Collaborative fact-checking of : Jeunes en danger : mon face-à-face avec la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal

Vous [Frédérique Vidal] êtes ministre de l’enseignement supérieur, de l’innovation et de la recherche

Le Huffington post, dans un article publié aujourd’hui [05/02/2021] a titré […]: Frédérique Vidal, une ministre aussi fantôme que ses étudiants

Mon ministère, c’est un ministère d’opérateurs.

Il y a les organismes de recherche, il y a les universités, ce sont des établissements autonomes.

On a pris la mesure de cette crise bien avant que ça devienne un fait d’actualité, en réalité, dès le début du premier confinement […], on a tous été en alerte

En France, on a pas la culture de l’enseignement à distance

Dans le supérieur, il y avait des expériences qui existaient, il y avait des formations, des disciplines qui avaient l’habitude de le faire [l’enseignement à distance]: en médecine, en MIAGE, quelques formations

Il y a des mesures immédiates qui ont été prises pendant le premier confinement

Bruno Le Maire […] qui disait […] en mi-avril 2020: « cette crise n’est pas une affaire de semaines, pas une affaire de mois, mais une affaire d’années et je pense qu’il faut mesurer que nous en avons pour des années avant de sortir des conséquences... »

L’OMS qui dit […] en avril 2020: « Ne vous y trompez pas, nous avons encore un long chemin à parcourir, ce virus nous accompagnera pendant longtemps »

Dès le premier confinement […] on a par exemple débloqué des financements pour préparer la rentrée universitaire

[dès le premier confinement] On a mis une aide exceptionnelle pour les étudiants qui avaient perdu leur stage

[dès le premier confinement] on a mis en place le fait de ce soutien à l’apprentissage

Qui [le soutien à l’apprentissage] nous a permis d’avoir autant d’apprentis cette année que l’an dernier

On a énormément d’étudiants qui bénéficient de ses contrats d’alternance et d’apprentissage

La difficulté sur les campus, c'était qu'on avait pas forcément beaucoup de clusters mais quand on en avait, on découvrait énormément de gens asymptomatiques [...] bien au delà, parmi ses copains

La difficulté, c'était qu'on arrivait pas à faire du suivi [dans les universités]

On a pas fermé les universités [pendant le 2ème confinement]

c'est une infime minorité [...] des étudiants [qui ont pu faire leur TP en présentiel, avoir des salles avec accès à internet, avoir des salles à disposition pour travailler]

ça concernait par exemple la totalité des fac de sciences, la totalité des IUT [qui sont restées ouvertes pendant le 2ème confinement ?]

ça représente entre 30 et 40% du volume des étudiants qui ont continué à avoir des TP [pendant le 2ème confinement]

A la fin de la semaine du 25 janvier on avait 66% des établissements qui avait commencé à faire revenir leur étudiants

on est à 80% aujourd'hui [d'établissement accueillant les étudiants 1 jour par semaine]

les transports, c'est les régions qui peuvent donner de la gratuité

selon un sondage IPSOS publié il y a quelques jours par Le Parisien, on a 40% des jeunes qui souffrent d'un trouble anxieux généralisé , on a 3 jeunes sur 10 qui avouent également avoir déjà eu des idées suicidaires ou songé à se mutiler

dans le même sens [que le sondage IPSOS] il y a aussi cette étude de Santé publique France qui va dans le même sens, qui montre cette détresse très importante d'un part grandissante des jeunes

le suicide [...] c'est la 2ème cause de mortalité des jeunes de 15 à 24 ans en dehors de toute crise

Santé publique France observe via son étude [...] entre le 1er et le second confinement des troubles anxieux qui sont beaucoup plus important au fur et à mesure

on prend en charge depuis lundi dernier toutes les consultations psychologiques pour tout étudiant qui en a besoin

soutien-etudiant.info [...] c'est un site qui répertorie [...] toutes les aides auxquelles on peut bénéficier selon son académie

c'est des images qui ont été prise par Rémy Busine, journaliste chez Brut qui était hier en direct pour aller voir [...] ces files d'attentes [d'étudiants attendant une distribution alimentaire]

100% des étudiants qui ont besoin d'aides peuvent aller au Crous et on a fait en sorte que les directeurs des Crous puissent attribuer directement 500€ avec un examen à postériori

il y a des syndicats étudiants, [...] l'UNEF par exemple, qui propose un RSA pour les jeunes

Anne Hidalgo [...], qui a proposé une aide financière d'urgence spécifiquement pour les jeunes

François Hollande a proposé quelque chose dans le même genre [à l'aide d'urgence pour les jeunes]

le RSA pour les étudiants ça s'appelle bourse sur critères sociaux [...], si vous avez les conditions pour avoir un RSA, vous avez les bourses sur critères sociaux