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Périco Légasse
Journaliste et critique gastronomique
ThinkerView
Laboratoire d'idées français
Collaborative fact-checking of : Périco Légasse : Malbouffe et Mondialisation ?
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ThinkerView“
Vous étiez sur LCP récemment, vous avez balancé un truc sans source, concernant macdo et les statines [...]
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Périco Légasse“
[concernant l'accusation macdo - statine] La source c'était [...] mangez on s'occupe du reste.
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La source mentionnée est Mr Pierre Weill, journaliste sur France Inter... Pour le reste il semble bien qu'il y ai eu une véritable intention d'associer les statines à la mal-bouffe.
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Il faudrait trouver la page et son contenu.
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Périco Légasse“
Mais on a pas le courage de mettre comme sur un paquet de tabac: "fumer rend malade ou fumer tue". Mal bouffer rend malade et mal bouffer tue
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Industrie agro-alimentaire : business contre santé / intégrale
"La communauté du bien manger", des lobbyistes de l'ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) contre le logo 5 couleurs
vidéo: 1:26:29
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Périco Légasse“
Georges Plassat qui a été PDG de Carrefour, a dit en 2015 au Figaro: "Le low cost c'est la fin du monde"
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Il semble y avoir une mésinterprétation.
Plassat critique le low-cost d'un point de vue économique, plus que d'un point de vue qualitatif.
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Je valide la mésinterprétation, si Légasse aborde l'aspect qualitatif, il est dans l'erreur, sinon c'est de l'utilisation a dessein.
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Périco Légasse“
Ce système de consommation impose qu'on continue à pomper les ressources de la terre
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Toujours plus nombreux = toujours plus de ressources employées, quel que soit le modèle alimentaire ! Mais d'accord sur la solution venant de la sobriété (dans production, transport, transformation, consommation, gaspillage, élimination des aliments ou déchets). Mais uniquement pour ceux qui en abusent : de nombreux peuples vivent en parfaite synergie avec leur environnement, d'autres connaissent de profondes carences (comme les protéines animales en Afrique).
Et du recyclage, y compris de nos déjections!
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« L'élevage, nous l'avons vu, consomme chaque année 775 millions de tonnes de blé et de maïs qui suffiraient à nourrir convenablement les 1,4 milliard d'être humain les plus pauvres. »
livre p. 72
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L'élevage industriel, oui. Mais pas le pâturage naturel, avec des bêtes nourries à l'herbe (quand leur physiologie le permet) qui leur permet de fabriquer protéines et graisses indispensables. Et blé et maïs ne peuvent absolument pas nourrir convenablement un humain : carence garantie en tous les nutriments sauf glucides et vitamines B (sauf 12) et E. Alors que les produits animaux permettent cet apport global et équilibré : exemple des Eskimos, Yakoutes, etc, à 95% sur les produits animaux!
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« L'équation est simple : 1 hectare de terre peut nourrir 50 végétaliens ou 2 carnivores. »
livre p. 72
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Même remarque d'une nutritionniste ancienne végétalienne : 1 hectare de blé/maïs/soja mène à une alimentation très carencée en protéines, graisses, fer, calcium, zinc, sélénium, iode, vitamines A, C, D, K, etc,. Bref, tous les nutriments sauf glucides et vitamines B (sauf 12) et E. Le calcul est donc forcément biaisé. Je l'explique à 59'25 :
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Il ne croit pas si bien dire:
Alors que les animaux nous fournissent que 17% des calories et 33% des protéines ils mobilisent 2/3 des terres agricoles mondiales
livre p. 71
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Faux! selon le profil de chacun, les produits animaux devraient fournir de 40 à 50% des apports caloriques : 20% via les protéines (infiniment mieux assimilées que les végétales) et de 20 à 30 % de graisses.
2/3 des terres toujours si on se base sur l'élevage industriel, mais conclusions opposées avec le paturage traditionnel
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Périco Légasse“
Aujourd'hui on le sait en 2018, on a passé le seuil de rentabilité, tout ce qu'on consomme aujourd'hui c'est au détriment des ressources des générations futures
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Trop nombreux pour être tous carnivores:
Pour que la planète puisse se régénérer, il faudrait que chaque habitant en moyenne ne mobilise pas plus de 1,8 hectare. C'est ce qu'on appelle la biocapacité. Nous en sommes déjà à 2,6
hectares.
p36
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Faux! selon le profil de chacun, les produits animaux devraient fournir de 40 à 50% des apports caloriques : 20% via les protéines (infiniment mieux assimilées que les végétales) et de 20 à 30 % de graisses.
2/3 des terres toujours si on se base sur l'élevage industriel, mais conclusions opposées avec le paturage traditionnel
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Périco Légasse“
Et ça c'est le système de consommation néolibéral rendu à l'échelle de masse dans le pas cher
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Pour produire 1kg de viande, il faut utiliser 10kg d'aliments qui pourraient nourrir les populations des pays pauvres qui les produisent.
p. 70
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Les céréales, qui représentent la PREMIÈRE source d'énergie alimentaire, servent actuellement pour MOITIÉ aux animaux d'élevage. p. 45
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Périco Légasse“
Le plus grand mensonge politique aujourd'hui c'est de dire bien manger ça coûte cher
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Dépenses alimentaires des ménages.
Ménages & Environnement - Les chiffres clés – Édition 2017
p. 42
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Répartition empreinte carbone par poste de consommation des ménages
p. 13
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Selon une étude de l'Insee, l'alimentation a représenté, en 2014, 20,4 % des dépenses de consommation des Français, contre 34,6 % en 1960.
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Périco Légasse“
Il y aurait peut être pas eu 2800 morts à bord du Titanic
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Plutôt 1500, mais son exemple reste pertinent.
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Si on continue à donner ou à faciliter l'accès à de la bouffe pas très cher, c'est pour éviter que la plèbe ai faim
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Jocelyne PORCHER:
Les systèmes industriels de production animale ne visent qu'à générer du profit. Ils n'ont pas d'autre vocation. […]Ce qui intéresse les filières industrielles, c'est bien évidemment le monde solvable. p. 73
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Périco Légasse“
On sait aujourd'hui pour des raisons objectives et scientifiques, la preuve ils font des COP21, que ce système mène la planète à sa perte
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Le cri d’alarme de quinze mille scientifiques sur l’état de la planète
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Périco Légasse“
Donc quelle est la solution: consommons moins ! D'une façon générale, faisons une décroissance de consommation pour en améliorer la qualité
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-about 7 years ago
Article intéressant qui parle bien de nos habitudes alimentaires et de la difficulté que l'homme à pour s'adapté à ces habitudes. Le changement d'habitudes va trop vite par rapport au processus évolutif biologique.
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la priorité est de passer aux protéines végétales, ensuite viennent bien après le local et le bio.
Les émissions induites par un régime OMNIVORE d’origine 100 % LOCALE font 7 FOIS celles induites par un régime VÉGÉTALIEN NON LOCAL
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ThinkerView“
Même si ça massacre la terre ?
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si l’écologiste devait placer les animaux sur une échelle d’importance, ils seraient en tête. Mais alors comment peut-il s’en nourrir ? Sait-il protéger le règne animal tout en en consommant une partie ? Contradiction explicite ?
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Périco Légasse“
Si on a une consommation raisonnée on aura un mode de production et un mode d'abattage qui sera raisonné lui aussi
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L'abattage ne peut-être "raisonné" à partir du moment où l'on sait que L’ALIMENTATION VÉGANE EST SAINE ET VIABLE, À TOUS LES ÂGES DE LA VIE
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Périco Légasse“
Il y a des races animales qui ont été créées par l'Homme dans le cadre d'une production agricole pour être consommées
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Sous prétexte qu’ils n’auraient jamais existé sans notre intervention, nous pourrions alors décider de la mort d’êtres sensibles d'une espèce ? Les bébés éprouvettes perçoivent les mêmes droits que leurs homonymes naturellement conçus.
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Périco Légasse“
Maintenant il faut les élever de façon digne, respectueuse [...] ils seront abattus dans des conditions acceptables et décentes
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TUER RESPECTUEUSEMENT EST ANTINOMIQUE.
Les conditions ne peuvent être acceptables que de manière unilatérale. L'intérêt fondamental de l'autre à vivre est volontairement bafoué par intérêt gustatif.
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Ce n'est pas ce qu'il dit, c'est l'élevage qu'il veut respectueux. L’abatage, il le veut "dans des conditions acceptables et décentes "
At
Périco Légasse“
Nous sommes des êtres humains aujourd'hui développés et si nous pouvons débattre de ça et si L214 peut mener ce combat c'est parce que nos ancêtres ont consommés de la viande: la consommation de protéines a développé l’intelligence humaine
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Peut-être qu'il parle de la vitamine B12 ? La vitamine B12 est indispensable au fonctionnement du cerveau. Elle est produite par des micro-organismes bactériens que l’on trouve quasi exclusivement dans les organes digestifs des animaux.
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"Leslie Aiello, un chercheur britannique a émis l’hypothèse que la consommation accrue de viande a pu favoriser le développement du cerveau humain"
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Attention toutefois avec la notion d'intelligence... Toujours un peu subjectif.
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La disparition de l'homme de Neandertal est aussi peut-être due à une trop grande consommation de viande
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Oui et ? Nos traditions valent plus que nos raisonnements ? Nous évoluons sans cesse vers une société plus juste et bienveillante à l’égard de tous. Notre sphère de considération augmente au fur et à mesure que nous évoluons.
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Périco Légasse“
Comme il se développe, il a besoin de plus de protéines
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Le mythe des protéines animales expliqué par le docteur Jérôme Bernard-Pellet.
Les protéines végétales sont globalement de meilleur qualité que les protéines animales.
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Non c'est plutôt la disponibilité limitante des ressources qui a conduit l'Homme au charognage. Fort de son pouvoir nutritif concentré, la viande a palliée au manque de nourriture en période de disette. -> Opportunisme vital
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Périco Légasse“
C'est le fait de tuer l'animal jeune, c'est vrai pour l'agneau, c'est vrai pour le poulet, c'est vrai pour le veau.
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C'EST VRAI POUR TOUS LES ANIMAUX QUE VOUS CONSOMMEZ
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Périco Légasse“
[les vaches sont abattues ] à partir de 2-3 ans, des génisses qui n'ont pas fait de veaux
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Pour les grandes et moyennes surfaces, les génisses sont abattues entre 18 et 36 mois.
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Périco Légasse“
Et je n'accepte de manger de la viande, et merci L214 de m'avoir éveillé, qui vient d'un système de production respectueux de l'animal et de l'environnement et de la souffrance animale
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L’exploitation heureuse ou éthique d’autrui nous enferme dans des faux semblants de considération. Cette hypocrisie refoulée offre la bonne conscience nécessaire au commanditaire afin de réitérer l’opération en tout bien tout honneur.
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Périco Légasse“
Aujourd’hui les grandes maladies, elles sont surtout dues aux pesticides, aux fongicides, enfin toutes les saloperies chimiques que l’on met dans la culture végétale, beaucoup plus que dans la culture animale
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L'impact des pesticides est environnemental mais peu démontré sur santé du consommateur, alors que la consommation de produits animaux a un impact démontré sur la santé et il faut 7kg de végétaux pour 1kg de viande..
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Pour information:
« À cause du phénomène de bioconcentration, la viande contient environ quatorze fois plus de résidus de pesticides que les végétaux, les produits laitiers cinq fois plus. »
p. 82
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La comparaison est hasardeuse et je doute qu'il existe des chiffres pour appuyer ça
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