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Tout en précisant les modalités du contenu, traitant de l'égalité homme femme, l'éducation aux médias.... et demandant des "propositions d'appellation de cette éducation pour le premier degré.
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Jérôme Fourquet
Analyste politique français
Caroline Carmantrand
Femme politique française
Ludovine de La Rochère
Militante française
Collaborative fact-checking of : Colloque « le projet de programme d’éducation sexuelle », 9 février 2024, Palais du Luxembourg
Collaborative fact-checking of the video
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[Pap Ndiaye] Dans sa lettre de saisine du CSP en juin dernier. [...] Il confiait la mission au Conseil supérieur des programmes d'élaborer un programme d'éducation sexuelle dans toutes les classes du CP au terminal comme vous le savez.
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At
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nous pouvons tout de même être un petit peu gênés que ce soit à partir de l'éducation sexuelle que le ministère semble vouloir éduquer les enfants
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Postulat que le ministère de l'éducation veut éduquer les enfants à partir de l'éducation sexuelle. Or parmi les saisines on retrouve l'éducation civique, au développement durable, aux sciences.
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At
Jérôme Fourquet“
[question du sondage sur la diapositive] Selon vous, à partir de quel âge est-il approprié, à l'école, de parler aux élèves de sexualité (masturbation, pénétration, pratiques sexuelles diverses, prévention des maladies sexuelles...) ?
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Ici la question pose sur les pratique purement sexuelle. Alors que dans l'introduction le cadre est fixée par la lettre de saisine du ministre de l'éducation Pap Ndiaye qui parle "d'égalité filles-garçons, à la lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence fondées sur l'identité de genre ou l'orientation sexuelle réelles ou supposées ainsi qu'à la notion de consentement".
Cette question permet donc de situer à quel moment parler de la sexualité en tant qu'acte sexuel.
At
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Les violences sexuelles entre mineurs sont devenues un sujet très préoccupant. Parce qu’on considère que près de la moitié selon interstat, 46% de ceux qui ont fait l’objet d’un dépôt de plainte pour violence sexuelle sur mineurs sont eux-mêmes mineurs
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"Aujourd’hui en France, la part des mineurs impliqués dans les affaires sexuelles est loin d’être
anecdotique : les mineurs représentent un quart des mis en cause pour viol, agression sexuelle
et harcèlement. Cette proportion est encore plus élevée, dans les affaires de viols et agressions
sexuelles : près d’une affaire sur deux implique un mineur auteur."
Je n'ai pas ici retrouvé le chiffre de 46% mais les valeurs sont comparables.
At
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Or les mineurs ne représentent que 21% de la population
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En effet, en 2024 la population totale de la France est de 68 373 433 personne pour 14 261 054 personnes de moins de 18 ans. Donc un pourcentage de 20,85%.
At
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Les statistiques du ministère de la justice et de l’intérieur, relèvent qu’ils sont en réalité [les MAIC], en proportion par rapport à la population donc, quatre fois plus nombreux que les majeurs auteur d’infraction à caractère sexuel
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En réalité 2,6 fois plus nombreux. Pas 4.
"Bien que les MAICS ne représentent qu’une part réduite des adolescents délinquants (4,7%), ils sont néanmoins
surreprésentés comparativement aux délinquants majeurs (1,8%). La justice des mineurs. Fiche 12. Les mineurs
délinquants. Références statistiques justice, année 2020"
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Un rapport du Sénat de 2021 note que si pour les violences sexuelles pour mineurs, les 15-17 ans sont bien évidemment majoritaires, 43,2% des 13-14 ans et les moins de 13 ans représentent chacun selon les années environ ⅓ des mises en cause
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La phrase est brouillon mais j'ai trouvé une info qui stipule :
"92% des auteurs mineurs d'infractions sexuelles sont des garçons. La plupart des MAICS sont relativement jeunes puisqu'un MAICS sur trois (27%) est âgé de moins de 13 ans. 40% des MAICS sont âgés de 13 à 15 ans et 23% ont entre 16 et 17 ans. Selon le rapport, dans la plupart des cas, ces agresseurs sont surtout des primo-délinquants, assez inhibés, peu à l’aise en relation duelle, ayant une faible estime d’eux-mêmes. "
At
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[Les MAIC] Se répartissent de la façon suivante : - les 13-14 ans c’est presque 30%, 29,6% - les 11-12 dans c’est 16% - et inférieur à 10 ans, 11% de mineurs auteurs d’infractions sexuelles On voit donc que 27% des mineurs auteurs de violence sexuelle sont encore impubères
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Les chiffres ne sont pas les mêmes dans ma source mais proches
"(27% ont moins de 13 ans, 40% de 13 à 15 ans et 23% de 16 à 17 ans) contrairement aux autres mineurs délinquants (51% ont 16 ou 17 ans en moyenne au moment des faits)."
At
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il faut savoir que la première personne qui parlera [de sexe] à un enfant est celle qui imprime son esprit
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At
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Ce contact avec le porno, souvent involontaire la première fois
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J'ai trouvé cette étude qui se rapproche le plus de ce propos. Une étude IFOP pour open-asso.org et lUNAF en 2017. En revanche, la question est la suivante "Vous est-il déjà arrivé de tomber par hasard sur un extrait vidéo à caractère pornographique, par
exemple en surfant sur le web ou en visionnant un film que vous aviez téléchargé ?" (P20). Donc je réfute pour le moment le propos. On ne parle pas ici de la première fois.
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Dans ce communiqué de presse du gouvernement pour le lancement de la plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr, on peut en effet lire "la première exposition à la pornographi arrive de plus en plus tôt, la plupart du temps avant 12 ans, et elle est très souvent involontaire"
Or la source citée est l'étude ci-dessus, où il n'est pas du tout question de la première exposition.
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Je n'ai trouvé qu'une campagne de solidarite.gouv.fr corroborant ce constat. Par contre pas trouvé d'information dans ce sens dans les études et la campagne ne site pas ses sources...
At
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[le contact avec le porno] agit en eux comme une effraction psychique disent les psychologues
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Difficile de répondre à cette question... Une étude de l'académie de médecine ne va pas forcément dans ce sens mais note qu'il existe peu d'étude sur ce sujet.
At
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et le besoin de comprendre ce qui se passe en lui, ce qu’il a vu, peut le pousser d’abord à y retourner, et puis à des actes mimétiques qui les dépasse, dont ils ne mesurent pas la priorité et qu’ils en maîtrisent pas.
At
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L’éducation relationnelle affective et sexuelle sort complètement du champ de l’instruction qui est normalement dévolu à l’école
At
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si l’on s’en tient aux recommandations de l’OMS transposées ici et là, ces présupposés apparaissent ici sous deux types jumeaux. La confusion des genres et la confusion des générations.
At
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Il revient de plus en plus souvent que dans les écoles [...] On leur explique qu’on n’est pas forcément un garçon ou une fille toute sa vie. On peut changer selon ce qu’on ressent.
At
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N'ajoutons pas un système d'influence institutionnel porté par l'OMS, qui vise via une doctrine éducative à forger un eco-sexo-citoyen du plaisir individuel et de l'indifférenciation des sexes
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