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Philippe Quirion

Chercheur en économie de l'environnement et de l'énergie

Thomas Durand

Fondateur de l'ASTEC, scientifique et écrivain français

Paul Neau

Ingénieur écologue, fondateur d'Abies, membre de négaWatt

Jacques Treiner

Physicien français

Collaborative fact-checking of : À quels défis l'eolien en mer peut-il répondre ? (conférence-débat)

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[Liens donnés en description]
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Thomas Durand
C'est donc à l'initiative de la Commission Nationale de Débat Public que nous sommes réunis
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Thomas Durand
Monsieur Paul Neau qui est ingénieur fondateur du bureau d'études Abies consultant sur les énergies renouvelables et membre de l'association NégaWatt
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Thomas Durand
Philippe Quirion qui est docteur en économie, chercheur en économie de l'environnement et de l'énergie au CIRED, membre également de NégaWatt et membre du réseau Action Climat
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Thomas Durand
Jacques Treiner [...] qui est professeur des universités en physique théorique, auteur d'ouvrages de vulgarisations [...], président du comité d'experts du think tank Shift Project
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Paul Neau
Le pays aujourd'hui le plus équipé en éoliennes en mer, c'est le Royaume-Uni.
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Paul Neau
Le deuxième pays leader en termes d'éolien en mer, c'est l'Allemagne.
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La Chine est le troisième pays en termes de puissance installée.
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Paul Neau
7% qui sont la biomasse traditionnelle, 11% que l'on appelle les énergies renouvelables modernes, avec dedans l'éolien, l'hydroélectricité, la biomasse, etc.
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Jacques Treiner
La biomasse qu'utilisent les allemands, ils l'importent
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Paul Neau
Il y a des gens qui travaillent sur des STEPs marines
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Philippe Quirion
Le Royaume-Uni est sorti du charbon en quelques années[...]. Ils ont taxé les émissions de CO2 du secteur électrique et ont développé les renouvelables massivement
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almost 5 years ago
Mr. Quirion a raison de mentionner la taxe CO2 qui a motivé la décarbonation du secteur électrique Britannique mais oublie la contribution majeur du "fuel switch" (changement de combustible) du charbon vers le gaz qui a contribué bien plus à la sortie du charbon que les renouvellables ou le nucléaire. "the fall in coal generation between 2015 and 2016 was filled entirely by natural gas: coal output fell 46 TWh and gas output increased 43 TWh, while zero-carbon renewables changed by less than 1 TWh"
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Philippe Quirion
[Pour maintenir la stabilité du courant on peut] utiliser des batteries. [...] Ça existe déjà en Australie du Sud, vous avez des opérateurs de batteries qui sont payés pour ça.
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Au contraire ça a évité un blackout.
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almost 5 years ago
La batterie de Hornsdale a été installée suite à une série de blackout en Australie du Sud en 2017 en partie due à la forte pénétration d'énergie intermittentes dans le mix électrique de cette région (www.energycouncil.com.au/analysis/south-australias-blackouts-not-as-simple-as-it-looks/) Elle a déjà probablement permis d'en éviter plusieurs dus majoritairement au système électrique australien défaillant (incidents de centrales à charbon ou hydrauliques)
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Jacques Treiner
une reprise en main du secteur énergétique par l'état pour orienter les choses, vous avez des politiques qui sont incohérentes parce que chaque secteur tire de son côté
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almost 5 years ago
Un raccourci un peu rapide ici : Face à la logique de marché, l'Etat serait l'unique contre-pouvoir capable de gérer le secteur énergétique pour le 'bien commun'. Bien entendu, on peut d'une part questionner le fait que le but de l'Etat soit le bien commun de l'humanité (une notion qui peut être sujet à débat), mais surtout le fait qu'il soit le SEUL capable d'avoir des politiques cohérentes là dessus.
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Philippe Quirion
Pour voir les chiffres, je vous ai donné le lien
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Philippe Quirion
Dans l'optimisation que je vous montrais c'était 11GW en puissance, 22GWh de capacité de batterie
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almost 5 years ago
Par contre il faut bien rappeler que ce n'est pas le scénario Négawatt, qui vise bien 100% ENR et évite le stockage massif en réduisant magiquement (par hypothèse de sobriété + efficacité, p.15) la consommation de 50% d'ici à 2050 et force la sortie du nucléaire en 2035. Malgré toute cette magie, ils arrivent à 78GW d'éolien et 135GW de solaire d'ici 2050, soit un scénario probablement plus cher que celui de Philippe Quirion.
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almost 5 years ago
Pour la réduction, il faut voir que la PPE francaise prevoit 15% de réduction (ref 2012) en 2028 ! Et que le chauffage est une part importante et qui peut être réduite (PAC, isolation, thermique renouvelable).
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almost 5 years ago
11-15GW en puissance et 21-40GWh de capacité de batterie sont nécessaire selon le prix du CO2. (Appendix 4) 5-20GW pour 50-150 TWh/an de nucléaire. (Appendix 4 et 7)) 34-8GW 50-1TWh/an de gaz (sans puis avec CCS avec l'augmentation du coût du CO2) Puissance ENR: 55-60GW d'éolien et 75-90GW de solaire. L'opposition avec Jacques Treiner n'en est pas vraiment une. Les modèles de Philippe Quirion intègrent du nucléaire, bien que moins que le mix actuel et montrent bien un surdimensionnement ENR.
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Paul Neau
on m'a dit que la concentration d’énergie produit par 1 g de silicium était aussi importante au final que ce qu'on pouvait produire avec 1 g d'uranium
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almost 5 years ago
Selon un graphique de Environmental Progress basé sur le Quadriennal Technology Review 2015 (table 10) du U.S. DoE, il faut : - ~2700 tonnes de verre pour le photovoltaïque pour 1 TWh PV produit - ~10 tonnes d'uranium pour 1TWh de nucléaire produit Donc sur ce point là, on a deux ordres de grandeurs (270 fois plus de ressources) en défaveur du solaire photovoltaïque.
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almost 5 years ago
Sans compter les besoins en acier et béton des ENR qui sont des multiples des besoins des sources pilotables. Il faut donc aussi prendre en compte le cout énergie de l'infrastructure necessaire à pouvoir extraire l'energie à partir de l'uranium ou du silicium.
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almost 5 years ago
Dans 1g d'uranium naturel on a 0.007g d'uranium 235. L'uranium 235 contient 220 83 333 kWh par kg. On arrive donc à 155kWh dans 1g d'uranium. Le silicium a une densité de 2.3g par cm3, donc 1g correspond à 0.44cm3, les cellules PV font 150µm, on peut considérer qu'un panneau solaire correspond à 29,3 cm² de cellules de panneau photovoltaïque. Et prenant un potentiel de 0.1W par cm² et en considérant 3000h d'ensoleillement par an et un rendement de 24%, on arrive à 2.1 kWh par an. Donc 73 ans d'utilisation.
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almost 5 years ago
La durée maximale des panneaux solaires étant de 30 ans. Si on autorise la surgénération dans un réacteur à neutron rapide, les 0.993 deviennent 0.993g de plutonium 239 et donc on produit 23067kWh. Et donc il faudrait utiliser le silicium pendant 10926 ans.
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almost 5 years ago
1760kWh/m²/an * 0.00293m² * 0.24 (rendement) = 1.24 kWh/an
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Philippe Quirion
Un mix nucléaire, avec 80% nucléaire comme aujourd'hui, c'est plus cher qu'un mix renouvelable avec stockage
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almost 5 years ago
Étant donné que l'optimisation de coût de Philippe Quirion intègre 10-25% de production nucléaire (voir 50% pour les scénarios bas carbone haute consommation d'électricité comme on pourrait s'y attendre si on électrifie les usages, Appendix 7) je trouve cette phrase particulièrement trompeuse. Il n'a juste pas les données pour soutenir cette affirmation. L'affirmation correcte serait "80% nucléaire c'est plus cher qu'un qui *intègre également* ENR et stockage"
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almost 5 years ago
L'ademe a produit une étude avec deux scénarios (nouveau nucleaire ou reduction progressive avec du renouvelable et stockage). Les prix divergent dés 2030 et jusqu'à 2050 (ou il y a une dizaine d'euros de plus pour le nucléaire au Mwh).