risk of climate change and this feeds very well into the next round table because we work on accelerating the green transition accelerating the energy transition and we have several projects withf in fact launched withf in which we're involved in using ea to use predictions of physically driven climate models which give us beautifully physically consistent um synthesized data with the observation data that we have in the recent past when we have so much instrumentation from ASA and other um remote sensing products um to do a a better job at renewable energy planning um and then at the long term where we use the outputs of these climate models along with the observation data um to try to better predict the longterm impacts we did one thing with Jeck or IPCC models where we tried to reduce the predictions of the whole ensemble the different countries are predicting different futures somewhat uh based on some of the technical aspects under the hood of the model but the EA can just treat the model as a generator of data to augment the observation data that has a very short history of course um and then also we're very interested in climate equity at least in the US i was very aware of issues where certain um communities with less resources would not be able to avoid having uh pollution and um factories placed right near them which makes them potentially have worst public health outcomes and so ation war syy makers we want to make sure that we're actually increasing equity because if climate change is a threat to anything it's a threat [Applaudissements] toity merci merci Claire d'abord peutêtre merci pour avoir choisi la France pour être venu rejoindre les équipes merci aussi d'avoir fait la transition directe sur les sujets et on le voit très interdisciplinaire qui vont suivre sur la prochaine table ronde au niveau de la transition enfin écologique mais là le dérèglement climatique et autres l'importance effectivement des données et l'importance de ces travaux ensemble je vais vous proposer de continuer sur la deuxème table ronde puis de revenir à la fin par rapport au temps que nous avons par rapport au discours du président de la République répondre si on a quelque temps tous ensemble à quelques questions avant que vous partiez je voudrais juste d'abord vous remercier vous remercier parce que voilà vous avez des parcours et vous êtes des personnes hors du commun comme beaucoup dans notre monde mais très représentatifs des parcours différents de discipline de de de carrière de difficultés mais aussi d'opportunités et de comparaison on le voit dans notre monde on a un regard tourné vers l'Europe et l'international et merci de l'avoir fait puis je voulais d'abord saluer le ministre de la transition écologique cher Christophe j'ai pas fait pendant ton arrivée mais merci d'être là et c'est parce que tu as senti qu'on allait parler d'Anger et tu arrivais pile à l'heure merci merci beaucoup et je voudrais juste vous dire proposer effectivement peut-être cette opportunité de d'envoyer un petit signal aux jeunes filles aux femmes vers la science vers toutes les sciences alors effectivement trois femmes mais comme quand on a trois hommes on a a pas fait exprès quand on a pensé on a pensé compéten on a pensé diversité et tout et on est tombé sur vous d'abord par hasard c'est la représentation naturelle et merci à vous et je crois que profitons-en pour faire passer ce message d'attractivité et d'attirer effectivement tout d'utres jeunes filles vers les garçons mais aussi jeunes filles dans les carrières scientifiques et dans toutes les sciences informatique comprise puisque elle a très bien été illustrée merci Claire je vais maintenant demander à inviter à me rejoindre pour la table ronde suivante Maria michil Julie Monticelli Jonathan berryivic et Philippe aaïs luci pardon pourquoi j'ai dit pardon je recorrigerai pourquoi j'ai dit pardon Lucy pardon pardon pris dans l'élan alors je vais donc commencer par donner tout de suite la parole on va commencer après on va alterner mais on va commencer par la plus jeune donc chère Maria donc Maria peut-être se présenter déjà parce que vous êtes on s'est déjà rencontré à plusieurs occasions et vous êtes vous avez je dirais à la tête d'une start-up donc évidemment dans cette thématique de transition écologique énergétique avec votre parcours et je vous passe tout de suite la parole et merci d'être là Maria bonjour madame la ministre bonjour à toutes et à tous c'est avec un grand honneur et une profonde gratitude que je prends la parole devant vous aujourd'hui permettez-moi tout d'abord de souligner en fait et de vous remercier sincèrement pour votre engagement continu envers le progrès de la recherche et de l'innovation dans notre pays donc je suis Maria michil directrice technique chez energo et je suis ravie de partager avec vous aujourd'hui quelques observations sur les atouts de la du transfert de la de recherche académique vers les entreprises innovantes dont energo fait partie titulaire d'un diplôme de doctorat et d'un MBA au cours de mes années de recherche entre sbon université et chimie Paritech PSL j'ai eu l'opportunité de travailler sur des projets innovants sur la transition écologique j'ai notamment contribué au développement d'une technologie qui est capable de convertir le CO2 en énergie renouvelable sur la base de ces recherches depuis les années 2013 qui ont commencé à chimie Paritech PSL energo a été créé en 2018 par Vincent pierpora et une développons une technologie innovante qui permet de valoriser donc les biocarburants en en en pardon les biogaz brut en carburant durable et techniquement on permet d'avoir une solution qui est techniquement et économiquement possible grâce à à cette technologie innovante energo est un exemple en fait concret d'une d'une recherche et d'un transfert de recherche entre le monde académique et d' d'un transfert réussi entre le monde académique et les entreprises innovantes don energo fait partie nous avons nous avons été incubés pendant 3 ans à chimie Paritech PSL et nous sommes fiers de faire partie de PSL valorisation euh grâce à cette aussi qui font partie de notre capitale social et donc grâce à cette incubation nous avons eu l'opportunité et le privilège d'avoir accès à au tout ce qui est lié aux expertises des chercheurs et de professeurs à l'école aussi au aux infrastructures de point telles que les les locaux les laboratoires les équipements et aussi au soutien financier et académique avec des dépôts de brevets nous sommes heureux de vous de vous annoncer pour la première fois publiquement que nous sommes sur le point de clôturer notre levée de fond de 12 million d'euros auprès d'un fond français d'impact ce dont nous sommes très fiers ces fonds vont nous aider ces fonds vont nous aider de développer et de continuer le développement de notre technologie innovant d'investir massivement dans la recherche investir dans les équipements de production et des équipements aussi de produc production et de sites de production de biocarburant durable et et donc comme vous l'aurez compris ce CCI va créer beaucoup d'emplois et aussi va va comme vous l'aurez compris aussi que nous développons et nous produisons tout chez nous dans nos locaux nous sommes French tech et French Fab permettez-moi de de saluer aujourd'hui l'impact significatif du gouvernement envers l'engagement auprès des sociétés innovantes et des startup deptech comme la nôtre depuis la création d'energo nous avons eu le privilège d'avoir le soutien financier de la BPI depuis la la création d'Ergo dont nous remerciement remercions amplement car grâce à à ce soutien qui a été précieux pour nous nous sommes là aujourd'hui nous sommes à ce stade de développement et de déploiement merci beaucoup [Applaudissements] aussi je tiens aussi à saluer l'initiative France 2030 car cette initiative permet de témoigner euh d'une d'un d'un d'une volonté collective en fait que tout le monde est a envie d'aller vers vers les énergies renouvelables et l'environnement et la transition écologique en utilisant des des énergies renouvelables et vers un avenir durable tourné vers ces énergies euh qu'est-ce que je peux vous dire en plus que je suis très ravie d'être là aujourd'hui à de vous présenter notre société energo euh jeussi que en fait oui cette cette comme vous l'aurez vous l'avez constaté en fait que cette ergie entre la la transition entre le la recherche académique universitaire et les les entreprises innovantes ne profite que pas seulement aux chercheurs qui voient leur jour leur projets se concrétiser par des applications industrielles mais aussi aux entreprises et startup innovantes comme la nôtre qui peuvent avoir accès à des infrastructures de pointe et des technologies innovantes grâce à à cette recherche académique et universitaire euh votre présence aujourd'hui témoigne de l'importance que vous accordez en fait au à innovation et de développement de de ces de ces de cette de ces transitions de ces de ces technologies innovantes vers la transition écologique je salue infiniment ça cependant des défis bien sûr des défis existent et subsistent et d'où la nécessité de renforcer l'incitation à la collaboration peut-être ensemble et et aussi d'avoir accès à des finan à des financements qui peuvent être adéqui enfin je vous remercie pour votre attention et je reste disponible pour toute information complémentaire merci merci beaucoup pour ce témoignage chè Maria complet sur tout le spectre je vais passer maintenant la parole à Philippe Philippe aaïs qui est effectivement directeur de recherche au CEA à Grenoble Philippe merci merci beaucoup d'abord merci pour l'invitation effectivement c'est toujour un honneur d'être d'être ici quand on m'a demandé qu'est-ce que tu penses de la de la transition énergétique et et et écologique vu d'un chercheur j'avoue que je me suis dit c'est une grande question ça çaade effectivement à tous quand on parle de transition énergétique écologique on on s'amène tout de suite à se poser la question ok il va falloir défossiliser ça c'est un temps long il va falloir effectivement prendre en considération les questions un peu nouvelles de société notamment associé à la sobriété qu'on a du mal à effectivement sentir et puis ça veut dire aussi un engagement de chacun c'estd que ça ne se fera que si effectivement chacun d'entre nous dont nous a les chercheurs euh on sera effectivement acteur sinon ça ne marchera pas c'est effectivement chacun des citoyens qui doivent prendre considération ces choseslà ça veut dire aussi un changement profond vis-à-vis de nos usages c'est effectivement du temps très très long modification effectivement de l'acceptation vers quelque chose d'un peu différent on a vécu pendant 200 ans avec une énergie très très disponible ça change effectivement un certain nombre de paradigme aujourd'hui et puis ça change aussi euh quelque chose faut avoir en tête aussi c'est que quand on parle chaque geste chaque geste compte comme on dit effectivement comme dit pub en fait chaque chercheur compte c'estàd que la transition énergétique et vis-à-vis de la recherche elle sera importante si chaque acteur effectivement de la recherche c'estd les chercheurs les techniciens les ingénieurs dans les laboratoires prennent en considération effectivement cette question de transition énergétique euh côté CEA parce que moi je viens du CEA on a une vision effectivement systémique de l'énergie c'est on se pose la question toutes les briques qui existe aujourd'hui comment on est capable de les articuler les unes avec les autres pour être pour être capable de décarboner des fossiliser notre système énergétique à l'échelle de la France et puis à l'échelle potentiellement plus large effectiv il y a cette question aussi à chaque fois de savoir si ce système qu'on propose il sera duplicable ailleurs et quels sont les paramètres finalement qui vont permettre d'accéder à cette défossilisation alors c'est effectivement un un engagement l'établissement mais pas le seul c'estàdire que on m'a confié la mission du PEPR tas technologie avancée des systèmes énergétique avec meseses mes chers camarades côté CNRS effectivement on a fait ce travail effectivement d'arriver à essayer de concerter l'ensemble des établissements sur la recherche sur ces technologie avancées d'être capable d'arriver à agréger l'ensemble des acteurs de la recherche en France sur ces sujet pour la recherche et amener finalement à des Bries qui sont plus en aval tout à l'heure Maria tout à l'heure disait effectivement il y a cette question associée à la partie avale capable de faire collaborer des gens qui sont de la recherche dure vers des choses effectivement qui sont allés faire du business à un moment donné donc effectivement cette question de passage à l'innovation pour aller après vers l'administrialisation donc ça je pense que c'est vraiment important toute cette stratégie nationale d'accélération elle est vraiment porter vers cet objectif aller vers quelque chose de beaucoup plus aval poussé parce que les temps effectivement le temps joue contre nous c'est ça qu' faut avoir en tête c'est ça va plus vite qu'on croit et donc ça veut dire qu'effectivement il faut être capable d'imaginer comment les choses pourront être finalement accessibles à la société alors moi mes recherche au départ elles étaient organisé autour de la batterie je suis plutôt connu au départ sur la partie batterie super condensateur puis tout doucement j'ai bougé vers l'approche systémique parce que c'est là effectivement que les les enjeux sont vraiment présents prignants c'est qu'on boir les meilleures briques du monde si on est pas capable de les articuler les unes avec les autres ça ne marchera pas et donc la vraie vision systémique elle est importante mais ça veut dire qu'il va falloir s'appuyer sur deux choses à la fois l'expérience effectivement il y a un certain d'expérience qu'il faut perdurer parce qu'on est'est pas capable de tout anticiper mais aussi la modélisation c'est c'est le couplage des deux qui fera avancer l'ensemble c'estd que la modélisation peut pas dire l'expérience ne sert à rien et l'expérience ne peut pas dire ça sert à rien vos modélisations ça arrive jamais à converger donc c'est vraiment les deux qui doivent arriver à travailler ensemble et ça c'est quelque chose de clé un point important aussi c'est que la la recherche elle est plus difficile qu'avant je pense que vous l'z tous vu dans les laboratoires on est dans une recherche effectivement qui est contrainte contrainte parce qu'il y a l'urgence l'urgence de trouver des solutions et en même temps de pouvoir appréhender des choses qui sont moins paramétrables qui sont la société donc c'est vraiment capable de cette interdisciplinarité alors alim en parla alors l'interdisciplinarité est elle est vraiment essentielle c'est qu'il faut être capable en tant que chercheur d'aller voir l'autre d'aller voir d'autres domaines qu' qu'on appréhende pas forcément très très bien d'aller discuter avec ces gens-là pour comprendre comment ils fonctionnent comment ils font leur recherche mais aussi est capable d'infuser vers chez nous vers potentiellement d'autres sciences qui sont pas forcément comprises par la partie SHS donc ça c'est un point important et puis enfin aujourd'hui effectivement dans C approche plutôt systémique moi je m'intéresse à les questions notamment de de quel va être le dimensionnement finalement d'un parc demain si on veut faire la mobilité décarboné est-ce qu'il faut faire plutôt l'hydrogène il faut faut plutôt faire de la batterie est-ce qu'il faut faire une route électrique ça c'est une vraie question d'être capable de dimensionner quel bilan énergétique quel bilan en matériaux ça va représenter est-ce que c'est duplicable est-ce que ça va concerner uniquement la France ou également d'autres pays donc ces chosl en fait elle nécessite à un moment donné se poser la question de les solutions qu'on invente aujourd'hui si elles sont pas applicables dans 30 ans ce sera très très compliqué parce que c'est si les matériaux qui sont aujourd'hui ne sont pas disponibles ils ne seront pas plus dans 30 ans donc il y a une question effectivement d'être capable d'anticiper les choses et donc on l' fait sous contrainte cette recherche c'est qu'à la différence de a 50 ans où on avait une un large panel de matériaux disponible aujourd'hui on se posa la question de si aujourd'hui je développé quelque chose il se fait sous contrainte voilà euh voilà puis je voulais effectivement ben remercier effectivement pour cette invitation et puis ben je pense que c'est toujours important effectivement qu'on puisse échanger sur ces différents sujets de sriété et d'efficacité énergétique merci merci merci Philippe merci Philippe je pense que vraiment ça a été enfin illustré sur ce sujet aussi de transition écologique énergétique en l'occurrence la vision systémique qui est pas que sur finalement le domaine interdisciplinaire systémique des enjeux du fondamental jeu mais aussi systémique des impacts et on voit bien qu'aujourd'hui on ne pourra apporter des solution au climat avec la biodiversité avec les ressources limitées qu'avec une vision une complexité mais c'est la complexité c'est le monde d'aujourd'hui ça empêche pas d'essayer de le simplifier dans la vie de tous les jours et pour faire sa recherche on y reviendra mais en tout cas la complexité des systèmes et et de nos questions scientifiques merci de cette belle illustration et de ce que permet parce que voilà tu parlais PEPR ces programmes prioritaires effectivement de recherche qui nous permet de rassembler ces acteurs en France et de pouvoir avoir une réponse je dirais sur un sur un spectre très large et sur un enjeu et un domaine de sociétal d'enjeu du futur merci beaucoup pour cette illustration je vais passer maintenant la parole à Lucy j'ai là c Lucie montitelli Lucy merci beaucoup donc bonjour à tous donc je m'appelle Lucy monelli je suis la cofondatrice et la directrice générale de l'entre prise évolutive agronomie donc juste brièvement sur mon parcours j'ai réalisé ma thèse en 2018 à l'INERA de sopia antipolice dans le domaine du biocontrôle en fait pour ceux qui connaissent peut-être pas trop le biocontrôle c'est l'utilisation d'organismes vivants ou de substances naturelles pour lutter contre les ravageurs des cultures un des exemples les plus emblématiques que vous connaissez tous c'est comme quand on utilise des coccinelles pour lutter contre des pucerons en alternative au pesticides chimique mais en fait en réalité il existe un très grand nombre d'organismes vivants ou de mécanismes qu'on peut utiliser euh pour justement permettre une agriculture durable et donc c'est ce que j'ai fait pendant ma tête j'ai travaillé sur certains de ces organismes vivants pour essayer d'optimiser les programmes de biocontrôle existants ensuite j'ai continué à travailler dans la recherche àine Ray de Dijon cette fois-ci donc avec le docteur Adam vanonbergen et on a travaillé plutôt sur des thématiques liées à l'agroécologie et aussi à l'impact des changements globaux donc dont les changements climatiques sur ces agents de biocontrôle et ses ravageurs pour mieux comprendre euh ces interactions donc exactement on a mieux compris maintenant les interactions entre d'une part les plantes cultivées et non cultivées et d'autre part ben les pollinisateurs et les énimis naturels qui sont des organismes vraiment essentiels dans dans l'agriculture donc du coup euh ça c'était plutôt mon parcours académique et en 2021 euh j'ai décidé de m'engager un peu plus euh dans la partie euh vraiment agriculture durable et j'ai choisi de m'associer à deux autres chercheurs donc un donc le docteur Antoine Pasquier qui est tarologue et qui a également réalisé sa thèse à linra et le directeur de recherche Nicolas denneux qui lui est un ponte dans le domaine du biocontrôle connu internationalement c'est notre petite star et et du coup on s'est associé parce que en fait on avait envie que un jour le le résultat de nos travaux de recherche et de nos réflexions atteignent les agriculteurs on avait envie d'aller plus loin dans dans dans ce qu'on faisait au quotidien et donc on a choisi on a décidé de créer cette start-up donc evolutive agronomie qui a pour objectif de développer des nouvelles solutions de biocontrôle qui sont donc à la fois naturelles efficaces mais aussi qui sont personnalisé puisque c'est là d'où vient notre innovation on souhaite vraiment s'adapter aux caractéristiques des exploitations des agriculteurs pour amener une solution qui soit vraiment la plus efficace possible donc la transition entre chercheur et entrepreneur n'est pas toujours simple mais par chance il y a un grand nombre de d'acteurs dans ce milieu qui nous aide énormément donc normalement l'incubateur province cot d'Azur qui nous a beaucoup soutenu et bien évidemment la BPI France voilà on l'a très bien dit c'est un une source de financement majeur cette année on est laoréa highilab c'est un concours d'innovation qui va nous aider à à propulser complètement notre programme de Red pour aller encore plus vite plus loin pour pouvoir atteindre ce marché des agriculteurs qui sont en demande de notre solution en l'occurrence donc voilà et donc actuellement nous sommes hébergés à l'INR de Sophia antipolice donc cet hébergement pour nous il est vraiment primordial parce que on est vraiment au au cœur de de de l'Institut recherche on peut interagir avec les chercheurs qui sont spécialisés dans le domaine de la protection des plantes et de l'agroécologie donc c'est fondamental et on a également accès aux infrastructures de l'INRA qui nous permettent de mener à bien notre programme de Red bien évidemment on continue de faire de la recherche c'est juste que c'est de la recherche qu'on va nommer plutôt appliquer puisque son but ultime c'est de trouver des solutions aux agriculteurs mais on a besoin de d'un d'un certain nombre d'infrastructure qu'on peut avoir accès aujourd'hui donc voilà merci merci Ben pour votre attention merci madame la ministre et merci merci merci Lucy merci beaucoup je voudrais merci Lucy je voudrais avant de continuer après le passage de l'inerae et pouvoir continuer je voudrais juste puisqu'on en parle beaucoup remercier saluer aussi on parle beaucoup on a parlé des PEPR avec Philippe les programmes prioritaires de recherche je cherche Bruno ah ben il est là devant moi c'est pour ça que je cherchais loin donc je voudrais saluer aussi le Bruno Bonel GPI qui porte ces programmes aussi de France 2030 parce que depuis tout à l'heure c'est vrai qu'on les cite Bruno donc et puis évidemment Nicolas Nicolas dUFC puisque on a beaucoup cité aussi ces outils et cet accompagnement de la BPI donc on voit aussi à partir des opérateurs de la recherche et de tout ce dont vous présentez et des différents exemples avec les organismes les universités écoles c'est vrai que les outils pour aller plus loin donc je voulais avant de continuer et finir vous saluer puisque on a on a parlé beaucoup de vous aussi aujourd'hui donc je vais maintenant passer la parole pour finir ce tour de table à Jonathan barichevic merci beaucoup Jonathan donc on va finir avec une ouverture aussi à l'international un parcours d'exception et pile dans le sujet de de cette table Rand bien évidemment merci beaucoup Jonathan merci beaucoup bonjour à tous je suis très très ravi de d'être ici avec vous aujourd'hui je suis chercheur au CNRS et ma recherche c'est sur la for et les climat IW up little k very ancient forest Souther ch and that has been the inspiration for my career and finally after many years to become Earth scientist um i did my PhD research in the UK in the climatic research un and then amobga scholarship from the president BR me here to France and and it start a two way love I would say a corresponded love and um so this scholarship was uh fundamental to uh to give me the space to prepare an an ERC Starting grant and then win it to push science beyond the boundaries and it's also a big Honor but also a big responsibility and um my my my research now I'm using the memory of the world trees store in their tre rings to improve the capability of climate models to simulate the long responses of forest and ecosystem around the world um these are the models that make the projections um that sustain climate policy that guide climate policy and our ecological transition so they are very quantitative projection they are uncertain and any reduction of that uncertainty will feedback directly into uh our capacity to to adapt um the science is clear there is no time to waste to delay facing out fossil fuels and to protect every bit of nature that there is in every corner of of the planet uh if you want a livable future now is the time and in these times big decisions uh require courage and require also big science and um um i think that France has demonstrated a consistent in a consistent way that it has both it has courage and big science and so France must lead this societal transformation we we have align the right political view and the right science at this time and so this is why the French system is Glob important and this is I am here and I feel nowing in C as a reche um that is the best place in the world for me to do my best science and to reach all the potential that of my contribution in a way to to to these big questions and so the ancientes I study ut merci merci merci beaucoup jathan vent pour les messages très très clairs je pense qu'effectivement pas de temps à perdre merci aussi pour finalement montrer que ce qui va compter à travers ces messages là mais vous l'avez tous montré c'est finalement cette interdisciplinarité c'est-à-dire ces solutions avec une vision systémique interdisciplinaire dans lequel ben c'est à la fois les solutions technologiques scientifiques modélisation et cetera mais les sciences humaines et sociales parce que il faut marcher sur les deux pieds et regarder les usages regarder l'adaptabilité effectivement comment on va aussi changer nos habitudes et je pense que c'est cet ensemble là qui effectivement va permettre de répondre dans l'urgence avec courage et adaptation mais je pense que cette science elle sera utile pour éclairer donner des solutions et effectivement éclairer les politiques publiques aussi pour savoir et viser le long terme viser la vision systémique et regarder vraiment tous les impacts puisque quand on parle climat et Christophe Béchu le dit toujours n'oubliez pas la biodiversité ça c'est très clair n'oubliez pas les ressources Aurélien Rousseau regarde aussi les impacts sur la santé et lui met en avant la prévention et au combien important quand on regarde effectivement C ces problématiques là et on a aussi avec d'autres ministres comme agnè parnierunché pour regarder sur la transition énergétique et autres qui sont des éléments importants donc on le voit je le cite parce que à tous les niveaux que ce soit du gouvernement que ce soit au niveau de la recherche que ce soit au niveau des ENT entreprise que ce soit c'est cette vision systémique c'est cette vision du présent qui va impacter le futur aujourd'hui qui va nous guider et peut-être changer nos habitudes de travail et je pense que vous avez vraiment donné de de très beaux exemples non seulement donner avis à des carrière scientifique mais moi j'ai peut-être une question et vous refaire un tour de table je regarde s'il nous reste 5 minutes de se dire merci parce que vous avez montré ce que le président apporté la scholarship enfin la bourse vous voulez de make our planet get great again et c'est vrai que on a vu des beaux exemples de réussite vous en êtes un aujourd'hui et Antoine l' bien dit directeur de recherche au CNRS mais je dirais qu'est-ce qui vous manque finalement pour vous pour bien faire de la recherche pour bien transférer parce que cette recherche du fondamental pour avoir le long terme jusqu'à au transfert ce soit vers l'industrie ça soit pour créer on a mis beaucoup d'outils on en a parlé on a on essaie de les coordonner on en parlera qu'est-ce qui vous manque et puis pour éclairer mieux pas que les politiques publiques mais aussi les politiques mais la société et pour que finalement quand on tende le micro dans la rue à quelqu'un la recherche la recherche la science viennent automatiquement en réflexe comme une solution majeure qu'on remonte en haut de la pile parce qu'eectivement c'est ce qui va nous permettre de porter ces solutions au futur et de mieux éclairer les investissements que l'on doit faire les directions et les choix que l'on doit faire donc s'il y avait une chose chacun en faisant un petit tour finalement c'est quoi qui vous manque c'est quoi le point essentiel que vous nous demanderiez aujourd'hui par rapport et avec si vous pouvez des points divers voilà mais si c'est le même et ben on en tira aussi des conclusions donc oui en fait de notre côté donc comme on est une start-up deeptech donc ça prend beaucoup de temps parfois à réaliser le développement le déploiement tout ça donc parfois peut-être avoir accès à des financements plus adéquats à ces stades de de développement on a eu le privilège d'être accompagné par la PPI c'est très intéressant mais aussi par exemple dans notre levée de fond c'était pas du tout c'était pas facile au début mais là on a réussi à le faire donc peut-être en fait c'est je pense c'est ça ce manque là peut-être à ce moment-là exactement le transfert vraiment d'une dans à partir d' développement le déploiement et c'est ce ça reste exactement il y a un moment critique à regarder et je pense à ce niveau-là peut-être il manque quelque chose mais voilà merci beaucoup merci beaucoup euh pour moi je dirais que c'est plutôt parce que on a on a réussi nous à être accompagné sur des financements assez tôt mais en fait pour moi c'est peut-être un manque de support direct c'est-à-dire que là on est en train à l'INRAT sopia antip poliice enfin ils sont en train de créer un bâtiment pour héberger des start-ups donc on se sent sout enfin on a le support on a le soutien ils ont envie qu'on soit là et qu'on travaille en collaboration mais c'est vrai que c'est relativement rcent il y a des start-ups qui étaient là avant nous et qui elles ont vraiment dû faire des pieds et des mains pour essayer de s'implanter et du coup je pense que c'est un peu ça c'est c'est peut-être supporter un peu plus pour que il y ait une réelle place en fait que ce ne soit pas un parcours du combattant pour aller au bout de ces idéesonnaissance supp direct voilà c'està-dire que ben là nous on est vraiment arrivé au très bon moment parce que les gens ont vraiment envie de de travailler avec nous mais on entend encore on comprend pas pourquoi il y a des startups tout ça donc je pense que peut-être voilà quelque chose qui unifie un peu plus les décisions et qui permet en fait qu'on se sente bien dans cette prise de décision de faire des start-up parce que des fois elle est dure juste parce qu'on est confrontter à des gens qui vont nous dire non mais les start-ups c'est pas de la recherche alors que c'est de la recherche c'est juste de la recherche appliquée voilà peut-être je je pense il y a beaucoup de choses qu'on peut dire mais je pense que la l'essence c'est c'est qui qui manque pour moi qui manque c'est c'est la pression c'est citoyen à les à les decision makers et pour ça euh je pense que c'est c'est nécessaire de communiquer la science de d'être communiquur chercheur scientifique et communicateurs aussi à les à les grand public et aussi je pense que c'est c'est des de soutenir les financement pour l'attraction de les les gens talent qui sont dans tous les codes de monde parce que c'est un problème global il y a aussi je pense que la solution c'est c'est c'est c'est doit être global peut-être un complément je pense qu' un des points importants effectivement dans tout ce qu'on essaie de pousser dans la recherche c'est d'être audible je pense que c'est vraiment très important c'est que on fait beaucoup de publication on est tous tous porteurs à un moment donné de papier en fait c'est audible que pour une partie de la population qui est finalement toute petite la question c'est comment on rend ce message finalement visible pour le citoyen être capable d'être audible pour tout à chacun et d'aller vers l'autre c'est d'aller vers effectivement ce citoyen que ce soit pas 3 minutes le soir à 23h sur sur une émission sur RT faut pas que ce soit ça sinon c'est pas audible la question c'est comment on rend le message simple digérable et surtout qu'il soit étayé c'est que ce soit étayé quand on quand on quelque chose faut que quelqu'un puisse aller chercher les sources et qu'on leur donne finalement c'est c'est choses très disponibles parce que les 3/4 du temps en fait on a vraiment cette possibilité mais en fait on les gens n'osent pas venir nous voir c'estd qu'il y il y a cette défiance aussi vis-à-vis de la recherche de le citoyen alors on se rend compte que finalement le chercheur quelque chose d'inaccessible très très lointain il a fait des longues études on sait pas ce qu'il raconte et ça me touche pas ça me concerne pas et en fait c'est ce message là qu'il faut qu'on arrive à porter c'est être plus disponible vers le citoyen merci beaucoup bien sur ta suite je suis tout à fait d'accord avec ce qui a été dit forcément donc l'aspect financement l'aspect accessibilité vers le citoyens donc il y a des démarches comme la les portes ouvertes des laboratoires les faites de la science et autres mais il y a aussi autre chose c'est que enfin moi j'enseigne en école d'ingénieur donc du coup on cherche à recruter donc des étudiants les meilleurs qu'on puisse derrière recruter en thèse on se rend compte un peu d'un désintérêt des étudiants vers les matières scientifiques enfin ce qui à l'époque les sciences et techniques étaient quand même une matière on va dire très enfin on était très honoré de d'y accéder maintenant on a une affection des étudiants vers les sciences euh pourquoi il faudrait le savoir parce que on a besoin c'est eux qui feront les ingénieurs les chercheurs de demain nous on est déjà là donc on est déjà convaincu mais c'est vers eux qu'il faudrait convaincre donc commencer par le grand public commencer par les petites classes et cetera donc on a tous donc il y a des choses he qui sont faites il y a le cordé de la réussite des mains à la patte et cetera et cetera intensifier ces choses-là pour redonner pour montrer aux jeunes d'aujourd'hui que les sciences c'est important et leur dire voilà venez parce qu' il y a encore beaucoup de choses à faire dans le climat on le voit bien en médecine il y a encore beaucoup beaucoup beaucoup de travail donc on a besoin de d'esprits neufs qui pourront nous aider à construire bah cette France ou ce monde de demain je vous rejoins sur la question de la diffusion qui passe en ce qui me concerne beaucoup par l'enseignement je ne sais pas si vous enseignez beaucoup moi j'enseigne beaucoup euh il se trouve que que que j'aime ça j'ai beaucoup enseigné et dans le secondaire et dans le supérieur donc je pense que ça passe aussi beaucoup par l'enseignement la diffusion et l'enseignement et puis et pas seulement par rapport à mon parcours personnel mais nous ce qui nous manque beaucoup en SHS ce sont des [Musique] posts vous pouvez pe-être dire votre statut à l'université de Nant pardon votre statut à l'université de Nant vous êtes à l'université de Nant Mo moi je suis à terre c'est pour ça je vous dis dites-le du temps peut-être ouais je je pense qu'on est on a encore 5 minutes bon alors peut-être je sais pas si quelque part on a beaucoup parlé d'attractivité et c'est vrai qu'un des points et je voulais rebondir sur la partie diffusion de culture scientifique et attractivité puce qu'il nous reste quelques minutes comment vous voyez effectivement l'enseignement l'éducation c'est fort c'est vous avez dit dès les petites classe je crois que c'est Philippe qui l'ai dit mais vous en avez parlé aussi voilà dès les petites classes il existe déjà des choses euh vous avez dit il faudra en faire l'analyse mais là c'est un peu comme le climat il faut que on est d'abord en court terme donc déjà des plus vieux par rapport aux petites classes qui n'empêche pas de travailler comme on fait en recherche sur les deux gammes de temps mais finalement des pistes pour améliorer cette attractivité chez les jeunes en particulier qui est quand même lié à cette accessibilité de la science cette compréhension peut-être donner du sens par rapport à ce qu'il recherche je crois que la thématique de la deuxème table ronde en illustre bien mais on on pourrait parler de beaucoup de disciplines qui participeraient à ça mais sur ça et puis il y a un point vous n'avez pas dit dans la question précédente c'est le temps aussi le temps de la recherche par rapport à voilà alors non seulement du temps long pour la recherche fondamentale et cetera mais le temps du chercheur de pour revenir à nos missions à vos missions fondamentales que sont la formation la recherche et l'innovation évidemment sur les trois pieds qui pour moi sont absolument indissociables vous l'avez dit mais du coup comment on arrive à mener ces trois pieds parce que je pense qu'ils s'enrichissent l'un l'autre est-ce que ça vous manque est-ce que non et à cause de quoi donc l'attractivité puis ce fameux temps je sais pas qui veut répondre ou qui veut s'exprimer je vais me lancer tu alors c'est vrai que le temps c'est le maître au mot c'est on va contacter un collègue il va dire si j'ai le temps euh nous-même on va le répondre mais après on fait un métier qui on a la chance de faire ce métier làà parce que c'est un métier où on suit un peu ce vers quoi on veut aller donc on aura jamais le temps de tout faire mais c'est principe même de ce métier làà mais c'est vrai que si mais si je devais faire enfin j'ai pas envie de faire de dire quelque chose de négatif mais je vais quand même le dire malgré moi c'est que on se rend compte au f à mesure du donc j'ai été recruté en 2008 donc là ça va faire 15 ans en 15 ans je me rends compte que les choses ont évolué de telle sorte que je passe beaucoup de temps à faire autre chose que de la recherche [Musique] [Applaudissements] et remplir des tableaux Excel pour justifier quelque chose un truc des tâaches administratif et puis des trucs très bêtes réserver un billet de train quand on peut faire sncf.com valider mon billet de train et je l'ai en 2 minutes mais non il faut remplir sur Nautilus et il nous trouve pas le billet train donc il faut lui mettre les horaires euh non mais je je me dis je profite parce que la caricature c'est que on est obligé d'aller regarder à la SNCF les horaires de train pour derrière les mettre dans l'autilus pour qu'il nous trouve le bon train si je ramène ça à un temps horaire chercheur c'est énorme et là si on pouvait avoir des choses vraiment oùilà rendre ces chosesl tellement simple parce qu'à la fin c'est pas une question de temps c'est aussi une question on va dire plutôt d'efficacité et de nervosité du chercheur on se dit est-ce que j'ai que ça à faire entre guillemets parce que bah à la fin psychologiquement ça on va vers de l'usure donc c'est là où on va perdre en qualité et c'est là où je pense qu'il faut qu'on commence vraiment à se poser là-dessus et se dire un moment est ce que on a intérêt enfin je veux bien comprendre qu'il faut qu'on justifie c'est quand même des financements d'État que nous avons c'est l'argent public donc les gens doivent savoir comment le dépense mais je pense qu'il enfin c'est facile de dire quand on n'est pas dedans mais est-ce qu'on pourrait pas aller vers pouvoir réserver un billet de train à la SNCF directement voilà voilà en tout commentliier voilà ouis effectivement moi je suis je suis effectivement dans cette question de alors on l' un peu moins côté C mais je pense que la vraie ambition c'est d'avoir un temps entre guillemets métal qui soit plus important finalement consacré ce sur quoi on est emploiler c'estàd que c'est vraiment ça l'importance on nous attend sur un certain nombre d'enjeux donc il faut qu'on soit plus efficace et puis l'autre question associé à comment on peut diffuser ce savoir je vous garantis que moi quand je vais dans une école que ce soit une école primaire ou que ce soit au lycée je fais ça de temps en temps les gens vous regardent mais en fait les jeunes vous passez pour un vieux finalement moi je suis pas très très vieux mais vous passez à chaque fois pour un vieux quand vous envoyez un doctorant 1 heure dans une école je vous garantis que vous avez un panel de gens en face de vous qui seront des futurs ingénieurs chercheurs qui auront envie dans tous les cas de faire des sciences parce qu'ils auront vu que c'est c'est pas si loin que ça quand vous Z dans un lycée et que vous allez voir quelqu'un qui est qui a 27 ans qui vient de finir sa thèse et qui vient effectivement dans une terminale c'est dans 8 ans 9 ans donc c'est pas très loin ça ça paraît accessible quand vous en avez 50 les gens vous regardent ou là là c'est très très loin puis avant qu' il colle pas au truc quoi voilà je pense ça c'est important c'est qu' on arrive à finalement rapprocher finalement cette question de recherche au plus proches parce que les générations de demain c'est eux qui feront la transition énergétique et écologique mais je je rebondit complètement sur ce que vous avez dit avant parce que en fait généralement justement moi je suis en train de de dire des fois à des étudiants de Master non mais la recherche c'est top parce que eux ils ont une vision de la recherche en fait effectivement c'est quelqu'un qui passe son temps à chercher des financements qui ne travaillent plus à la paillasse enfin c'est c'est des gens qu'on ne voit plus maniper qui font des tâches administratives à perte de vue bon après il me voit travailler moi et le nombre d'heures que je fais pour espérer un jour avoir un poste et là effectivement il n'y a pas de poste donc on on choisit aussi ces plans de de carrière comme ça donc en fait je pense que l'attractivité elle vient aussi de la vision qu'on a déjà aujourd'hui de la recherche avec des personnes qui font énormément d'heures qui qui font énormément de travail administratif et du coup qu'il faut voilà il faut là redorer un peu peut-être le blason des chercheurs pour donner un peu plus envie c'est sur le métier de chercheur en complément du métier sciences quoi en fait en métier de chercheur merci euh je pense qu'il y a aussi une étape dans la carrière quand quand on était jeune et très très très très dur pour continuer dans la recherche après le 2e postoctal les 3e le 4e et et je pense que là on perdre beaucoup de des talent ça c'est c'est une c'est une étape qui qui c'est définitive beaucoup des des amis beaucoup des gens euh sortent la la science et je pense que euh il doivent euh être une plus plus d'opportunités dans cette étape euh je pense que la création de postes de recherche sont très importantes he et là c'est un point où on perd talent les talent de recherche merci à vous parce que merci vraiment beaucoup d'une part pour vos témoignages de parcours puis de par les sciences puis aussi de vos témoignages de constat aussi c'était important d'échanger à la fin plus peut-être sur des points en dehors de ce témoignage plus préparé sur vos parcours et sur le contenu merci beaucoup je pense qu'on on peut les applaudir merci merci je vous propose avant l'arrivée du président de la République de faire une pause de 5 minutes comme ça on fait une petite coupure et je crois qu'il arrive d'ici 5 petites minutes d'ici là merci à vous mesdames et messieurs votre attention s'il vous plaît je vous invite à rejoindre votre place merci [Musique] tu peux m'apporter de monsieur le Président de la République madames et Messieurs les ministre madame la présidente de la commission culture de l'Assemblée nationale Mesdames et Messieurs les parlementaires Mesdames et Messieurs les académiciens mesdames et messieurs en vos grâes et qualités chers amis je suis très heureux de vous accueillir ici après les travaux que vous venez de conduire pour parler de sciences de recherche d'innovation d'abord parce que nous nous retrouvons au terme d'une année faste pour la science française je pense évidemment à nos prix Nobel je pense aux équipes qui à leur côté ont été ainsi reconnu et à plusieurs de nos organismes après les récompenses des des années passées ceci montre si besoin était de le rappeler que la France est un grand pays de recherche et doit le demeurer néanmoins on pourrait se dire pourquoi s'empresser de parler de recherche en cette fin d'année alors que le monde qui semble y avoir TANT de priorité et tant d'urgence parce que je pense que parler de recherche de science est une priorité du pays encore plus aujourd'hui qu'hier et que garder le cap plutôt le préciser prendre des décisions aujourd'hui pour le présent mais aussi un futur proche ou un futur lointain est absolument indispensable tant la période que nous vivons montre le rôle essentiel que la science la recherche joue pour notre pays et plus largement pour notre Europe et pour le monde au moins à trois égards à mes yeux le premier c'est que en soi la science la recherche de la vérité la volonté de bâtir un un progrès collectif de la connaissance et du mieux vivre société est une valeur intrinsèque et doit retrouver sa place de valeur intrinsèque dans la société qui est la nôtre nous l'avons vu au moment de la pandémie parce que ça a été sans doute le moment de simplification si je puis dire le plus extrême où chacun de nos compatriotes guettter les informations et l'avancée de la connaissance pour comprendre un virus qui changeait leur quotidien puis la découverte d'un vaccin qui allait per permettre de retrouver la liberté mais ce cette période fut comme la métaphore de ce qu'est parfois dans un temps plus long le rapport à la science et à la recherche et nous avons aussi vu combien dans nos sociétés ce rapport pouvait être bousculé par des relativismes nouveaux et donc se battre pour la science la recherche aujourd'hui c'est se battre aussi pour des éléments fondamentaux de not de notre notre société de la capacité à bâtir de la vie possible et au fond un humanisme éclairé c'est-à-dire des avancées scientifique technologique mais aussi des avancées philosophiques une manière de la concevoir dans la société c'est pourquoi j'y reviendrai à plusieurs reprises mais je ne sépare pas ici les sciences et je considère que en particulier les sciences humaines et sociales ont à éclairé l'avancée de la technologie ou des sciences dites plus dures pour pouvoir cheminer justement ensemble dans la société ce ce premier combat pour la science et la recherche est absolument fondamental je le disais qu' vient de l'éclairer pour attirer de plus en plus de jeunes à le rejoindre et il est dans un monde où le relativisme a gagné de plus en plus de place et où le grand risque est en quelque sorte une forme de de démantelllement de l'autorité académique et scientifique parce qu'alors la société ne placerait plus s investissement collectifs ou sa croyance humaniste dans les bons endroits et alors la société n'avancerait plus droit je crois pour citer l'un de mes maîtres que la légitimité et l'autorité que plusieurs d'entre vous avvez dans cette salle et je le dis avec beaucoup d'humilité en ce qui me concerne vient du fait que vous avez lu plus de livres et ça représente quelque chose d'un ordre du savoir d'une légitimité reconnue par les pères qui permet ensuite de mener une recherche mais de dire aussi dans la société des choses qui ont un poids une valeur ensuite parce que la science la recherche permett de bâtir la croissance d'une société par l'innovation et et c'est un élément très important c'est un élément très important parce que nos sociétés vivent une équation hyper contrainte nous sommes des démocraties et des sociétés matures qui avons une force c'est un modèle social édifié à travers le temps généreux et des sociétés qui vieillissent et qui ont face à elle des investissements massifs à conduire pour accompagner le vieillissement de la population la digitalisation de nos sociétés faire face au réchauffement climatique au troubles géopolitiqu il n y a qu'un moyen de répondre intelligemment à cette problématique c'est de créer plus de richesse pour pouvoir l'allouer sur ses priorités il y a pas de société de la décroissance possible avec le modèle social qui est le nôtre et donc nous sommes dans des sociétés qui devont tout à la fois nous décarboner être plus sobre en consommation d'énergie faire face à leur vieillissement faire face à une géopolitique qui suppose de continuer à nous réarmer et être dans la compétition des grands défis très consommateurs de capital de l'espace à l'intelligence artificielle et ailleurs le seul moyen de le faire c'est de continuer de réformer je crois que que compris les réformes impopulaires prises cette année travailler plus longtemps quand on vit plus longtemps c'est ce qui permet d'ensuite de fin de créer plus de richesse et de financer la science donc je suis cohérent dans mon approche et on peut pas ensuite déplorer des conséquences dont on aurait chéri les causes et je pense surtout que c'est en innovant et en créant plus de richesse qu'on peut financer tout cela et à cet égard la science la recherche joue un rôle absolument fondamental pour nos sociétés encore plus vital que dans des sociétés de rattrapage dans des sociétés dont les modèles économiques en quelque sorte leur donnent plus de souplesse et donc on a besoin de continuer à chercher pour créer pour inventer pour ensuite déployer des innovations de plus en plus fortes et puis enfin c'est un enjeu fondamental de souveraineté et nous sommes de plus en plus confrontés là aussi à une géopolitique non coopérative de la connaissance qui est je dirais une recomposition accélérée du monde dans lequel nous vivons je souhaite je me bat pour queon continue à avoir une science ouverte vivant sur la coopération l'ouverture entre les chercheurs quels que soient les troubles géopolitiques mais regardez ce qui se passe dans le monde où nous vivons on a vu au moment de la pandémie pour la première fois depuis bien longtemps de la non coopération académique venant du Grand Est non partage d'information sur certaines données on voit en ce moment même y compris entre des chercheurs qui coopéraient et qui avaient très bien coopéré en guerre froide des fins de coopération du fait de la décision de la Russie avec nos propres chercheurs dans beaucoup de domaines et surtout et plus encore quand on parle de quantique d'intelligence artificielle on a une compétition géopolitique qui va structurer la souveraineté qui est la nôtre si nous n'avons pas certaines briques de savoir d'innovation et de technologie il est fort à parier que nous serons en dehors des grandes avancées exclus de celles-ci relégué peut-être et qu'au fond sur ces domaines comme aussi sur celui de l'exploration spatiale se joue là des éléments véritables de notre souveraineté d'aujourd'hui et de demain et donc pour ces trois raisons au moins je considère que parler de connaissance de science de recherche est absolument indispensable parce qu'on parle des priorités plutôt des des fondations du soubassement des priorités de ce qui fait une nation son indépendance et la capacité à dessiner son avenir c'est cela qui justifie que nous avons durant ces dernières années profondément réinvesti sur notre éducation nationale notre enseignement supérieur et notre recherche et qui a une cohérence au fond derrière tout cela consolider les savoirs nous battre contre les déterminismes et les inégalités les test PISA ont encore montré pour le collèges qu'ils étaient très présents et donc du redoublement des petites classes CP de la du choc des savoirs au collège qui a été présenté par le ministre il y a deux jours la transformation de notre orientation scolaire la réforme du lycée professionnel du premier cycle universitaire et cetera c'est un continuum qui tient sa cohérence par la volonté de remettre le savoir la transmission des savoirs au cœur de la vie de la nation et par l'investissement et les transformations que nous voulons continuer de conduire sur l'enseignement supérieur et la recherche une volonté justement d'améliorer là aussi collectivement notre système pour les finalités que je viens d'évoquer alors à cet égard si je devais faire un bilan rapide et lucide plus lucide possible la place où je suis on a toujours tendance à essayer de de défendre tout ce qu'on a fait je suis toujours l'ardent défenseur de l'action de l'exécutif j'essaie là aussi d'être cohérent mais si on regarde lucinement les choses je le disais en félicitant nos prix Nobel nos Méda field et cetera on est une grande nation de recherche président et président d'organismes de recherche qui sont là le sa il porte l'excellence avec nos universités nos CHU de la recherche française nos académiciens ici présents le savent aussi au combien néanmoins nous avons vécu des moments difficiles ces dernières années aussi je peux pas vous dire que le fait que la France a guetté la découverte d'un vaccin et qu'elle l' cherché chez les voisins fut le signe d'une formidable santé et justifie quelques triomphalisme de notre part alors certes certes vous pouvez se dire c'est dans les deux sociétés qu'il avait découvert il y avait un français c'est vrai moderna et certes je dirais plus encore parce que il y a une forme d'étrange défaite le principe même de la RN messager ce sont des Français d'ailleurs primé pour cela qui l'avait découvert la question c'est comment à un moment donné on a perdu le fil et on a pas réussi à garder chez nous en tout cas pour pour être au cœur de cette compétition et de cette excellence c'est NAC symptôme et je veux pas ici résumer tout à un vaccin les choses sont bien plus complexes multifactorielles que cela néanmoins si j'essaie de faire le bilan de nos difficultés de ce qu'on a commencé à corriger et ce qu'il nous faut faire parce que c'est un peu ça l'objectif euh nous avons pendant plus de décennies eu un désinvestissement trop important sur notre recherche qui s'est traduit d'ailleurs par des reculs dans plusieurs disciplines sur les publications des classements qui se sont dégradés et donc si je devais regarder les difficultés structurelles qu'on a trouvé en 2017 c'est d'abord un sous-investissement chronique dans notre recherche je pas ici à chiffre mais les rémunérations de nos chercheurs étaient inférieur de 37 % à la moyenne de l'OCDE les crédits de l'agence National de la Recherche avait diminué de 38 % entre 2010 et 2015 et nous avions un taux de financement de l'ordre de 10 % avec ces chiffres là il est difficile de ne pas engendrer beaucoup de frustration ensuite on a av le passé doit être partiellement corrigé une organisation notre recherche trop complexe trop cloisonné souffrant de procédure administrative trop lourd et chronophages sur ce sujet je dirais que le passé peut être encore conjugué au présent pour partie et un lien net trè maladie si je puis dire structurel un lien nettement dégradé entre recherche et innovation ce qui est historiquement une faiblesse française malgré les efforts faits par les lois à tous les travau sur la valorisation ce que plusieurs universités organismes avaient essayé de bâtir quatrièmement une tendance au jardin à la française et l'absence de différenciation des parcours des universités et des organismes qui fait que en quelque sorte en période de moyens limités il y a eu un peu un moy des moyens limités pour tout le monde parfois sans discernement et en touchant davantage la compétitivité des équipes qui étaient le plus soumise à la compétition internationale et au fond maladie du système là aussi je conjugueraai pas totalement la mal a dit au passé qui fait que on demande tout le temps tout le temps des rapports à des observatoires à des systèmes d'évaluation mais on en tire à peu près aucune conséquence puis le dernier point une insuffisance très forte du financement privé qui est lié qui est le fruit de la désindustrialisation française plus rapide que chez beaucoup de nos voisins et de sa sectorisation qui fait que euh les les forces économiques françaises sont plutôt dans des domaines qui vont moins chercher de la Red et le fait aussi qu'en structure la France a moins de PME deti dans les secteurs qui demandent beaucoup de recherche et des grands groupes qui avaient eu tendance plutôt à internaliser cette recherche et à moins travailler avec les acteurs de la recherche française si je devais la cavalcade définir un peu les grandes difficultés de notre recherche euh qui faiblesse qui s'était accumulé depuis 20 ans c'est à peu près ça la France est ainsi passée du 6e au 9e rang entre 2005 et 2017 en terme de volume mais de qualité des publications le top 1 % et même si les indicateurs sont toujours imparfaits nous étions aussi un pays qui avait le plus reculé dans les dernières années sur ces sujets avec insuffisamment aussi de participation et de candidature au grand projets de recherche européen et insuffisamment de de de grandes structures présentes dans les classements internationaux type shanghï ou autres alors depuis 6 ans on a essayé de corriger les choses et je veux vraiment saluer le travail de de Frédéric Vidal et puis vir taillot et avec elle l'ensemble d'entre d'entre vous et on a partiellement corrigé les choses d'abord on a je crois collectivement renforcé nos sites universitaires avec la loi ore accélérer la logique d'investissement sur les sites universitaires qui avait été lancé depuis 10 ans en s'appuyant là sur la réforme qui avait été faite en 2008 en renforçant en accélérant le renforcement des sites tels que saclé PSL exmarseille université et en s'appuyant sur la la maturation de la dernière décennie il y a eu vraiment une phase d'accélération qui a permis une logique de site encore plus forte et ça c'est une dynamique qui a payé ces dernières années on l'a vu avec une amélioration dans les grands classements internationaux ensuite on a engagé de vrais moyens publics au service de la recherche pour inverser la tendance de fond quand je dis ça on a rattrapé pas du tout surinvesti parce que j'entends parfois les débats peut y avoir pas dans cette salle mais plutôt à l'extérieur la loi de programmation de la recherche a été promulguée en décembre 2020 alors elle est insuffisamment prise en compte dans les classements parce qu'il y a toujours un effet de retard 2 ans elle commence à se décliner en 21 mais elle apporte sur sa trajectoire donc 25 milliards d'euros de plus dans notre recherche sur 10 ans et c'est un rattrapage qui nous ramène aujourd'hui un niveau comparable sur la partie publique à États-Unis Royaume-Uni on est encore dans la partie publique largement derrière par exemple mon voisin allemand qui continue d'investir plus que nous en recherche en recherche publique en enseignement supérieur et ça c'est qu'il nous faut avec cette trajectoire et ces clauses de revoyure rattraper euh le cœur de la différence qu'on a en terme de financement par ce que je disais il reste sur la partie privée où là on est beaucoup moins important que les Britanniques ou les Américains par exemple et ça c'est vrai de la recherche comme de l'enseignement supérieur et on dépense par exemple beaucoup plus par étudiant d'un point de vue par public que chez beaucoup des anglo-saxons mais au total on a moins d'investissement parce qu'il y a beaucoup moins d'investissement privés et sur la recherche c'est pareil donc là on a une on a cet élément à rattraper mais enfin on a des d'ors et déjà des effets de ce réinvestissement historique de manière microéconomique qui sont là encore je le dis un rattrapage je considère pas qu'on est au bout du chemin mais on a plus dans notre cherche dans notre pays des chercheurs embauchés à moins de de Smic ce qui était beaucoup le cas avant 2017 euh on a eu 20 % de revalorisation environ avec ce qui a été fait ces 5 dernières années en début de carrière on a plus de 1000 nouveaux postes de docte qui ont été créés des hausses de 15 % des moyens de fonctionnement fléchés vers nos laboratoires des chaires de jeunes chercheurs qui sont aujourd'hui beaucoup plus nombreuses et mieux environné avec 400 nouveaux postes et 49 % de chercheurs recrutés à l'étranger ce qui est là aussi une inversion de la tendance qu'on avait connu durant les 15 20 dernières années l'Institut Pasteur l'Institut imagine par exemple on pu aussi et su attirer des talents internationaux avec un investissement historique dans les talents et les infrastructures ce qu'on a aussi su faire commencer à faire dans certains domaines je pense calculateur ha performance exasc et à quelques autres deuxème ça c'était l'autre élément important sur lequel je voulais revenir ce qui avait été fait troisème élément qui a été corrigé on a relancé une politique sectorielle d'innovation qui s'appuie sur les forces de notre recherche et donc cette dernièrees année sur l'intelligence artificielle sur le quantique sur la biologie la santé on a lancer je suis pas exhaustif mais des stratégies sectorielles qui je crois ont remis des moyens et ont permis d'améliorer le lien recherche fondamentale recherche appliquée développement et innovation le plan sur l'intelligence artificielle on a été l'un des premiers en Europe puis après on a essayé surtout ce qu'on pouvait de l'européaniser mais avec les TR Ia les investissements dans les chaires de recherche notamment certains d'entre vous en sont d'ailleurs la preuve on a bâti aussi une vraie dynamique autour de INRIA start-up studio notre stratégie sur le quantique lancé D21 qui a permis l'émergence dans les 2 ans d'un vrai écosystème de start-up je pense le plus solide aujourd'hui d'Europe continentale à coup sûr et l'un des deux meilleurs d'Europe mais on est très loin de la compétition avec les Américains et les Chinois pour le moment et puis on a lancer une stratégie santé innovation on investit 7 milliards et demi d'euros et qui a permis de consolider les UHU de développer des biocluster annoncé de travailler avec nos CHU lincerme et cetera on a consolider le travail avec la banque publique d'investissement les organismes de recherche et les universités et démultiplier cet effort avec France 2030 qui a permis dans le cadre de cet investissement total de 55 milliards d'euros d'avoir 13 milliards d'euros supplémentaires sur la recherche et l'enseignement supérieur à travers une quarantaine de programmes et équipements prioritaires de recherche les fameux PEPR dans une grande variété de domaines qui vont de de de l'endométriose à l'hydrogène et j'aurai l'occasion d'y revenir et donc tout ça fait qu'on a beaucoup amélioré quand même dans plusieurs sujets la capacité à innover à travers ses politiques sectorielles qui vient s'appuyer sur le substrat d'interdisciplinarité de recherche fondamentale et de la solidarité de notre recherche historique les organismes de recherche ont commencé aussi leur m avec les universités les CHU les écoles pour là aussi bâtir davantage de partenariat avec les start-ups et avec le monde économique ça c'est ce qu'on a essayé de corriger ces dernières années je parle de moyens d'effet de structure de dynamique à la fois nationale et de site maintenant je pense qu'il y a encore beaucoup de choses qui ne sont pas satisfaisantes d'abord et ça revient de partout de manière très claire on vient à nouveau d'en parler notre organisation collective n'est pas un élément d'efficacité et je pense nous pèse nous avons une sp spécificité française qui tient à la coexistence de plusieurs institutions de différentes natures des organismes nationaux de recherche des universités des grandes écoles des établissements d'enseignement supérieur qui conduisent chacun leurs travaux avec une coordination un partage des tâches qui fait encore parfois défaut et à l'échelle de la nation ce morcellement désordonné nous prive de nous concentrer sur de grands défis partagés nous empêche parfois d'être suffisamment réactif en cas d'urgence et diminue notre capacité euh parfois être attractif aussi dans le monde ensuite on a un système qui est trop peu lisible et qui parfois gaspille les énergie par trop de bureaucratie rampante et ça c'est très clair il y a on a remis des crédits publics on a améliore les choses on na pas encore assez à mes yeux mais surtout on mange énormément du temps de recherche par de la bureaucratie et de la complexité administrative mais qui est le fruit de notre organisation je veux dire tous ici dans cette salle nous sommes les codépositaires de cette bureaucratie on peut pas chérir la complexité et les éléments de structure que chacun défend quand il parle pour lui-même et déplorer la bureaucratie qu'il engendre et aujourd'hui c'est vrai qu'un chercheur dans une UMR doit dialoguer avec plusieurs interlocuteurs administratif remplir un dossier dans un format sur un logiciel quand il s'agit de l'université un autre quand il s'agit de organisme de tutelle recommander recommencer sur une 3è ou une 4e si il fait un projet de recherche avec un un tiers donc on a une superposition des tutelles des gestionnaires qui rend la vie complètement impossible et qui génère cette bureaucratie c'est de la perte de temps c'est de la perte de de lisibilité c'est de l'inefficacité aussi du coup des évaluations et c'est ce qui fait que même si on augmente les moyens même si on va plus vite et cetera on a des équipes qui passent un temps considérable à à faire au fond du dossier administratif pour avoir du programme de recherche qui leur permet de vivre et ça c'est vraiment du du gaspillage de tempant de chercheurs et d'argent public parce que on ne parle que d'argent public c'est de l'argent public qui prépare les appels à projet où instruit les choses c'est de l'argent public qui finance au niveau local la réponse à ses projets puis ensuite qui va regarder et déplier les choses les instrire c'est fou et c'est quand même fou que collectivement avec autant d'intelligence embarqué on arrive à générer ça là je le dis pour nous tous donc on devrait là faire un un acaton comme on dit maintenant se dire autour de la table avec l'intelligence artificiel et beaucoup de choses on devrait pouvoir craquer ce truc c'est c'est fau alors on a fait des rapports très compliqués il y a la ministre a demandé un rapport à Monsieur gilet des travaux qui ont été menus par l'Académie des Sciences bon mais la vérité c'est que tout ça d'ailleurs devrait spontanément se faire en vrai moi je le dis je l'assume hein mais je pense P que on devrait derrière le faire beaucoup plus simplement beaucoup plus fortement et ça c'est le fruit donc d'une trop grande complexité en terme organisationnel et c'est le fait qu'on a mis au fond l'appartenance à des structures et les statuts devant l'efficacité de fonctionnement et puis on n pas été au bout d'une maladie structurelle que j'évoqué tout à l'heure c'est-à-dire qu'on a mis plus d'argent on a été plus vite sur beaucoup de sujets mais on finance encore beaucoup trop des projets et pas assez des équipes et on finance encore beaucoup trop sur des temps courts parce qu'en fait on ne tire toujours pas à ces conséquences des évaluations et ça c'est une réalité et la maladie de l'évaluation que j'évoqué ù c'est ces faibles conséquences tiré ça reste vrai aujourd'hui faut être clair et puis nous avons pas réussi complètement encore à aller au bout de la maladie sur le financement privé du coup maintenant que faire pour regarder l'avenir et ensemble le bâtir alors d'abord j'ai souhaité assumer complètement ce que je vous dis depuis tout à l'heure et mettre clinement la science au cœur de nos décisions c'est pourquoi j'ai pris la décision d'installer un conseil présidentiel de la science installé aujourd'hui alors jeici vous rassurer ça n'a pas vocation à avoir le rôle que le le conseil scientifique a joué pendant l'épidémie Jean-François même si évidemment il y aura des missions de prospective et des et des éléments de recherche ça n'a pas vocation à se substituer à nos académies cher Alain qui continuent de nous alimenter qui ont leur histoire leur rayonnement leur prestige et que je veux encore associer davantage à la décisions mais c'est permettre au moins une fois par trimestre d'échanger en toute liberté euh avec moi pour pouvoir nous dire ce qui va ce qui ne va pas nous aider à voir les émergences qu'il nous faut commencer à penser euh de manière très libre aussi alerter sur des dysfonctionnements essayer de bâtir des projets nouveaux et essayer de d'aller sur des éléments beaucoup plus de rupture indépendamment évidemment des politiques publiques qui sont à décider ou de ce qui est la vie normale du gouvernement et de ce que porte la ministre de ce que les organismes décident ou autres donc ça n'est pas un élément de substitution de concurrence avec les organismes de recherche ou les académies bien au contraire mais au fond vers où concentrer nos efforts sommes-nous au niveau sur les sujets émergents prenons-nous le bon chemin et cetera et cetera avec liberté de parole et méthode l'objectif est qu'au plus haut niveau ce conseil met dans l'orientation l'alerte et le suivi des décisions prises ensuite je veux qu'on puisse prendre en en matière de pilotage d'organisation de mise en œuvre de notre politique de recherche plusieurs éléments de de clarifications qui sont indispensables et en effet le au-delà de la science au cœur de nos décisions le deè principe c'est la clarté dans le pilotage de nos organisations j'ai décrit ce qui ne fonctionnait pas et et je pense que pour se faire il nous faut et pour moi le bon pas de temps ce sont les 18 prochains mois c'est-à-dire que là il nous faut finir de les propositions on a le rapport JD qui est une première étape j'y reviendrai on a plusieurs autres jalons dans les mois qui viennent faut commencer pour la rentrée prochaine de faire tout ce qu'on peut sur les choses mais pour moi d'ici à 18 mois il faut qu'on ait sur tout ce que je vais dire essayer d'avoir mené la transformation 18 mois me semble réaliste et ambitieux mais je pense que c'est indispensable je le disais tout à l'heure parce que aller plus vite c'est éid évidment irréaliste ou ce serait à mes yeux impossible aller plus lentement c'est prendre le risque de décourager toutes celles et ceux qui veulent les croire dans ces transformation et le règlement des problèmes que j'évoqué et et c'est le risque de de l'enlisement mais je pense queon a mené des transformations que parfois par le passé on n pas réussi à mener ensemble dans la clarification du rôle et donc de nos organisations la première c'est c'est au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche de créer une vraie fonction de pilotage et de stratégie une fois que j'ai dit ça ça n'est pas qu'un mot dans ma bouche c'est une fonction que l'administration centrale historiquement c'est très mal faire parce qu'elle n'a pas été conçu pour cela il est vrai c'est vrai pour le ministère de l'enseignement supérieur de la recherche c'est vrai pour beaucoup des ministères qui de plus en plus font la tutelle d'opérateur parce que quand vous avez habitué les gens les organismes les admin ration au fond a décidé à faire du contrôle à priori il est très difficile de les emmener à faire de la stratégie du pilotage et de l'évaluation sont pas les mêmes talents donc il faut reformer les choses profondément les accompagner et si on regarde avec honnêteté ce qui a été fait après la réforme de l'autonomie des universités de 2008 le fait que très peu de conséquences a été tiré sur l'administration centrale fait que nous avons très peu fait de l'autonomie en vrai je reviendrai mais j'avais la chance d'être avec France université il y a quelques jours on parlait de nos fameux compes produit beaucoup de sigles collectivement donc contrat d'objectif de moyens de performance c'est ça c'est vrai que quand on regarde en vrai ce qu'avec ces contrats on pilote comme vraie dépens au total on envie de se dire les gens qui sont prêts à les préparer à les documenter puis à les évaluer ce sont des héros c'est les les meilleurs compes président qui est avec moi c'est 08 ou 1 % du budget de l'université objectivement on fera croire à personne que ça s'appelle de l'autonomie pas vrai donc ça veut dire qu'on a pas pris les bonnes décision et qu'on a on doit pas rester au milieu du gay donc ça c'est un vrai travail une tutelle efficace elle sait définir les priorités et le ministère est celui qui doit agréger les éléments d'interdisciplinarité être capable d'être un interlocuteur qui oriente stimule questionne ces grands opérateurs comme ces universités lance les évaluations et en S c'est en tirer les conséquences derrière ce premier pilier de la clarification il y a évidemment la fonction de l'évaluation je souhaite que vraiment et ça c'est des travaux que j'ai demandé à la ministre et je sais combien il y croit on simplifie les systèmes d'évaluation on en réduise drastiquement le nombre et la fréquence mais que on bâtisse un consensus pour en tirer vraiment les conséquences aujourd'hui une mauvaise évaluation n'a aucune conséquence quasiment sur une équipe de recherche ça veut dire que collectivement si on veut qu'il y en ait moins faut qu'on accepte de se dire que sur une équipe de recherche qui a une mauvaise évaluation on accepte de la fermer mais qu'à l'inverse une équipe qui a une bonne évaluation on sait lui faire confiance et lui donner un financement d'équipe de 3 ans 5 ans qui va lui permettre de ne pas aller chercher des projets se concentrer sur sa recherche fondamentale ou sur la recherche de grands projets européens ou de contrats partenariots et cetera deuxème pilier l'évaluation 3ème élément nos organismes nationaux de recherche je souhaite que nous réussissions à transformer nos grands organismes nationaux de recherche en de vraies agences de programme à ce titre chaque agence doit être de plus en plus stratège dans son domaine et participer à la définition de thématiques de recherche prioritaire organiser la veille scientifique pour l'ensemble des chercheurs de son domaine de compétenence interagir avec les homologues européens internationaux et veiller au développement des infrastructures de recherche chaque onr transformé en agence ainsi un vrai mandat et disposera des ressources pour piloter les programmes qui lui seront confiés et sur les grands défis du temps nous allons ainsi vers un principe de spécialité par agence de programme même si on le sait des agences qui sont plus généralistes que d'autres climat biodiversité société durable CNRS en lien naturellement avec l'Ifremer pour les océans avec l'IRD pour le développement durable pour n'en citer que quelques-unes et illustrer la nécessaire coordination de nos forces agriculture alimentation durable forêt ressources naturelles associé pour l'inrae énergie décarboné CEA numérique logiciel à l'ineria santé à l'inerne en lien étroit avec nos CHU composant au système et infrastructure numérique au CA spatial naturellement auoknes et cetera et cetera agence de programme veut aussi dire capacité à oser davantage et à laisser toute la liberté académique au meilleur et savoir encore mieux accompagner toutes les équipes d'excellence émergentes ce que nous n savons pas encore assez faire aujourd'hui les évaluations récentes le montrent les agences seruront aussi un mandat fort et des moyens pour les encourager je sais que c'est votre volonté à la prise de risque à aller vers des recherches plus disruptives des innovations de rupture préparer les grands programmes de recherche de demain et donc permettre justement au fond d'accompagner dans la durée des équipes d'excellence que vous aurez préparé sélectionné et à qui vous donnez plus de visibilité et de profond fondeur de champ c'est une vraie révolution dans l'approche c'est une vraie révolution dans l'organisation mais j'y crois je pense que c'est ce qui nous permettra d'être véritablement compétitif et d'aller au bout de cette logique alors on dira légitimement dans ce contexte là que deviennent les universités justement les universités doivent évoluer pour prendre une place centrale en tant que chef de fil pour organiser gérer la recherche scientifique de leur territoire si la prospective la définition des programmes nationaux sont majeurs la recherche existe dans un continuum essentiel et qui se fait dans une logique de cite enseignement formation recherche dialogue avec la société le monde socio-économique responsabilité sociale environnementale là aussi rôle avec les homologues à l'international lien avec la clinique quand on parle de nos centres hospitalau universitaires et ces liens cette logique à la fois de site de pluridisciplinarité est absolument essentielle et c'est au niveau des universités que ça se joue et avec les universités au niveau des sites des pôles universitaires que nous souhaitons continuer de renforcer construire son identité sa politique scientifique sur un site développer ses collaborations avec les entreprises et là aussi un formidable enjeu et c'est cette ce dialogue permanent cette tension permanente entre une politique nationale et une priorité locale et donc ça c'est ce que nous voulons installer véritablement et à terme sur chaque site universitaire on doit pouvoir avoir un gestionnaire unique suite aux échanges locaux qui devra être défini pour chaque unité en rendant pleinement responsable de l'accompagnement administratif de chacun des chercheurs et sans rentrer dans les détails nous allons amorcer un vrai effort de simplification dans le poids des procédures administratif pour nos chercheurs là dès maintenant avec un pilotage local des équipes et une évaluation réorganisée et donc c'est par cette logique de site qu'on créera plus d'autonomie réelle et sur surtout plus de simplification de gestion ce qui n'enlève rien à la qualité de la science qui continuera à être fait dans ce dialogue avec les organismes de recherche la gestion des paires avec le dialogue national qui continuera de se faire régulé par les paires mais qui permettra d'avoir une vraie efficacité sur une logique de site et de simplifier infiniment la vie des équipes plus fondamentalement ça explique que nos université renforce leur autonomie développe leur capacité à opérer cette gestion et que nous construisions ensemble les moyens de cette pleine responsabilité pour ça il faut avancer sans tabout et c'est ce qu'il faut faire dans les prochains mois pour le préparer on en a parlé avec France université c'est-à-dire regarder les enjeux de gouvernance de modèle économique et en effet bâtir des vrais contrats d'objectifs de moyens et de performance avec des financements beaucoup plus incitatifs et moi je souhaite que les universités qui y sont prêtes et qui veulent fassent des propositions les plus audacieus et permettent de gérer la ressource humaine qui sont sur leur site avec une vraie logique de délégation de cette fonction et on peut tout à fait avoir et ça va au-dessus je sais parce que j'ai un mot la ministre m'a interdit de prononcer le mot statut je disais tout à l'heure au Conseil présidentiel vous savez des ministres pour qui j'ai beaucoup de d'affection passe toujours avant ce que je vais dire pour voir s'ils sont d'accord ou pas parce qu' après c'est eux qui vont le faire et alors vraiment m'a dit si vous dites que vous avez changé le statut d'abord j'ai dit dans la mission à Monsieur gilet qu'on allait pas le faire là ça va être tout de suite la bronca tout le monde va se mettre en travers on arrivera rien à faire bon donc j'ai pas dit qu'on allait former les statuts mais à la fin des fins qu'est-ce qu'on veut on veut que vous puissiez vous puissiez former recruter garder les meilleurs chercheurs au monde et les attirer on veut que ça puisse se faire dans une très grande liberté académique et donc que ce soit entre pères que ce soit décidé mais après on veut quand même simplifier la vie de tout le monde et que ce soit au niveau des équipes que les choses se décident avec beaucoup plus de liberté et moi je suis incapable de dire au fond s'il faudrait 100 % de temps de recherche pour la même personne tout au long de sa vie et c'est sans doute une stupidité absolue notre système tout ça parce qu'il est rentré à 25 ans dans un système et peut-être que cette même personne elle aura à un moment donné envie de faire un peu plus d'enseignement peut-être que dans son équipe les collègues lui diront bah on va les choses selon les disciplines selon sa vie ces choix font qu'on a peut-être envie un moment de faire plus d'enseignement plus de recherche plus de clinique diable les statutes ne sont pas des protections aujourd'hui ce sont devenus des éléments de complexité donc moi je vous invite très sincèrement vous êtes beaucoup plus intelligent que moi tous dans cette salle allez changer vous-même à mon avis c'est le meilleur truc à faire c'est-à-dire que il faut préserver du temps de recherche pour les gens qui sont très bons qui en ont envie ou autre se dire d'ailleurs qu'à mon avis pour les très bons chercheurs moi je parle sur le contrôle de gens qui font ça j'ai beaucoup d'admiration il y en a qui considèrent que l'enseignement nourrit leur recherche et et et moi je crois vraiment que on a une approche et et on a en quelque sorte sur ce sujet des guerres de tranchée qui sont d'un autre âge et donc je pense que continuer à donner plus de moyens ce qu'on va continuer de faire et j'en serai le garant devant vous donc on gère pas la pénurie avec la réforme que je vous propose parce qu'on réinvestit on a cette programmation et je vais y revenir je veux qu'on continue à mettre davantage mais si on veut simplifier nos structures vous aider à vous à terrasser la bureaucratie faisons des vraies agences de financement qui arrête de gérer directement les personnels faisons des vraies universités autonomes avec des logiques de site et ayons des équipes qui sont gérées au niveau d'un site mais après avec de la possibilité de bouger de l'un à l'autre et donc de la fluidité de la mobilité nationale selon les équipes et de la mobilité interdisciplinaire beaucoup plus qu'aujourd'hui ça m'a été dit tout à l'heure parce que la logique du statut vous trompez pas elle crée de la rigidité interdisciplinaire aujourd'hui et créons cette liberté et donc moi je crois en tout cas que ce qu'on a en train de se dire c'est bon pour les universités parce que au fond ce que je leur propose c'est d'ici à 18 mois d'ouvrir l'acte 2 de l'autonomie et d'aller vers la vraie autonomie avec des vrais contrats pluri-annuels où on a des des une gouvernance qui est réformée vous avez les moyens de vous engager en tant qu'université et collectif universitaire sur des objectifs où ils sont discuter sur lesquelles vous vous engagez et à l'issue du contrat où ils sont évalués et vous vous avez de la visibilité et ce faisant on va mettre en place une vraie révolution pour nos chercheurs parce que ce sera un élément de simplification je vais y revenir pluriannualité autonomie évaluation concrètement sur ce si on a un tel modèle si une nouvelle pandémie survenait B les pouvoirs publics se tourneraient vers l'incerme qui aurait préalablement défini accompagner tous les laboratoires de recherche sur les vaccins du territoire serait dès lors quelle est l'équipe quel que soit son rattachement son université qui serait la mieux placé et en lien avec l'Institut Pasteur les CHU les universités piloterai si je puis dire la stratégie nationale avec des vraies équipes qui auraient une gestion bien plus simplifiée de la même manière sur la planification écologique on a posé les premiers jalons d'un plan complet où les défis pour la France de 2040 sont massifs c'est exactement la même ambition fixée le CNRS bâtirait la stratégie nationale aurait tous les Labau de référence avec les partenaires organises de recherche laboratoire structure récole et serait va savoir puisque là c'est pas les l'éventualité d'une pandémie c'est la certitude qu'on doit justement avancer sur ce plan nous identifier les les meilleurs éléments de solution de recherche en décarbonation en énergie et cetera et cetera l'autre élément qui va avec cette simplification c'est une différenciation assumée je veux pas ici réinventer un jardin à la française tous les organismes et les sites n'iront pas à la même vitesse même si certains ont déjà commencé à prendre ce virage ce qu'on doit bâtir et ça c'est un intangible on doit partout avoir un enseignement supérieur de qualité on doit partout avoir une recherche de qualité mais on sait que dans des disciplines on doit accepter la différenciation et c'est pas une logique là de Paris contre la province ou forcément des grossite contre la province l'exemple de La Rochelle par exemple est sans doute la meilleure illustration que sur tel ou tel ine on peut tout avoir tout à fait avoir un site universitaire qui décide d'aller sur un secteur où il a un écosystème qui lui permet de faire la meilleure recherche mondiale d'avoir les meilleures équipes faut l'aider à aller beaucoup plus vite mais c'est pas vrai qu'on aura la meilleure recherche mondiale compétitive dans tous les domaines dans toutes les universités et qu'on doit du coup donner tous les moyens pareils à tout le monde ou en quelque sorte faire avancer tout le monde de la même manière ce ne serait pas lucide et donc commençons dès à présent par confier aux grands organismes de gestion nos grands programmes thématiques et nos programmes de recherche de France 2030 accélérons la prise de risque ce qui va permettre un élément de différenciation pour les murs qui ont pas encore assez d'argent public avec la loi de programmation de recherche laissons d'ici 2025 le temps de prendre toutes les mesures pour mettre en œuvre ces transformations aussi en agence de programme mais dès maintenant donc dans les 18 mois ce que je veux du CNRS du CEA de l'inrae de l'inserme de lineria de toutes les organismes du knes c'est véritablement d'utiliser C argent de France 2030 pour les priorités qu'on a déjà définies au-delà des crédits qui sont les leurs d'accélérer sur ces priorités et d'amorcer à marche forcé ce travail de différenciation qui est l'heure et travailler avec les autres organismes les universités les écoles et les et les CHU dans cette direction de façon similaire expérimentons avec nos universités pour arriver à construire une autonomie renforcée là aussi je le disais l'objectif mais moi je souhaite que si certains sites souhaitent aller plus vite il puisse aller plus vite et qu'on donne de la liberté qu'on soit pas forcément homogène et peut-être que d'ici à 18 mois tous les sites universitaires ne sont pas prêts à aller vers des contrats d'objectifs de moyens et de performance aussi ambitieux que ceux que je décrivais et il faudra qu'on assume peut-être un système qui accepte de faire vivre une transition à plusieurs vitesses et ça n'est pas grave et là-dessus je veux aussi le dire il faut qu'on accepte d'avoir un système qui est différencié qui gagne en flexibilité parce que c'est le seul moyen en tout cas de pouvoir créer je crois de la confiance collective qui permettra d'avancer ensuite tout ça doit s'accompagner évidemment d'une simplification et plus de confiance pour nos chercheurs si on a cette clarté dans l'organisation si on a justement des unités de gestion clarifié et une plus grande autonomie de nos université en découlera une plus grande simplicité pour nos chercheurs et je le dis parce que tout ce que je viens de dire si on dit c'est pas possible on va pas le faire et cetera bah on continuera du coup d'avoir de la complexité au niveau des unités de recherche qu' Vey nous donc on peut me dire vous faites des trucs mais c'est trop lent c'est trop compliqué et cetera mais si on est il faut qu'on bouge tout le système parce qu'on continuera à avoir des unités mixes c'est une formidable force faut juste que on ne soit pas entravé par ces complexités et donc sur ce sujet je veux un véritable choc de confiance il nous faut délester nos chercheurs des réponses à des cahiers des charges leur éviter les temps d'attente sur des projets parfois trop longs on l'évoquit encore même quand on a des projets prioritaires on met parfois 18 mois à avoir les crédits ce qui est fou et donc tout ça doit se faire de plusieurs manières d'abord pour les appels à projets qu'on appelle blanc ou en bon breton curiosity driven donc avec la loi recherche on a redonné du sens aux appels à projet de l'Agence nationale de la recherche et thry Damerval le sait au combien on a rendu je crois plus crédibles ces financements on a commencé à réduire les délais on a donné beaucoup plus de capacité on doit réduire drastiquement les délais de réponse je le sais qui doivent être similaires à ceux en cours pour les aides aux entreprises et on doit viser de les diviser par deux de passer de 1 an à 6 mois ce qui impliquera une mobilisation de tous à laanr je le sais mais aussi pour les évaluations que j'aiévoqué les appel à projets nationaux voi et verront leur montant augmentés et concentrés sur les projets de recherche de grande ampleur aux standards internationaux qui atteignent 5 ans ce qui permettra là aussi d'éviter les financements successifs un certain et variables et pour les projets blancs c'est la même logique que celle que j'évoqué c'est-à-dire aller vers un financement d'équipe avec plus de durée avec des financements plus massifs qui permet de libérer ces équipes d'excellence de la multiplicité des appels à projets et du temps perdu sur ce sujet la simplicité doit être une exigence absolument constante et pour cela nous allons mettre en place des outils de mesure à destination des chercheurs pour avoir une mesure en temps réel de la simplicité et mettre de la transparence sur ce sujet et là au fond moi appppelle à la bonne volonté collective je pense que on n pas intérêt à déployer un outil administratif pour faire ça mais à demander aux meilleurs chercheurs de nous aider à avoir des des instruments de mesure et d'avoir en quelque sorte des start-ups d'État qui vont nous aider à faire ça vous avez tous là beaucoup plus que moi l'intelligence pour permettre d'avoir de la mesure si je puis dire en temps réel de la complexité subie par les chercheurs faut la déployer partout pour nous permettre de traquer l'inefficacité et au fond l'ensemble des structures onr comme université doit faire de l'accompagnement humain des chercheurs une priorité là où tout notre système c'est en quelque sorte replié sur lui-même parce qu'il a subi 15 années de de 10ette budgétaire et là où la culture administrative collective est plus de la défiance et donc on a beaucoup plus mis une logique de contrôle que d'accompagnement on doit aussi réfléchir à faciliter les passerelles entre les agences de programme et les université pour gagner en fluidité et là aussi je le dis clairement ça va avec ce que j'évoqué sur les des statuts autant de statuts différents dans une même politique publique à coup sûr n'est pas efficace ni agréable à vivre pour les acteurs et donc on doit cheminer là aussi vers des rapprochements des sentiers et au fond vous l'avez compris moi je je pense que ce que je suis en train de vous proposer qui est le fruit de discussion du compagnonnage depuis tant d'années avec vous est une vraie révolution collective mais je crois pas au grand soir qu'on qu'on fait d'en haut avec des textes de loi je crois qu'il y a un constat suffisamment partagé que système marche mal pour se dire de manière collaborative on peut trouver des systèmes beaucoup plus intelligents les passerelles entre les statutes les uns et les autres en font partie et c'est un élément de simplicité la clarté dans la chaîne de responsabilité la simplicité pour les acteurs vous le voyez bien sont des éléments absolument clé pour rebâtir notre système pour libérer du temps de recherche pour redonner là aussi je dirais une plus grande visibilité aux équipes et pour accroître notre attractivité je tiit attractivité à l'égard des chercheurs que nous formons et parfois qu'on perd attractivité à l'égard de des jeunes doctorants qui sont parfois sous V responsabilité qu'il faut convaincre de rejoindre la recherche et attractivité à l'égard des meilleurs chercheurs à l'étranger qu'on veut faire revenir voilà le cœur si je puis dire de la transformation collective que je vous propose dans les 18 mois qui viennent placer la France au au niveau qui est le notre et l'ambition qui est le notre suppose aussi de valoriser tout nos domaines d'excellence et je le disais dans mon propos introductif je pense aussi à cet égard aux sciences humaines et sociales en la matière la France est aussi une nation d'excellence qui a créé des véritables disciplines qui a su les porter avoir de la sociologie à l'anthropologie et cetera su bâtir son excellence académique et et de recherche et ce que je veux c'est qu'on puisse là aussi renforcer nos sciences humaines et sociales les inscrire dans le même pays usage la même organisation que je viens de décrire il faut pour cela aussi mieux les structurer pour qu'ell retrouve leur rayonnement et leur visibilité à cet égard plusieurs de nos programmes prioritaires de recherche ont d'ors et déjà été dédiés aussi aux sciences humaines et sociales parce qu'ils seront ils seront un levier absolument indispensable de notre organisation et de la transformation qui est la nôtre par exemple les PEPR dédié à l'intelligence artificielle au numérique associé étroitement nos SHS et je souhaite que nous lancions dans les prochaines semaines des programmes de recherche dédiés au SHS et orientés sur des thématiques prioritaires sur lesquels nous savons qu'on a besoin d'éclairage les évolutions de nos démocraties la question du travail les âges de la vie le patrimoine les religions et les civilisations mais aussi les conséquences du changement climatique les évolutions de nos habitats et mode de vie je n'en cite que quelquesunes celles-ci ont fait l'objet d'un très fort consensus c'est travaux permettront à nos perceptions et nos jugements d'être plus éclairés enracineront à nouveau aussi nos débats publics sur des faits plus largement c'est tout le domaine de la recherche qui doit mieux s'appuyer sur les ressources de créativité de curiosité de la société je sais que l'aspiration à cet égard à plus d'interdisciplinarité de transdisciplinarité est forte et là aussi nous l'avons vécu au cœur de la pandémie la l'éclairage par l'anthropologie la sociologie de la médecine ou d'autres disciplines a été absolument clé pour accélérer la diffusion de certaines innovations ou de certaines bonnes pratiques qui étaient essentielles pour avoir des résultats scientifiques quand on parlait de unee approche collective là-dessus nous continuerons donc d'apporter nos efforts et je le dis aussi dans un moment grave pour nous collectivement nous continuerons d'accienter nos efforts pour porter des projets de science ouvertees et en open source là où dans beaucoup de pays sont de plus en plus menacés vous le voyez tout ce que j'essaie de dessiner qui est le fruit d'échange collectif c'est un changement complet de philosophie d'organisation à la fois au niveau national mais dans l'intimité de nos structures de notre recherche je crois que le pays y est prêt parce qu'il y a eu beaucoup de réformes réussies ré parce que nous sommes dans une phase où on a commencer à rattraper le retard qui s'était accumulé et nous réinvestissons et vous savez ma détermination tion pour tenir cette ligne et où je crois qu'aujourd'hui on doit prendre des décisions avec un caractère vraiment irréversible tout ça évidemment doit s'accompagner de moyen en disant de quinena nous aurons engagé des investissements historiques et des réformes profondes d'organisation je le disais le rattrapage budgétaire est déjà amorcé par la LPR et France 2030 je vous annonce que ce sont d'ors et déjà près d'un milliard d'euros issus de France 2030 que nous sommes en train de débloquer là pour lancer les premiers travaux dans les les prochaines semaines et pour piloter de nouveaux programmes prendre plus de risques et aller justement et faire rester les meilleurs dans tous les dans tous les domaine je pense à l'exemple d'ailleurs des mathématiques où nous allons investir massivement en recherche dans le domaine parce que là aussi nous savons les éléments de fragilité qui ont été soulignés par plusieurs d'entre vous dans une tribune récente je pense aussi qu'il faut continuer à renforcer les dispositif de soutien à l'attractivité de nos jeunes chercheurs pour faire revenir les plus prometteurs en France et faire rester ce qui serait tenté par la recherche et à cet égard si nous avons des réinvestissements à faire je veux tout de suite prioriser ce point les chaires de professeur junior fonctionnent les dispositifs notamment en santé ont été mis en place avec des montants exceptionnels de soutien sur chaque poste qui seront annoncés prochainement là-dessus à coup sûr il nous faudra les amplifier les péréniser les étendre à tous les secteurs parce que cette dynamique fonctionne je souhaite aussi que on accroisse notre capacité à mobiliser davantage les financements privés pour accélérer justement l'investissement dans notre recherche je le disais c'est le point sur lequel nous sommes le plus en retard par rapport à nos grands comparables et donc là le but c'est que par les réformes que je viens de décrire nos équipes est aussi plus de temps pour aller chercher des contrats partenariots ou faire émerger des start-ups et de la création d'entreprise dans nos laboratoires on a déjà beaucoup accéléré ces dernières années il faut poursuivre ce mouvement qui est un des leviers de financement de notre recherche par le secteur privé je suis aussi a très confiant et j'en appelle à tous les acteurs de l'ensemble du monde de l'innovation et de la technologie française mais les start-ups la frenchtech et au travers elle aussi tout ce que nous avons su développer ces dernières années dans laadptech les entreprises qui ont commencé à émergé et ont pris des tailles plus importantes qu'il s'agisse du secteur de la santé de l'énergie du spatial des secteurs les plus technologique de manière native ont un réflexe de collaboration avec la recherche publique beaucoup plus fort et donc donc tout ce développement que nous sommes en train de réussir qui fait de la France la nation la plus attractive en terme de financement sur ces secteurs et la première nation en terme de création et de développement de start-up doit avoir un effet sur notre recherche publique et son financement et donc là aussi nous serons très vigilants pour que tous ces acteurs émergents nous des liens maintiennent le lien développent des liens encore plus importants avec la recherche publique au travers des contrats de recherche et là aussi des logiques de de brevet ou de création de startup je souhaite aussi que les liens se renforcent avec nos plus grands groupes un travail a été fait ces dernières années par l'Académie technologie la NRT et plusieurs autres pour qu'il y ait plus de docteurs dans nos grandes entreprises au plus haut niveau je pense que c'est un changement absolument essentiel sur le plan sociologique et nous continuerons à l'accompagner et là aussi nous serons vigilants pour que les plus grands groupes s'appuient davantage sur la recherche publique puis nous allons multiplier les efforts de financement conjoint sur les infrastructures de recherche qu'on parle de super calculateur des infrastructures du quantique ou de l'intelligence artificielle de certains domaines de l'innovation en exploration spatiale ou des des capacités de calcul ou de découverte dans la physique de la matière et des particules les montants sont tels que nous avons de plus en plus de besoin de réussir à mobiliser des projets publics privés et c'est indispensable en garantissant l'open source et la capacité d'avoir une science ouverte mais d'avoir des approches où on va mobiliser des grands acteurs privés français et européens dans ce sens pour avoir des infrastructures de recherche à un niveau critique là où sinon nous sommes concurrencés d'ailleurs parfois exclusivement par des acteurs privés je pense aux capacités de calcul aujourd'hui quand on les regarde qui nous placerai hors de la capacité à être compétitif enfin il nous faut aussi beaucoup plus iser les financements européens plusieurs d'entre vous ont témoigné sur les grands programmes européens de de recherche là aussi je souhaite que nous puissions en faire un chantier prioritaire pour nos organismes et nos universités aller chercher davantage de crédits et de grands projets de recherche à l'Europe et nous allons continuer de nous battre pour aussi nos grands projets d'intérêt européens commun les fameux PC qui nous ont permis sur plusieurs disciplines de mobiliser des financements massifs pour l'innovation mais aussi sur de la recherche et surtout de mutualiser les efforts entre Européens et je crois que sur beaucoup des domaines que nous évoquons on peut avoir un effet démultiplicateur en la matière et puis enfin nous aurons l'année prochaine une clause de revoyure qui devra nous permettre de redéfinir des priorités et de pouvoir aensi recalibrer de nouvelles ambitions côté financement public de la recherche à horizon 2030 sur la base de cette évaluation et accompagnant les évolutions de structure que j'évoqué voilà les points principaux que je voulais ici nattire mais au fond tous les grands défis qui sont les nôtres qui s'agissent de la protection de notre nature et du défi climatique pour aller vers la neutralité carbone de l'intelligence artificielle et de ses conséquences sur notre société de la capacité à être au cœur de l'exploration spatial des aventures de rupture qui s'y jouont de l'exploration des grands fonds et là aussi des de rupture qui s'y décideront à coup sûr des évolutions en santé de la médecine individualisée ou prédictive et j'en passe nous avons des révolutions qui imposent de nous de réussir à conduire ensemble ces transformation ce que j'ai essayé de dessiner à grand trait aujourd'hui devant vous qui encore une fois est le fruit de beaucoup de travail ces derniers mois je dirais ces dernières années s'appuie sur une crédibilité des dernières années et les premières transformations que nous avons bâti mais suppose dans les 18 prochains mois un travail important et beaucoup de courage de votre part à tous et toutes parce qu'aucune des transformations que je viens d'évoquer n'est naturelle et beaucoup des choses que j'ai pu dire ici ont pu être dites ou tenté puis interrompu je pense que nous avons déjà conduit beaucoup de transformations et évolution qui nous permettent en particulier sur les 18 prochains mois de mener ce travail vous l'avez compris plusieurs rendez-vous dans les prochains mois seront donnés à madame la ministre qui avec vous et sur la base des premiers travaux va avancer sur cela nous aurons pour l'été automne prochain déjà des évolutions massives dans les élément de simplification et et des premiers points d'étapes sur ce que je viens de dire mais pour moi l'automne 2025 est vraiment le point d'aboutissement de ces transformations et de la vision que je viens d'évoquer ce qui suppose des rendez-vous réguliers que nous aurons les uns avec les autres peut-être faudra-t-il ajuster tel ou tel point peut-être faudra-t-il transformer nous adapter gagner en flexibilité être peut-être plus ambitieux là être plus pragmatique ici je considère que c'est comme ça que les choses doivent avancer et au fond ce que je vous propose c'est une transformation collaborative où l'esprit de recherche est mis au service de notre organisation administrative collective ça me semble le meilleur moyen de faire avancer et de vraiment transformer notre système de recherche et d'enseignement supérieur vous m'aurez en tout cas à vos côtés et pour terminer je voudrais simplement vous dire deux dernières choses avant de partager un verre avec vous la la première chose c'est que derrière tout cela il y a une très grande confiance de la nation à votre endroit à l'endroit de tous vos vos pères et de toutes celles et ceux qui se tournent vers la recherche le savoir et l'enseignement supérieur et je le dis sous ce plafond où les arts et la science soutiennent la République parce que je pense que le défi de notre République et la France qui a un rôle tout particulier dans le concert des nations est en effet de mettre le savoir la science au cœur des choix des décisions mais de la vie collective et donc derrière tout ce que nous somm en train de faire et de décider de partager il y a cette volonté de dire que la recherche de la vérité la liberté académique qui doit l'accompagner et la volonté de placer le savoir au cœur plutôt au sommet de la République est vital pour elle parce que la République s'est construit sur sur ses valeurs et ses principes celui de la dignité humaine au-dessus de laquelle rien ne se bâtit et celui de démocratie libéral qui peuvent fonctionner aussi longtemps que les citoyens sont écl éairé c'est-à-dire que ce sont des esprits bien formés pour pouvoir décider et être maître de leur choix et que ce sont des citoyens bien éclairés par une décision rationnelle objective nourrie par la science qui leur permet de de réagir aux décisions des dirigeants de les valider ou de les invalider mais en connaissance de cause il n'y a pas de République démocratie qui survivent longtemps s'il n'y a pas une science forte ouverte reposant sur la liberté académique et donc c'est un principe de confiance intéressé si je puis dire qui est le mien intéressé dans la dans la vie la vitalité la solidité de nos démocratie la deuxième chose c'est que derrière tout ça je sais pouvoir compter sur vous pour créer des vocations parce que notre responsabilité est aussi d'être sûr que demain des jeunes garçons et des jeunes filles peut-être encore plus des jeunes filles parce que je n'oublie pas la nécessité d'attirer les talents en particulier dans certaines disciplines de ce côté et bien rejoignent à leur tour la recherche l'enseignement supérieur la clinique et puisse continuer de faire de la France une grande nation de savoir de connaissance de recherche une grande nation au service de la science et à laquelle la science apporte tempant voilà pourquoi je suis avec vous aujourd'hui je crois à tout ce que je viens de vous dire je me battrai à vos côtés pour que cela advienne et en tout cas vous saurez que je serai à vos côtés dans les mois les années qui viennent pour que cela puisse advevenir Merci à VOUS vive la république et vive la [Applaudissements] france merci beaucoup