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Max Bird

Humoriste français

Sabine Hossenfelder

Physicienne allemande

Collaborative fact-checking of : Je réponds à Sabine Hossenfelder - le mythe de la dopamine - J'essaie De Comprendre

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Max Bird
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Les applications sont conçues et régulièrement perfectionnées, mises à jour, dans le BUT de nous rendre plus accro ! Les applications sont conçues pour être addictives
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Max Bird

Humoriste français

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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
"Internet addiction: a systematic review of epidemiological research for the last decade" Cette revue systématique des 10 dernières années appelle à ce que les preuves scientifiques autour de l'addiction à internet servent de base à des nouvelles pratiques cliniciennes pour mieux prendre en charge les personnes concernées. "those in need can be helped by translating the scientific evidence established in the context of Internet addiction into actual clinical practice"
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TO@Tolhsadum
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8 months ago
"Second, reported prevalence rates differ as a consequence of different assessment tools and cut-offs, ranging from 0.8% in Italy to 26.7% in Hong Kong." Moi aussi je peux prendre les phrases qui m'arrangent dans les papiers.
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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
Dans cette étude publiée dans NATURE, Björn Lindström explique qu'on observe que le comportement humain sur les réseaux sociaux est conforme, quantitativement et qualitativement, au principe cognitif de la récompense, utilisé pour renforcer l'engagement des usagers. « Our results consistently show that human behavior on social media conforms qualitatively and quantitatively to the principles of reward learning. » "A computational reward learning account of social media engagement"
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TO@Tolhsadum
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8 months ago
"We analyze over one million posts from over 4000 individuals on multiple social media platforms, using computational models based on reinforcement learning theory." Biais de sélection, la majorité des gens sur les réseaux ne postent quasiment rien donc l'étude a sélectionné des gens "hors norme" en terme d'utilisation des réseaux. Et ensuite "Finally, an online experiment (n = 176)" 176 c'est un poil léger pour généraliser.
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TO@Tolhsadum
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8 months ago
C'est pas vraiment une source scientifique ... Les documentaires déforment (et sensationalise la science)
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Max Bird
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pour que les usagers s'y engagent le plus souvent possible et le plus longtemps possible afin de récolter un maximum de données personnelles vendues aux annonceurs pour faire du marketing ciblé. C'est le business model des réseaux sociaux et il est largement documenté.
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Max Bird

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Max Bird
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"Peut-être qu'elle veut dire (...) que l'appellation "addiction" n'est pas correcte d'un point de vue épistémologique hyper précis ?"
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Max Bird

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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
« Leurs résultats vont dans le sens d’un seul et même diagnostic (l’addiction aux écrans) en montrant des spécificités liées aux addictions, comme une perte d’intérêt à d’autres activités que les écrans, la préoccupation (être souvent absorbé par les écrans, même lorsqu’on n’en utilise pas), mentir à propos de sa pratique des écrans ou la dissimuler, et risquer/perdre des relations ou des opportunités importantes à cause de l’usage d’écrans. »
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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
On peut citer à nouveau cette étude publiée dans NATURE montrant que le comportement humain sur les réseaux sociaux est conforme, quantitativement et qualitativement, au principe cognitif de la récompense, typique des addictions : « Our results consistently show that human behavior on social media conforms qualitatively and quantitatively to the principles of reward learning. »
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NR@NaraReyvaris
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8 months ago
J'ajoute aussi que l'addiction, en termes de trouble psychologique, est très clairement définit par le DSM + la CIM, non par sa nature mais plutôt par sa réalisation et ses conséquences dans la vie de la personne. Dans la recherche en Psychologie de la santé, notamment, on utilise ces définitions afin de réussir à comprendre et prévenir des addictions émergentes ou peu connues. Certains "défauts de volonté" d'hier sont devenus des maladies addictives, reconnues aujourd'hui.
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KB@KBinturong
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8 months ago
Dans cette vidéo qui invite le professeur Amine Benyamina, professeur de médecine et psychiatre spécialiste en addictologie, il y a une définition de l'addiction assez claire, notamment pour la distinguer quand est-ce qu'on est dans l'addiction et quand est-ce qu'on n'y est pas.
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Max Bird
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le DSM-5 est effectivement un manuel de référence en santé mentale mais qui est mis à jour tous les 15 ans environ
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R9@Roran998
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8 months ago
Après quelques recherches, il semble que le DSM-V ne fasse pas l'unanimité auprès des Psychiatre. "L'une des principales critiques, déjà ancienne, concerne la mainmise de l'industrie pharmaceutique sur les experts participant à l'élaboration du DSM." Caroline Goldman, une psychothérapeute française, docteure en psychopathologie clinique, spécialisée dans la psychologie des enfants et adolescents, émet notamment une vive critique à son sujet concernant le TDAH dans un podcast sur Spotify
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NR@NaraReyvaris
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8 months ago
Il existe une fiche repères concernant la "Classifications des conduites addictives", élaborée par l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie en 2019, qui clarifie un peu ce monde là, et cite les sources essentielles dont les professionnels de santé de servent pour définir le profil addictif d'une personne.
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NR@NaraReyvaris
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8 months ago
Pour compléter, le DSM-V est le manuel de référence car il permet d'utiliser des termes communs pour que les professionnels de santé puissent échanger avec le bon vocabulaire sur l'état et les problématiques d'un patient. A chaque citation ou utilisation du DSM-V, il est rappelé qu'il n'est ni exhaustif ni parfait. La littérature scientifique est pleine d'articles qui critiquent le DSM pour l'améliorer. Il existe aussi le CIM-11 (remis à jour très récemment) pour travailler sur l'Addictologie.
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Max Bird
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la plus récente [édition du DSM-5] à ce jour date de 2013
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IL@Ilumar
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8 months ago
Il y a eu un update en 2022, le DSM-5-TR, qui a mis à jour les critères de diagnostic et les codes de diagnostic utilisés dans le système étatsunien. Cependant, il faut enxore vérifier si cette mise à jour aborde le sujet de la dépendance aux écrans.
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Max Bird
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il y a plus 10 ans on ne parlait pas d'addiction aux réseaux sociaux dans le [DSM-5]
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Max Bird

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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
On peut citer à nouveau ici l'étude du Journal of Medical Internet Research, qui conclue sur l'importance de mettre à jour le DSM pour mieux reconnaître et donc mieux prendre en charge le problème d'addiction aux écrans. "Item Response Theory Analyses of Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth Edition (DSM-5) Criteria Adapted to Screen Use Disorder: Exploratory Survey"
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Max Bird
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Une étude du Kings College de Londres de 2021 suppose que 28% des plus de 26 ans sont considérés comme accros à leur smartphone 34,2 % des 22-25 ans 42,2 % des moins de 21 ans considérés comme accros
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Max Bird

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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
« La proportion des personnes rencontrant des problèmes avec les écrans était assez importante : 44,7%, soit presque la moitié des personnes interrogées. «Il est donc nécessaire que la société se saisisse de ces questions qui nécessitent une intervention préventive et éducative». Et, tout comme des campagnes de prévention autour de l’alcool, les drogues, le jeu… existent, il serait nécessaire de fournir à la population des recommandations sur l’usage des écrans pour réduire les risques et les dommages.»
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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
Voir aussi l'article : "The Psychology Behind Addictive App Design" « The results showed that 36.6% of people experienced symptoms aligned with addictive behavior, including losing control over usage, tolerance, withdrawal, and interfering with other obligations. Additionally, 25.8% reported significant levels of smartphone-related distress. These statistics reveal the potential for apps to foster truly compulsive engagement for a substantial number of people. »
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SU@sunmat
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8 months ago
The study from Frontiers has very limited value, it is useful for researchers in the field to motivate further research but should not be quoted outside (especially not on youtube). The population is a sample of the students of Kings College: "Participants were recruited opportunistically across multiple campuses at King's College London. [...] students at King's College London aged between 18 and 30 who owned a smartphone. [...] 73.2% [...] of the participants were female."
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Max Bird
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Nombre défendent l'idée que l'excès de plaisirs immédiats éphémères, ça cause des problèmes dans n'importe quel cerveau.
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Max Bird

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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
Robert M. Sapolsky (neuroendocrinologue, professeur de biologie, de neurologie et de neurochirurgie à l'université Stanford) évoque l'inévitable habituation aux trop nombreuses sources de récompenses : « An emptiness comes from this combination of over-the-top nonnatural sources of reward and the inevitability of habituation; this is because unnaturally strong explosions of synthetic experience and sensation and pleasure evoke unnaturally strong degrees of habituation. »
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Max Bird
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Des études scientifiques qui reconnaissent des bénéfices sur la santé mentale à se couper des écrans
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Max Bird

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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
Les résultats ont montré que ces jeunes adultes se sentaient plus mal à propos de leur propre apparence après avoir regardé les profils de femmes qu’elles percevaient comme plus attrayantes qu’elles. Même lorsqu’elles avaient déjà une faible estime d’elles-mêmes avant l’étude, en moyenne, les participantes se sont senties encore plus mal après avoir terminé la tâche», a déploré Jennifer Mills, la principale auteure de l’étude.
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MBMax Bird @MaxBird
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8 months ago
On mesure une augmentation des interactions signifiantes avec famille et amis, ainsi qu'une hausse des niveaux de bonheur et de concentration. "Quitting social media: a qualitative exploration of communication outcomes"