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Jean-Dominique Michel

Anthropologue de la santé

Louis Fouché

Médecin anesthésiste-réanimateur français

Éric Ménat

Médecin généraliste

Hélène Banoun

pharmacien biologiste

Laurent Toubiana

Épidémiologiste français

Collaborative fact-checking of : Réunion publique du Conseil scientifique indépendant (CSI) du 15/04/2021

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Hélène Banoun
[le réseau Sentinelles] qui […] s’appuie sur les notifications des médecins généralistes en ville qui reçoivent des malades de la covid19 ou d’infections respiratoires
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almost 4 years ago
Est-il possible de supprimer votre commentaire maintenant que le lien de la vidéo a été mise à jour svp ? Cela sera moins confusant pour les utilisateurs de la plateforme.
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almost 4 years ago
Je ne sais pas si "censurée" est le bon mot, mais en tout cas, merci pour avoir fourni une alternative, je transmets ça à l'équipe technique. Sache qu'on peut changer la vidéo dans ce genre de cas, il suffit de prévenir l'équipe via l'un des canaux de discussion de la page "Contact" de CaptainFact (disponible dans le menu à gauche) et de leur donner (si possible) un lien alternatif.
At 
Hélène Banoun
on est sur un plateau bas, avec un taux d’incidence de […] 100 cas d’infection respiratoire aiguë pour 100 000 habitants
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almost 4 years ago
Dans le rapport de la semaine 13 de 2021 (semaine qui sera la base d’autres estimations plus loin dans la vidéo), le taux d’incidence est estimé à 126: « la semaine dernière (2021s13), le taux d’incidence des cas d’infection respiratoire aigue (IRA) vus en consultation (ou en téléconsultation) de médecine générale a été estimé à 126 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [110; 142]). ».
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At 
Hélène Banoun
le réseau Sentinelles […] a tiré […] une estimation des nouveaux cas de covid qui ont consulté un médecin généraliste [en France] dans la dernière semaine du 29 mars au 4 avril, il est arrivé au chiffre de 22 870
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almost 4 years ago
C’est effectivement le cas selon le rapport hebdomadiare de la semaine 13 du réseau Sentinelles: « le taux d’incidence des cas d’IRA dus au SARS- CoV-2 (COVID-19) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 35 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [28; 41]), ce qui représente 22 870 [18 410; 27 330] nouveaux cas de COVID-19 ayant consulté un médecin généraliste. ».
At 
Hélène Banoun
Santé publique France […] nous annonce plus de 200 000 cas [de covid19] par semaine
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Hélène Banoun
Sentinelles estime que dans les infections respiratoires aigües, seulement 2,9% sont dues au sars-cov2
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almost 4 years ago
QUOTE: "En semaine 2021s13, le taux de positivité au SARS-CoV-2 des patients consultant pour une IRA était de 7%, 40% et 36%, respectivement chez les 0-14, 15-64 et 65 ans et plus. Ces estimations sont stables chez les 0-64 ans et en diminution chez les 65 ans et plus." page2, en bas à gauche. Je ne comprends pas très bien le but de présenter sur la même page un exemple sur 34 patients, alors qu'il donne des estimations différentes dans leur graphique, probablement sur la base d'un plus grand échantillons.
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almost 4 years ago
QUOTE : "Du fait des diverses évolutions de prise en charge liées à la pandémie de COVID-19, les données issues des prélèvements virologiques Sentinelles ne permettent plus de constituer un échantillon aléatoire représentatif, et donc d’estimer avec précision le taux de positivité du SARS-CoV-2 parmi les cas d’IRA. Dorénavant, ce taux de positivité (présenté dans le cadre ci-dessous) est estimé uniquement à partir de la surveillance clinique (données descriptives transmises par les médecins Sentinelles)."
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almost 4 years ago
Je résume : depuis 3 semaines, l'estimation du taux de positivité au SARS CoV-2 ne prend PLUS EN COMPTE LES DONNÉES VIROLOGIQUES! Il est fondé exclusivement sur les critères cliniques. Les critères cliniques actuels sont : fièvre ou sensation de fièvre et signes respiratoires; ces critères permettent d'inclure tous les rhumes dans le taux de positivité au SARs-CoV-2 puisqu'on ne recherche plus le virus ni le test PCR positif!!!
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almost 4 years ago
Selon le rapport hebdomadaire du réseau Sentinelles: « En semaine 2021s13, 34 patients présentant une IRA vus en consultation de médecine générale ou pédiatrie ont été prélevés : 1/34 (2,9%) était positif au SARS-CoV-2 (COVID-19) ». Notons que 34 est une taille d’échantillon très restreinte et que la fluctuaction des courbes du taux de positvité (page 2) est élevé.
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almost 4 years ago
Je résume : depuis 3 semaines, l'estimation du taux de positivité au SARS CoV-2 ne prend PLUS EN COMPTE LES DONNÉES VIROLOGIQUES! Il est fondé exclusivement sur les critères cliniques. Les critères cliniques actuels sont : fièvre ou sensation de fièvre et signes respiratoires; ces critères permettent d'inclure tous les rhumes dans le taux de positivité au SARs-CoV-2 puisqu'on ne recherche plus le virus ni le test PCR positif!!!
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almost 4 years ago
En page 6 est expliqué que depuis le janvier 2021, les données saisies lors d'un signalement de cas au réseau sentinelle contiennent des données de virologie et de séquençage. Donc le suivi à changer de modalité MAIS inclue des informations virologiques.
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almost 4 years ago
Pouvez-vous sourcer les critères cliniques, la source que vous donnez ne les définit pas.
At 
Hélène Banoun
le taux d’incidence [de la saison de grippe 2018-2019] […] est autour de 500
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At 
Hélène Banoun
[en Allemagne] par rapport aux épidémies [de grippe] classiques [des années précédentes], on est à un taux [d’incidence] très bas
At 
Hélène Banoun
[le taux d’incidence des infections respiratoires aiguës en Belgique] est très bas, aussi aux alentours de 100 [cas pour 100 000 habitants]
At 
Hélène Banoun
il n'y a quasiment plus de circulation de sars-cov2 [en semaine 13 2021]
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almost 4 years ago
Avec un taux d'incidence à 126/100kHab, soit 22 800 nouveaux cas, on ne peut pas dire que le virus ne circule plus !!
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almost 4 years ago
Il me semble que la totalité de l'intervention est fallacieuse. Elle se base uniquement sur l'analyse des données du seul réseau Sentinelles pour tenter de conclure à la non circulation active du virus. Or le réseau Sentinelle ne "capte" qu'un micro-fragment de la situation. Les données officielles indiquent que le taux d'incidence en semaine 13 était supérieur à 400 pour 100k habitants.
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almost 4 years ago
Le graphique à la base de cette affirmation provient du rapport hebdomadaire du réseau Sentinelles pour la semaine 13 de 2021. Il est important de rappeler que ces données sont basés sur des tailles d'échantillon relativement faible (< 100) et qu'il est donc très imprudent de conclure qu'il n'y a plus de circulation de sars-cov2. Pour l'exemple, la taille d'échantillon dans le rapport pour la semaine 13 est de 34, celui de la semaine 12 est de 44.
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almost 4 years ago
Votre commentaire est hors sujet, vous pouvez extraire et sourcer les citations qui parle du cas allemand et belge.
At 
Hélène Banoun
les autres virus à infection respiratoires commencent à prendre le dessus, à remonter
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almost 4 years ago
Le graphique à la base de cette affirmation provient du rapport hebdomadaire du réseau Sentinelles pour la semaine 13 de 2021. Idem que pour la citation précédente, les tailles d'échantillons étant restreintes, affirmer avec certitude sur des données aussi maigres est imprudent.
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almost 4 years ago
QUOTE : "Du fait des diverses évolutions de prise en charge liées à la pandémie de COVID-19, les données issues des prélèvements virologiques Sentinelles ne permettent plus de constituer un échantillon aléatoire représentatif, et donc d’estimer avec précision le taux de positivité du SARS-CoV-2 parmi les cas d’IRA. Dorénavant, ce taux de positivité (présenté dans le cadre ci-dessous) est estimé uniquement à partir de la surveillance clinique (données descriptives transmises par les médecins Sentinelles)."
At 
Hélène Banoun
nous sommes en dessous [...] des taux d'incidences habituels des infections respiratoires aigües graves comme la grippe
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almost 4 years ago
Si j'ai bien compris, ici l'auteur veut nous faire comprendre que le taux d'incidence des infections grippales étant de 500 habituellement, un taux d'incidence de 100 pour la covid19 n'est pas inquiétant. Hors ce n'est pas parce qu'elles sont toutes les 2 des infections respiratoires que toutes leurs caractéristiques sont identiques et qu'elles doivent être considérées de la même manière, je vois ici une rhétorique d'équivocation.
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almost 4 years ago
QUOTE : "Du fait des diverses évolutions de prise en charge liées à la pandémie de COVID-19, les données issues des prélèvements virologiques Sentinelles ne permettent plus de constituer un échantillon aléatoire représentatif, et donc d’estimer avec précision le taux de positivité du SARS-CoV-2 parmi les cas d’IRA. Dorénavant, ce taux de positivité (présenté dans le cadre ci-dessous) est estimé uniquement à partir de la surveillance clinique (données descriptives transmises par les médecins Sentinelles)."
At 
Hélène Banoun
nous sommes [pour le taux d'incidence] bien en dessous de ce qu'il y avait l'an dernier pour la covid19 en phase épidémique
At 
Hélène Banoun
en ce moment nous ne sommes pas en période épidémique
At 
Hélène Banoun
les chiffres officiels ne nous montrent pas de 3ème vague et le discours officiel nous parle d'une 3ème vague
At 
Éric Ménat
sur l'ensemble des malades que voit le réseau Sentinelles qui ont des symptômes respiratoires, il n'y a que 3% qui sont positifs au covid
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almost 4 years ago
Alors non, c'est plutôt: sur les 34 patients prélevés sur l'ensemble des patients présentants une IRA, 1 seul était positif au covid19 soit 2,9%. Cependant, "le taux de positivité au SARS-CoV-2 des patients consultant pour une IRA était de 7%, 40% et 36%, respectivement chez les 0-14, 15-64 et 65 ans et plus."
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almost 4 years ago
Je résume : depuis 3 semaines, l'estimation du taux de positivité au SARS CoV-2 ne prend PLUS EN COMPTE LES DONNÉES VIROLOGIQUES! Il est fondé exclusivement sur les critères cliniques. Les critères cliniques actuels sont : fièvre ou sensation de fièvre et signes respiratoires; ces critères permettent d'inclure tous les rhumes dans le taux de positivité au SARs-CoV-2 puisqu'on ne recherche plus le virus ni le test PCR positif!!!
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En page 6 est expliqué que depuis le janvier 2021, les données saisies lors d'un signalement de cas au réseau sentinelle contiennent des données de virologie et de séquençage. Donc le suivi à changer de modalité MAIS inclue des informations virologiques.
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almost 4 years ago
En quoi votre source permet de confirmer la citation ? Elle la contredit: « les données issues des prélèvements virologiques Sentinelles ne permettent plus de constituer un échantillon aléatoire représentatif, et donc d’estimer avec précision le taux de positivité du SARS-CoV-2 parmi les cas d’IRA. ».
At 
Hélène Banoun
2,9% d'une incidence de 100 pour 100 000 habitants c'est pas 22 870, ça fait dans les 2000
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almost 4 years ago
Ici, il trompe l'auditoire en voulant extrapoler à la population entière testée (c'est à dire des milliers de personnes) un pourcentage déterminé sur 34 patients. Ce taux, comme démontré plus haut, est très en deçà de ce qui est mesuré par l'ensemble du réseau de médecine générale (hôpital et médecin de ville).
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almost 4 years ago
QUOTE : "Du fait des diverses évolutions de prise en charge liées à la pandémie de COVID-19, les données issues des prélèvements virologiques Sentinelles ne permettent plus de constituer un échantillon aléatoire représentatif, et donc d’estimer avec précision le taux de positivité du SARS-CoV-2 parmi les cas d’IRA. Dorénavant, ce taux de positivité (présenté dans le cadre ci-dessous) est estimé uniquement à partir de la surveillance clinique (données descriptives transmises par les médecins Sentinelles)."
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Laurent Toubiana
le suivi des épidémies en France était fondé sur [...] le réseau Sentinelles
At 
Laurent Toubiana
dans cette épidémie là [de covid19] [...], on ne s'est plus du tout appuyé sur le réseau Sentinelles
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almost 4 years ago
Amusant : en disant cela, Laurent Toubiana met en fait à plat toute l'argumentation d'Hélène Banoun, justement basée sur le seul réseau Sentinelles. Si on ne s'est pas appuyé sur le réseau Sentinelles pour suivre cette épidémie, alors pourquoi les données de Sentinelles seraient pertinentes pour mesurer l'épidémie ??
At 
Vincent Pavan
selon [...] l'INSEE, si on comparait [...] les années de mortalité en 2020 et celle en 2015, on verrait qu'il y a exactement la même surmortalité
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almost 4 years ago
Les chiffres sont corrects mais sérieusement, d'après le graphique de l'INSEE (en lien) entre 2003 et 2004, -7.6% de décès, et entre 2011 et 2012, +4.6% ... Soyons sérieux, les décès sont multifactorielles. Ils choisissent volontairement de 2014 à 2015. Ca n'a pas de sens de comparer arbitrairement des évolutions de mortalité d'une année sur l'autre. Il suffit de regarder l'évolution des décès de 1982 à 2020 pour voir que çà varie.
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Vincent Pavan
on a permis à des gens de survivre ces années-là parce que les syndromes respiratoires n'étaient pas trop virulents et donc dès que vous avez l'apparition d'un nouveau virus, [...] meurent en 2020 des gens qui ne sont pas morts [les années précédentes]
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almost 4 years ago
Alors, j'avoue qu'avec les mêmes données (je ne vérifierai pas son calcul !) je ne conclurai pas du tout de la même manière ! En effet, sur son graphique il est clair que les années 2017, 2018 et 2019 suivent une évolution structurale, tendancielle, de la mortalité et qu'il y a au contraire un rebond de la mortalité en 2020. La sous-mortalité supposée des années précédentes n'est là que pour introduire ce fameux effet moisson. Cependant la mortalité de ces années précédentes suivent une tendance lourde.
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almost 4 years ago
Il ne s'agit donc pas d'années de sous-mortalité, l'effet moisson ne tient donc pas. Enfin, ce n'est pas parce que statistiquement des gens d'un certains âges "auraient du mourrir avant" qu'il est normal d'accepter leur décès en 2020. Cela n'enlève en rien que le COVID les a tué, et que du coup les hôpitaux sont surchargés. Peut être l'intervenant suggère-t-il que ceux qui passent l'espérance de vie ne soient pas pris en charge en cas de maladie ??
At 
Jean-Dominique Michel
Même si c'est une épidémie, qui n'a rien à voir avec la grippe espagnol ou celle de Hong Kong, qui explique cet emballement.
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Jean-Dominique Michel
Si on prend les meilleurs spécialistes dans leur domaine, comme Christian Peronne, qui pendant 7 ans a présidé la commission des maladies infectieuses du haut conseil en santé publique
At 
Ce sont des pratiques répandues, généralement légales,[..] mais qui sapent les objectifs ou l'intégrité d'un institution ou d'une politique, et d'une manière qui corrompt la recherche médicale, [...] la sécurité des médicaments [...].
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