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La vidéo, diffusée en Juillet 2019, fait ici référence à la "tribune des 124" publiée en Mars 2018 sur le site du Figaro, et qui appelait, entre autres, à un déremboursement de toute pratique qui ne serait pas validée scientifiquement.
Directeur du laboratoire de chimie moléculaire de l'université de Strasbourg
Physicien britannique, colauréat du Nobel de physique 1973 pour ses travaux sur les supercourants
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On est face à une attaque très vigoureuse, de la part des média, de la part de la science, disons académique, pour arrêter définitivement cette technique.
Et donc, ils veulent évidemment que ça ne soit plus remboursé par la sécurité sociale
On ne veut plus vendre ce type de médicament
Ce qui se passe, c'est qu'il y a évidemment des forces qui sont derrière tout ça et ces forces qu'il faut comprendre, car ça ne sert à rien de les affronter de front.
Alors, ce qui est rassurant, c'est que ça fait 200 ans [que l'homéopathie] est attaquée et elle est toujours là. En soi c'est quelque chose qui donc a tenu le test des années.
Une attitude scientifique qui est universelle c'est de dire, quand une idée nouvelle apparaît, ne faisons rien. Laissons-la évoluer et si c'est une erreur de toutes façons, l'histoire va passer et va la balayer.
Bon, là ça fait deux cents ans que l'histoire n'a pas réussi à balayer cette idée, donc quand on a ce chiffre de deux cents ans en tête, évidemment on peut se poser la question de "est-ce que c'est vraiment du charlatanisme" ?
Parce que les forces qui ont poussé Hahnemann a créer l'homéopathie sont les mêmes aujourd'hui qui sont là pour essayer de la faire disparaître.
La science c'est toujours, d'abord, de poser un modèle. Même s'il est faux ! Pourquoi ? Parce que le modèle posé, on peut discuter, on peut faire des expériences, et voir ce qu'il faut garder, ce qu'il faut changer.
Si vous êtes convaincus de l'importance de l'homéopathie, des hautes dilutions, de la mémoire de l'eau, c'est de faire à votre niveau tout ce qui est possible pour dire que aujourd'hui, il y a des critères scientifiques pour valider cette approche.
Quelqu'un qui dit que ce n'est pas scientifique est un menteur. Sans aller jusque-là, c'est quelqu'un qui n'a pas suffisamment travaillé, qui n'a pas suffisamment lu.
Vouloir faire prétendre qu'il n'y a pas de publications en homéopathie c'est tout simplement des mensonges.
C'est le premier message à faire passer auprès des sceptiques, qu'ils commencent par lire ces publications. Après on peut les critiquer, on peut dire que c'est n'importe quoi, que les expériences sont mal faites, mais qu'au moins on sache de quoi on parle
Alors ici j'ai mis une petite caricature
Mais finalement, qu'est-ce qui nous intéresse ? Soigner des gens qui sont à l'hôpital et qui sont très malades ? En soi c'est intéressant. Ou alors, regarder pourquoi les gens sont en bonne santé ? Et surtout, le restent ?
Et là, par contre, vous verrez que la médecine scientifique n'a rien à dire sur la bonne santé. La médecine scientifique n'intervient qu'à partir du moment où vous êtes malade.
[L'académie nationale de médecine] est l'organisme consultatif du gouvernement, quand le gouvernement veut prendre une décision, la première chose qu'il fait, c'est qu'il demande à l'académie de se prononcer sur le sujet.
Notre message, c'était que cette eau (eau hydrogénée) il ne faut pas l'interdire, il faut au contraire la préconiser, ça peut être un outil thérapeutique, mais c'est un médicament [...] C'est une eau qui peut être efficace si vous êtes malade.
Ça c'était le message qu'on voulait faire passer à l'académie, en disant: "Il y a des outils thérapeutiques qui font appel à l'eau, mais qui doivent être classés dans la classe des médicaments."
Je vous rappelle que ce qu'on appelle les eaux minérales ne peuvent être commercialisées en France que s'il y a une commission de l'Académie [de médecine] qui les autorise.
[À propos de l'exemple précédent, ndlc] Donc, c'est pour vous montrer à quel point la médecine est focalisée par la mort.
Cet article, vous pouvez le [...] télécharger et c'est un point de vue scientifique sur ces eaux électrolysées.
[Jacques Benvéniste] était nobélisable, presque.
[Jacques Benvéniste] se posait la question de savoir est-ce que de très hautes dilutions pouvaient avoir encore des effets biologiques ?
[Parlant des travaux de Benvéniste] Une fois qu'on a atteint un minimum, c'est à dire qu'on a l'impression qu'effectivement il n'y a plus rien, la réponse biologique réapparaît. Et puis elle redisparaît, et puis elle réapparaît ...
Il se passera toujours quelque chose sur un système biologique. Il vous faut une matière vivante. Si vous avez un appareil de mesure, vous ne mesurerez rien du tout.
Et donc là c'est pareil, si Jacques Benvéniste avait réussi à publier dans [Nature] c'est que c'était de la bonne science.
[L'éditeur de Nature] a fait quelque chose qui est extrêmement bizarre, et unique dans l'histoire de son journal, c'est qu'il a publié l'article avec une réserve.
C'est à dire que [l'éditeur de Nature] a dit "Je publie ça parce que je suis obligé, mais c'est sûrement faux"
C'est quand même assez intéressant de voir un éditeur, qui n'est pas un scientifique [...] qui dit "je publie parce que tout dit que c'est bon, mais je suis persuadé que c'est faux"
[L'éditeur de Nature] va commanditer [...] une commission d'enquête; on va aller dans le laboratoire de Jacques Benvéniste et on va essayer de comprendre ce qui se passe.
Ce qu'il faut savoir c'est qu'on a mis dans cette commission, un magicien [...] spécialisé dans la traque des fraudes.
Ce [magicien] qui s'appelait James Randi, était là dans l'équipe pour détecter les fraudes; il était persuadé que Benvéniste fraudait.
Comme vous le savez, l'affaire s'est très mal terminée : Jacques Benvéniste a été obligé de fermer son laboratoire, et ensuite il a continué à travailler dans un cadre uniquement privé et non plus universitaire.
On lui [Jacques Benvéniste] a tellement tapé dessus qu'il a fini par mourir en 2005 d'une maladie cardiaque.
En fait, l'eau est bien plus complexe [...] : que ces molécules puissent interagir de façon à produire un mécanisme permettant la mémoire de l'eau n'aurait rien d'inconcevable.
Les scientifiques bien informes au sujet de l'eau prennent beaucoup plus au sérieux la proposition de mémoire que ceux qui ne le sont pas.
En biologie également, les scientifiques bien informés admettent l'importance de la structure de l'eau.
Si vous connaissez l'eau [...] vous allez voir que la mémoire de l'eau c'est quelque chose de naturel; effectivement on peut expliquer comment ce liquide peut mémoriser de l'information, et ce n'est pas inconcevable.
Ça, ça vous prouve qu'il y a des scientifiques, même parmi les plus "gradés" [...], il y a des prix Nobel qui défendent la mémoire de l'eau.
Et ceux qui sont fermement opposés sont, comme vous le savez, beaucoup plus majoritaires, que ceux qui défendent.
Il y a un autre prix Nobel qui a défendu, que vous connaissez tous sûrement, c'est Luc Montagnier.
Qu'ont fait les prix Nobel qui sont sceptiques quand Luc Montagnier a publié ses découvertes ? Ils ont fait une pétition pour qu'on lui retire son prix Nobel.
En disant : [Luc Montagnier] est parti du mauvais côté. Alors, pour ceux qui connaissent Star Wars, il est passé du côté obscur de la force au lieu de rester dans la lumière de la science [...]
Le gros argument, dès que vous avez une sommité scientifique qui commence à dire des choses sur ce problème de mémoire de l'eau, d'homéopathie, on va dire "il est gâteux".
En août 2005, est paru un article, dans la revue médicale la plus prestigieuse, qui s'appelle The Lancet [...] [un éditorial où] on annonce triomphalement la fin de l'homéopathie.
[Le fait de montrer que l'homéopathie ne vaut rien] c'est un argument qui est important, parce qu'il est symptomatique de la manière dont les gens procèdent quand ils veulent détruire quelque chose qui les gêne.
Ça a été publié en 2005 dans le numéro 366 du Lancet à la page 726.
Beaucoup de gens, par conséquent, supposent que les effets de l'homéopathie sont des effets non spécifiques, de type effet placebo, et on peut expliquer les résultats positifs [...] par ce qu'on appelle des biais statistiques.
Ces sources de biais statistiques [...] c'est la préférence de publier rapidement des essais qui montrent des effets bénéfiques significatifs et surtout de ne pas publier lorsqu'il n'y a rien, lorsque c'est négatif.
Ce qui fait que comme ne sont publiés que les articles qui ont donné des résultats positifs, vous avez un biais : les résultats sont faussés par cette tendance de publier des choses positives.
On a montré, par tout le déroulement de la science depuis Galilée, que ce sont les résultats négatifs qui faisaient avancer la science.
Qu'est ce qui se serait passé si on avait mesuré effectivement la vitesse de la Terre dans l'éther ? On n'aurait jamais eu la théorie de la relativité.
La deuxième source [de biais] c'est ce qu'on appelle la qualité méthodologique de l'étude [...]: il faut faire des études dans les règles de l'art, avec certaines conditions qui, si elles ne sont pas remplies, jettent un doute sur la validité du résultat.
Et qu'est-ce que c'est que cette méthodologie standard ? C'est ce qu'on appelle les méthodes en double aveugle avec essai randomisé.
Il y a quelque chose qui est à la base même de cette science statistique médicale, c'est que si vous ne respectez pas cette procédure de double aveugle avec essai randomisé, on dit que votre étude ne vaut rien.
Cette méthodologie de double aveugle a été mise au point par la médecine scientifique, et pas par l'homéopathie, pour une très simple raison c'est que l'homéopathie, par définition, ne peut pas rentrer dans cette logique méthodologique.
Pourquoi ? Parce que [...] quand vous allez chez un homéopathe, il va s'intéresser à des tas de choses de votre mode de vie. Il ne va pas s'intéresser à votre maladie.
Donc on ne peut pas prendre ces études statistiques [...] pour essayer de valider ou d'invalider l'homéopathie.
[...] Il y a 19 % des études publiées sur les médicaments homéopathiques qui sont [...] de haute qualité alors que sur les remèdes conventionnels [...] on n'a que 8% d'études dites de haute qualité.
Donc ça, ça vous prouve déjà que les homéopathes, ceux qui font des études en homéopathie, sont deux fois plus conscients des problèmes que ceux qui font des études sur les remèdes, sur les médicaments.
C'est-à-dire que dès le départ [les homéopathes] essayent de se mettre dans les critères de qualité les plus élevés alors que la médecine conventionnelle, elle, elle publie à peu près ce qu'elle veut.
Et si c'est à gauche, ça veut dire que les malades sont guéris, le traitement est bénéfique [...], si vous êtes à droite, c'est que là, votre traitement, il empire la maladie.
Et puis alors surtout on a ces lignes bleues [...] qui sont [...] des lignes de corrélation : [... elles ne doivent] pas couper la ligne 1 parce que si on coupe la ligne 1, il y a une chance que les résultats soient obtenus par hasard.
0.85 on est inférieur à 1, donc ça veut dire que la conclusion c'est que si on vous soigne par médicament c'est bon, ça a un effet bénéfique sur la santé.
[...] là, le traitement homéopathique [a rendu le patient encore plus malade] , mais ceux qui ont fait de l'homéopathie savent que c'est pas un problème puisqu'on sait qu'au départ du traitement il peut y avoir des aggravations de la pathologie.
Et donc la conclusion c'est que tout ça c'est pas significatif. C'est à dire il y a des effets mais ce n'est pas significatif [pour l'homéopathie] alors que là [pour la médecine conventionnelle] il y a des effets qui sont significatifs.
Quand l'article a été publié en 2005, toute la presse s'est mise à taper sur l'homéopathie parce que "Ca y est, on sait que l'homéopathie c'est du pipeau"
[Dans un article de la revue homeopathy publié trois ans plus tard] "la conclusion négative de l'étude de Shang [...] était liée à l'inclusion d'une seule étude [...] où l'on testait la prévention par arnica D30 des courbatures musculaires."
si vous enlevez simplement une étude, maintenant la conclusion c'est que l'homéopathie est validée scientifiquement, sur un plan statistique
Si vous êtes un adversaire de l'homéopathie, vous allez sélectionner les études pour que vous ayez des arguments statistiques qui montrent que ça ne marche pas.
La conclusion de tout ça, c'est que vous pouvez oublier ces études qui sont publiées dans les grands journaux médicaux.
Dès que vous voyez "méta analyse", soyez très méfiant parce qu'il y a un biais de sélection des données qui est évident.
Quand Luc Montagnier a repris les travaux de Jacques Benveniste en 2008, là aussi la presse s'est déchaînée [...] mais comme vous le savez Luc Montagnier est prix Nobel, donc ça ça l'a un petit peu protégé.
En 2010, il est parti voir un petit peu ce qui se passait en Chine, tellement que l'atmosphère en France était délétère.
Il n'est pas resté longtemps en Chine parce que les méthodes chinoises ne correspondaient pas du tout avec ce qu'il avaient envie de développer.
Faut savoir qu'en Chine on vous donne plein d'argent [...] mais la contrepartie [...] c'est que vous devez céder tous vos droits intellectuels et tous vos droits commerciaux.
Comme en physique quantique on nous apprend que nous créons notre réalité, bah c'est clair que l'effet placebo a sa place.
[parlant d'une expérience sur le placebo] [On] va vous mettre dans une IRM, et on va regarder, quand on va vous donner [...] un placebo, on voit ce qui se passe dans le cerveau [... qui] réagit de la même façon au médicament ou au non-médicament.
Edzard Ernst, c'est un anglais qui est très sceptique : c'est probablement la personne la plus sceptique sur l'homéopathie.
[Edzard Ernst] dit qu'il ne faut surtout pas évoquer l'effet placebo parce qu'on a des effets non spécifiques et très souvent c'est le simple effet d'aller voir le médecin qui peut guérir.
Le médecin peut vous prescrire ce qu'il veut, le simple fait d'aller voir un médecin, de discuter de son problème, de mettre les choses sur la table, c'est déjà thérapeutique.
[Edzard Ernst] ne remet pas en cause l'action du médicament homéopathique; il remet en cause le fait que ce sont les pilules qui soignent. Il dit "ce ne sont pas les pilules, c'est la relation qu'est capable d'établir l'homéopathe avec son patient".
Dans une consultation homéopathique, il y a forcément une relation qui s'établit entre le malade et [le médecin] parce que le médecin pose tellement de questions saugrenues [...qu']on est obligé de parler un petit peu, pas de sa maladie mais de qui on est
Et donc y'a une relation qui s'établit entre le médecin et son malade, et c'est ça qui soigne.
Je vous rappelle que dans l'effet placebo, c'est le patient qui se convainc lui-même qu'il va guérir.
C'est [le patient] qui dit "c'est moi qui vais guérir et pas le médicament". Ca veut dire que les animaux et les plantes sont capables aussi de faire ça. Mais si elles sont capables de faire ça, ça veut dire qu'elles ont une conscience.
[De dire que les animaux et les plantes ont une conscience] c'est pas pour moi la meilleure façon pour un sceptique de se défendre.
[Parlant de conscience des animaux et des plantes] Quand vous voyez ce qu'on fait aujourd'hui à un champ [bourré de pesticides] ou ce qu'on fait à un élevage [industriel] [...], est-ce que c'est moralement défendable ?
Ça vous viendrait pas à l'idée de prendre un être humain et de le torturer, de l'enfermer dans une cage [à 40] de telle façon qu'il puisse pas bouger. Vous ne feriez pas ça à un être humain. Alors pourquoi vous le faites à des animaux ou à des plantes ?
Ceux qui me poussent à aller vers l'effet placebo, là je leur parle tortures animales, pollution des sols, et je dis "c'est ça que vous validez, finalement".
Moi, je préfère trouver un mécanisme physique qui explique pourquoi le médicament homéopathique, et je ne veux pas entendre parler d'effet placebo, même si ça existe.
On va le voir, tout ça c'est lié à l'eau, comme un animal est fait d'eau comme une plante, y'a aucun souci, l'homéopathie va s'appliquer, on n'a pas besoin de rentrer dans les problèmes de conscience et d'éthique morale sur ce qu'on fait.
Ca c'est une étude de 2015, [qui] a fait beaucoup de dégâts [...], mais il faut savoir c'est que depuis que cette étude de 2015 a été publiée qu'on a, ici en Europe, toute cette campagne contre l'homéopathie.
Surtout le Lancet, c'est finalement une revue médicale.[...] On peut toujours dire "C'est des chercheurs, ils s'amusent, ils vont sélectionner les données". Ils jouent !
Mais là, ce n'est pas une revue médicale qui a publié le résultat, c'est un organisme [...] chargé de la santé des australiens, c'est le pouvoir politique qui a pris une décision et qui a commandité une étude.
Et la conclusion est sans appel : [...] si on se base sur les évidences de l'efficacité de l'homéopathie, cet organisme [...] conclut qu'il n'y a aucune condition de santé pour laquelle on a une évidence fiable que l'homéopathie soit effective.
Un petit peu plus loin dans le document on vous indique: "n'allez surtout pas chez un homéopathe parce que ça sera encore plus grave parce [...] vous n'allez pas chez quelqu'un qui fait de la médecine scientifique et vous risquez de mourir encore plus".
Sachez quand même que tout ça c'est toujours des méta analyses, c'set à dire qu'on a pris des données, on a dit "ça c'est de la bonne qualité, ça c'est de la mauvaise qualité" puis après on a une conclusion qui est défavorable.
[Parlant de l'article du Figaro] 56% des français, semble-t'il, ont recours à l'homéopathie. Et donc 56% des français sont dans l'erreur et sont en train de mettre leur vie en jeu en se soignant par homéopathie.
[...] Alors que justement on pensait que l'homéopathie avait cet avantage, c'est que au moins, si vous vous trompez de remède c'est pas très grave parce que, comme les symptômes ne coïncident pas, il n'y a pas d'effet.
Et là, on est en train de dire que non seulement l'homéopathie ça ne marche pas mais en plus c'est dangereux, et que tout ça c'est prouvé scientifiquement.
Les hommes politiques sont assez trouillards [...] parce qu'ils se retranchent toujours derrière des comités d'experts. C'est-à dire qu'ils demandent à des comités de scientifiques de faire des conclusions et ensuite ils ne font que [les reprendre].
Il est important de savoir qu'il y a quelques hommes politiques qui sont courageux et qui vont prendre le parti de l'homéopathie, la défendre.
[...] le pouvoir royal [anglais] qui lui, se soigne [à l'homéopathie], et quand vous regardez la reine Elisabeth ... Vous l'avez vue ? Ben elle est bon pied bon œil ! [...] Et ben elle se soigne par homéopathie !
Si vous regardez, dans l'histoire de l'homéopathie, il y a plein de gens qui sont morts très vieux, y compris Hahnemann.
Hahnemann, par exemple, n'a jamais été malade de sa vie, ou très peu. Il n'avait qu'une maladie récurrente, c'était une bronchite [...] qu'il a pu maintenir [...] pendant des années. Il est mort de cette bronchite [...] à un âge tout à fait vénérable.
Donc là on va encore plus loin, on dit que l'homéopathie c'est une contrefaçon, une tricherie. On triche [...] en toute conscience. Et là je pense que c'est complètement faux; je pense que la plupart des homéopathes sont parfaitement sincères.
En 1832, il y a eu une terrible épidémie en Europe, une épidémie de choléra morbus [......] on a demandé à Hahnemann de faire un remède homéopathique et ça a très bien marché [...] et avec ça on a sauvé des milliers de vies
c'est une des raisons pour lesquelles l'homéopathie est devenue LA médecine du XIX siècle, parce qu'on avait des taux de mortalité dans les hôpitaux homéopathiques qui étaient de 3 à 4% contre des mortalités de 40 à 50% dans les structures traditionnelles
ben oui vous pouvez prendre des petites pilules de sucre et éradiquer des maladies infectieuses, on a des tas d'exemples dans la littérature du XIX siècle où on a traité des tumeurs cancéreuses par homéopathie