Collaborative fact-checking of : Sylvain LAFOREST "Affaire JFK : Complot & Assassinat"

La CIA c'est vraiment l'Etat profond. En fait c'est l'armée de l'Etat profond.

L'Etat profond américain [...] c'est des fonctionnaires qui sont à tous les niveaux, à tous les départements et qui travaillent pour un seul et unique système qui est à l'extérieur des Etats-Unis, le système bancaire.

Kennedy (NDLR : JFK) [...] s'était mis à dos à peu près tout le monde, dont les banquiers. [...] Quand est venu le temps de l'éliminer, [...] on a donné les ordres à la CIA.

Il y a eu trois balles tirées, [...] notamment [...] une balle magique.

Film d'Oliver Stone

Il faut savoir que le père de John Fitzgerald Kennedy [...] avait fait fortune dans la prohibition.

Il a financé la campagne de son fils (NDLR : Joseph Patrick Kennedy). Son fils est arrivé président sans avoir ni [...] lobbies [...] qui l'ont aidé ou sponsors, ni de crédits.

Il (NDLR : JFK) était indépendant de fortune. [...] Trump c'est la même chose.[...] Quand ils sont arrivés au pouvoir ces deux-là, au fond ils ne devaient rien à personne.

Si l'on regarde Obama, Bush, c'est baqué (NDLR : Soutenir financièrement) [...] par tout plein de compagnies industrielles, militaires [...] mais pas Kennedy.

La CIA [...] est complètement détachée du gouvernement [...].

Il y a deux ans, j'ai découvert Kevin Shipp qui est un très haut gradé de la CIA. Qui est devenu whistle blower, lanceur d'alerte.

Il (NDLR : Kevin Shipp) a révélé que premièrement, la CIA, c'est : "l'Agence américaine". [...] Toutes les autres agences comme la NSA, le FBI [...] sont toutes menées par la CIA.

C'est la CIA qui chapeaute toutes ces agences gouvernementales (NDLR : NSA, FBI etc...).

Elle prend ses ordres du Council on Foreign Relations qui est une société privée.

Le CFR [...]. C'est une société privée qui réunit à peu près tout le conglomérat des médias [...], des hauts gradés militaires, [...] les banquiers [...], des anciens politiciens comme les Clinton, les Bush [...].

C'était (NDLR : le CFR) chapeauté longtemps, dirigé longtemps par David Rockefeller.

Allen Dulles qui a longtemps dirigé le CFR aussi.

Le CFR, il y a à peu près 5000 membres. Son siège se situe [...] à New-York avec un bureau à Washington [...]. C'est considéré comme l'un des think tanks [...] des plus influents en politique étrangère.

Souvent les membres du CFR ont participé aux conférences Bilderberg.

La différence c'est que le CFR comme la Commission trilatérale, c'est des clubs avec des membres. Alors que Bilderberg, il n'y a pas de membre comme tel.

Evidemment ça (NDLR : le financement de la CIA) vient de tous ces gens-là d'une part, de tous leurs organismes et leurs compagnies [...]. Ca inclut aussi les multinationales, le complexe militaro-industriel.

Par contre on peut voir que depuis les années 60, une très grosse part de leur financement provient de la contrebande de drogue.

C'est pour ça qu'ils (NDLR : la CIA) sont en Afghanistan. [...] Si l'on regarde juste la production d’héroïne en Afghanistan [...]. En 2001, [...] ils ont produit 185 tonnes [...]. En 2020 [...], on est à 8800 tonnes [...]. Ca a augmenté à chaque année.

Evidemment, 95% de l'héroïne mondiale provient de l'Afghanistan.

Si l'on regarde la courbe de l'importation et de la consommation d'héroïne depuis 2001, c'est la même chose que l'augmentation de la production. En Afghanistan, c'est la même chose.

On (NDLR : l'armée américaine et la CIA) contrôle l'Afghanistan pour l'héroïne.

I.S.I.S. (NDLR : Islamic State of Iraq and Sham - L'une des branches de Daech) s'est fait prendre dernièrement par les russes et les syriens avec je pense un milliard de pilules [...] d'amphétamines.

C'est la même chose pour les cartels mexicains. C'est la même chose pour la cocaïne en Amérique du Sud. Tout ça sert à financer les opérations de la CIA.

Les opérations qu'a mené Trump là récemment, ils ont pris je crois plus de 200 tonnes de cocaïne. C'est pour couper en fait les financements de la CIA ?

Je pense qu'il y a eu 228 tonnes de cocaïne qui ont été saisies depuis que les navires américains sont là.

Le mur au Mexique, c'est pas pour rien, c'est pour contrôler l'entrée de la drogue aussi au Mexique.

Il (NDLR : Donald Trump) est en train de retirer l'armée de l'Afghanistan aussi. C'est l'héroïne qui tombe aussi.

Les bases (NDLR : Les bases militaires américaines en Afghanistan) c'est le trafic en fait.

Il (NDLR : JFK) dérangeait les banques. Pourquoi ? Parce qu'il avait émis quand même pour 450 milliards de billets américains qui provenaient de l'Etat américain et non pas des banques privées.

Il y avait tous les producteurs de pétrole aussi. Lui (NDLR : JFK) avait décidé de couper l'une des taxes majeures [...]. Il l'a coupé quand même de 20% ou quelque-chose comme ça. Donc tous les pétroliers américains étaient en furie après JFK aussi.

Le principal c'est que le vice-président Lyndon Baines Johnson [...] était sous enquête à cause de la commission sur le sénateur Baker. C'était une enquête de corruption. LBJ était menacé vraiment d'aller en prison.

[LBJ] s'est ramassé à un moment donné en se disant : "Si je tue Kennedy, je vais devenir président. Si je ne le tue pas, je vais me retrouver en prison".

Il y a un autre groupe, qui est très important, qui détestait Kennedy. C'était la CIA, évidemment et tous les mafieux et les réfugiés cubains qui avaient essayé de faire l'invasion de la baie des Cochons.

C'était la CIA avec les réfugiés cubains et avec surtout la mafia qui voulaient ravoir ces casinos à la Havane à Cuba. Donc, on avait préparé une invasion [...]. La tentative d'invasion a eu lieu en 1960 après l'arrivée de Kennedy.

Kennedy a refusé de faire une couverture aérienne pour protéger l'invasion. Ca a foiré complètement, ça a été un fiasco total. [...] Les cubains les ont détruit, il y a eu des arrestations, des morts

Toute la mafia, toute la CIA et tous les réfugiés cubains étaient en furie après Kennedy [...] et là on parle de de tueur à gages, littéralement.

Quand le vice-président LBJ a demandé à Allen Dulles et à Cord Meyer (qui était son successeur à la tête de la CIA) [...] pour assassiner Kennedy, on avait là un beau bassin de tueurs à gages [...] pour aller tuer Kennedy à Dallas.

Il y a la maîtresse de LBJ à l'époque qui parlait beaucoup qui s'appelle Madeleine Duncan Brown. Elle, elle a parlé beaucoup [...] particulièrement de ce qui c'était passé la semaine, la veille (NDLR : de l'assassinat de JFK).

Il y a eu un témoignage super important d'un haut officier de la CIA qui s'appelle Howard Hunt. [...] Qui sera arrêté plus tard pour l'affaire du Watergate.

Mais qui (NDLR : E. Howard Hunt) à l'époque était à Dallas et qui sur son lit de mort a fait une confession vidéo [...]. C'est lui qui a révélé que en fait c'est LBJ le vice-président qui l'avait [...] commandé et la CIA qui l'avait organisé.

Allen Dulles n'a fait que des mauvais coups toute sa vie. Il était à la tête de la CIA quand Kennedy est arrivé et à cause de l'incident de la baie des Cochons, Kennedy l'avait foutu à la porte.

Mais clairement, Allen Dulles était en arrière de toute l'opération où l'on a recruté des tueurs parmi la CIA, parmi les réfugiés cubains qui avaient participé à la baie des Cochons et des tueurs de la mafia aussi.

Le plus grand mystère, ça a été toujours le tueur de face, celui sur la butte herbeuse [...]. On sait c'est qui exactement. Il s'appelle James Files.

il (NDLR : James Files) avait participé à l'histoire de la baie des Cochons.