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Une personne sur quatre d'après l'OMS.
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Collaborative fact-checking of : Regard scientifique sur la psychanalyse (TenL#58)
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Environ un tiers de la population souffre d'au moins un trouble mental au cours de leur vie
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Ce rapport de l'OMS date de 2001.
La vidéo a été diffusée en direct le 10 janvier 2018.
Ceci dit, on retrouve en 2016 dans l'article : "Les troubles mentaux concernent un nombre important de personnes dans le monde (25% de la population mondiale sont ou seront concernés selon l’OMS).
=> "sont ou seront concernés", serait-ce une CONSTANTE ?
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Il ne faut pas sortir la phrase du contexte. Joël Swendsen dit très exactement : "... en général, un trouble c'est à peu près un tiers de la population, un tiers..." et ensuite il dit que "c'est faux" en expliquant pourquoi, c'est à dire que le ratio des troubles seraient de toutes façons sous-estimés par l'OMS.
De fait, même si l'OMS déclare 1/4 de la population, comprendre que Joël Swendsen estime que le chiffre est supérieur à plus de 1/3, soit "à peu près la moitié" (0:11:39).
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Si je résume, selon l'OMS :
- 1/4 de la population (mondiale) souffre de troubles mentaux.
- Les troubles mentaux sont en deuxième rang de cause mondiale de handicap.
Donc : 25% de la population souffre de troubles mentaux et représente le deuxième rang mondial de handicap.
At
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[selon le classement de l'OMS] les troubles mentaux sont en deuxième rang de cause mondiale de handicap
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Voir tableau D1
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p 331
Ce tableau cite plusieurs troubles mentaux : n°3 dépression, n°12 troubles bipolaires, n°14 schizophrénie, .... (non exhaustif).
Comment retrouver le ratio de deuxième handicap mondial pour un néophyte ?
Calculer si n°5 "traumatismes involontaires" (c'est vaste et imprécis),
n° 7 dépendance et abus d’alcool (quid de n° 20 toxicomanie qui est une dépendance ?) ...
L'alcoolisme peut-être :
- une conséquence de la dépression
ou
- la cause d'un état dépressif ...
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En 2020 la dépression sera la deuxième cause de handicap et de mort prématurée après les maladies coronariennes (OMS).
At
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Il est prévu que en 2020 [les troubles mentaux] seront au premier rang [de cause mondiale de handicap]
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At
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Il y a absence, en psychanalyse, d'hypothèses réfutables
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"La scientificité de la psychanalyse a été vivement contestée, en particulier, en raison de son absence de falsifiabilité (elle n'est pas « réfutable » au sens où l'entendait Karl Popper dans la Logique de la découverte scientifique (1934), en d'autres termes la psychanalyse est toujours « vraie » dans sa logique interne, peut réinterpréter toute nouvelle donnée et son contraire sans remettre en cause la théorie. [...] La théorie peut donc survivre même quand les faits semblent la démentir..."
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Bien que l'argument avancé soit interessant il n'évoque cependant que l'hypothèse de l'échec de la cure, alors pourquoi considérer qu'il n'y a pas d'hypothèses réfutables parmi toutes celles proposées par la psychanalyse ? Dans le lien, Bruno Falissard nous explique qu'il est tout à fait possible de formuler des hypothèses réfutables avec la psychanalyse, et en donne même un exemple page 10.
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Disons qu'une très large majorité des affirmations de la psychanalyse sont non réfutables et que la discipline ne se donne pas le moindre garde-fou contre ce défaut méthodologique.
Un prêtre chrétien aussi formulera, parmi toute sa théologie pleine d'affirmations non réfutables, quelques affirmations réfutables.
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Justement page 10
" ... on se doit de constater que le psychanalyste comme le scientifique observe et interprète, les deux processus étant en fait assez difficiles à dissocier. Pour le psychanalyste c’est une évidence. Pour le scientifique, Il y a toujours un moment où, [...] il va glisser imperceptiblement de la mesure à l’interprétation."
Non, le scientifique n'interprète pas, le scientifique observe, fait une description, émet des hypothèses réfutables ... (lire le lien dans "découvertes et théories")
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"Prenons l’exemple du trauma, dont le rôle est central en psychanalyse. Freud écrit à son propos :
« Nous appelons ainsi une expérience vécue qui apporte, en l’espace de peu de temps, un si fort accroissement d’excitation à la vie psychique que sa liquidation ou son élaboration par les moyens normaux et habituels échoue, ce qui ne peut manquer d’entraîner des troubles durables dans le fonctionnement énergétique" .... ?!
Sophisme, syllogisme, paralogisme ? - j'hésite ! Ce n'est même pas une "hypothèse".
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Il s'agit d'être critique, on ne peut pas se contenter de "disons". Pour affirmer que les conceptions psychanalytiques sont non-réfutables, il faut le montrer, pas juste se contenter de l'affirmer. La charge de la preuve ne revient elle pas a celui qui énonce quelque chose ?
At
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(au sujet des concepts psychanalytiques) Je ne peux pas dire "évolution"
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"Je ne peux pas dire évolution."
Voir article du 01/04/2019 : "Psychologie à l’université : témoignages sur un « Hold-up »" de l'APSU (et sa vidéo)
" ... on ne peut s’empêcher de penser que si les psychologues français étaient parfaitement capables de proposer des psychothérapies efficaces aux personnes qui en ont besoin, ces dernières auraient moins besoin d’avoir recours à des psychotropes."
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Des concepts restent et d'autres évoluent, se transforme. En lien un article issu de The Lancet, qui fait le point sur les conceptions qui ont évolué, et celles qui n'ont pas bougé. Interessant en tout cas, dans la mesure où il permet d'apprécier que psychanalyse n'est pas réductible au complexe d'oedipe. recours Sci-Hub nécessaire pour l'article en entier
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"The Lancet" n'est pas une source fiable (et bien avant l'affaire de la société "Surgisphere" de 2020).
Article du 4 juillet 2016,
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C'est une réponse directe à la question de Thomas à [25:35] : "J'ai une[...] question : on a parlé des fondements théoriques. Es-ce que il y a une évolution des [concepts théoriques][...]. Es-ce que ça a évolué dans la psychanalyse?"
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Réponse à la question, oui, et pondération des propos de Monsieur Swendsen. Car même si le concept de complexe d'oedipe occupe beaucoup les psychanalystes, beaucoup d'autres concepts occupent la recherche sur la psychanalyse.
At
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(Au centre Anna Freud) - les enfants à 5 ans qui ont peur du monstre et n'ont plus peur trois ans plus tard, est-ce que c'est grâce à la psychanalyse ?
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Un peu réducteur. Probablement oui, qu'au centre AF ils accueillent des enfants (mais aussi leurs parents d'ailleurs) avec des "peurs du monstre". Un coup d'oeil rapide sur le site montre que la palette de psychopathologies prises en charge est large, de même que la formation des professionnels qui occupent l'institution.
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"Tous les enfants ont eu un jour peur du noir, de l’orage, des insectes… Et c’est normal car la peur est une émotion naturelle qui aide les enfants à se structurer et à se développer. En effet, sans ce sentiment, l’enfant ne connaîtrait pas le danger et mettrait par exemple sa main sur le feu. La peur nous permet donc de nous protéger. En tant qu’adultes nous avons appris à gérer nos peurs..."
Plus on grandit, moins on a peur.
At
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Approche psychodynamique brève, présomption d'efficacité"
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Voici quelques liens qui mettent à jour la recherche sur la question de l'évaluation des psychothérapies. D'une part, mise en perspective des revendications de supériorité des TCC (c'est plus complexe que cela), d'autre part, focus sur l'efficacité des thérapies dynamiques. (PS: petit détours par Sci-Hub nécessaire pour certains liens)
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Je cite (traduit de l'anglais) : "Environ 75% des patients préfèrent la psychothérapie aux médicaments. Pour la psychothérapie des troubles mentaux, plusieurs approches sont disponibles telles que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la thérapie interpersonnelle ou la thérapie psychodynamique."
Il y a là un débat sous-jacent sur les médicaments (sont-ils utiles, adaptés, efficaces, ...?), il n'y a pas une multitude de choix qui s'offre à un patient désespéré qui ne veut pas de médicaments.....
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Évaluation des psychothérapies psychodynamiques :
Une revue des psychothérapies individuelles brèves
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Psychothérapie : Trois approches évaluées
At
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Dominante psychodynamique et psychanalyse mais pas que
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"Quelle fac de psycho choisir - Comparatif 2020
En tout, on décompte plus de 30 facs de psycho en France, chacune a ses particularités, bien que 3 approches principales de dégagent :
- Scientifique
- Psychanalytique
- pluridisciplinaire"
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Sauf erreur de ma part, le site indiqué en lien n'est pas/plus accessible à cette adresse en "https".
(Il existe un nom de domaine identique en "www" mais pas de liste de masters trouvée.)
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Que signifie "dominante" et "mais pas que" ? Quelle définition est donnée ? Quelle méthode a permis d'objectiver cette dominante ? Les liensrecensent les formations de France en psychologie, et révèlent que parmi les universités citées, il y a aussi d'autres parcours et d'autres champs de la psychologie abordés, sans permettre d'y voir une dominante
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J'ai répondu en partie à la question dans un autre commentaire.
Je n'ai mis qu'un seul lien mais il en existe d'autres.
Il faut savoir où et comment chercher : il existe, par exemple, un bon nombre d'étudiants qui indiquent dans des forums "spécialisés" les "particularités de leurs écoles"...
At
La Tronche en Biais“
On me dit qu'à Metz il y a beaucoup de psychanalyse (?) tout le cursus"
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La maquette des enseignements de Metz semble proposer d'autres champs de la psychologie, comme la neuropsychologie, la psychologie cognitive, psychologie sociale, du développement, de la santé
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Pas certain que la maquette réflète la réalité qu'il pointe. Il m'est déjà arrivé d'aller à une conférence de psychologie des religions à Strasbourg, dont l'intitulé ou les conférenciers n'avaient rien de psychanalytiques.
Pourtant, la discussion qui s'en est suivi a été marquée, de la part de professeurs de la faculté, de concepts psychanalytiques.
Ce peut donc être une teinte qui est donnée à des enseignements qui ne sont pas affichés comme liés à la psychanalyse.
At
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Exclusivement une formation dans un domaine où un autre. D'abord les TCC, c'est Nîmes
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Si l'on en croit la maquette des enseignements de L'unîmes, où l'on retrouve des occurrences de psychologie clinique et psychopathologie quasiment à chaque semestre (entre autres psychologie du développement et psychologie sociale, donc pas TCC), il n'y a pas d'exclusivité de la formation à Nîmes.
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Il n'y a pas de détail dans la plaquette de la licence sur la psychologie "clinique". Cela peut très bien être exclusivement TCC. Ce qui va dans le sens de Mr Swenden c'est le programme du master de psychologie clinique et psychopatho.
At
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"Si vous êtes étudiant à Rennes, vous serez Lacanien car vous n'aurez pas le choix
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Il aurait fallu préciser ce propos. Pas le choix dans discipline psychanalytique ? Pas le choix dans l'ensemble de la psychologie ? En tout cas, à rennes, à en croire les maquettes, il y a d'autres choses que de la psychanalyse.
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