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Faux si l'on prend le taux d'évolution du budget voté par rapport à l'année précédente et hors dépenses COVID.
L’objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM)
C'est l'année 2003qui enregistre la plus grande croissance de budget.
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On a fait le plus gros effort financier de notre histoire du système de santé au moment du COVID et en sortie de COVID.
Pendant des décennies on a formé de moins en moins de soignants.
On a transformé aussi l’organisation, je le dis pour l’hôpital et le volume de leur travail, avec les 35 h .
On a de plus en plus de maladies chroniques.
On a de plus en plus de vulnérabilités qu'on veut prendre en charge. [...] Le besoin a été au fond vers plus de maladies chroniques.
Les services qui sont exposés à ce qu'on appelle [...] les soins non programmés c'est le cœur [...] du problème, car c'est là que tout vient exploser.
Un système [médical] qui prévient mieux, ce qu'on a commencé collectivement à faire depuis quelques années avec la vaccination, le dépistage, le diagnostic.
On a investi 19 Mrds d'euros dans notre système de santé, avec le Ségur.
En 3 ans, le budget que notre nation consacré à la santé a augmenté de 50 Mrds d'euros.
On a mis fin à la baisse [...] sur le tarif hospitalier.
Nous avons, grâce au Ségur, revalorisé les personnels [...] de 180 à 400 euros par mois.
On a mis fin au numerus clausus dans ces années dernières.
Depuis 20 ans, je le disais, on ne formait pas assez de soignants.
On a perdu ces dernières années environ 6000 médecins généralistes.
On est à un peu moins de 100 000 médecins généralistes aujourd'hui.
Presque la moitié des médecins aujourd'hui qui ont plus de 60 ans.
On a aujourd'hui près de 4000 assistants médicaux qui ont signé un contrat.
On a commencé a augmenter, fortement, les places ouvertes pour les infirmiers infirmières, + 20 % en 3 ans.
On a environ 30 % des élèves [infirmiers] qui arrêtent en cours de formation.
On en a environ 10 ~ 15 % qui échouent à la fin de cette formation (infirmier)
On utilise pas bien l'instrument qu'est l’hôpital. Est-ce qu'on utilise suffisamment bine les blocs opératoires [...], les équipement [...] ? La vérité est non. [...] On n'a pas optimisé collectivement le temps.
Il y a un besoin de rémunération (chez les soignants), on a commencé à le combler, on n'est pas au bout.
Il y a un besoin de reconnaissance et de sens (chez les soignants).