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Trente-huit communes ont faits ce choix d'après Wikipedia, dont 13 de plus de 35'000 habitants, et pour certaines le matin uniquement.
Directrice des affaires économiques et techniques de l'UTP
Journaliste au Monde
Média
Économiste français, spécialiste des transports
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En France, une vingtaine de villes ont fait ce pari [de la gratuité des transports en commun] depuis les années 70.
La prochaine [ville à passer à la gratuité des transport en commun] en date c'est Dunkerque, en 2018.
À Châteauroux par exemple, depuis la mise en place de la gratuité, le nombre d'usager du service de bus a été multiplié par trois.
1 523 986 usagers à Châteauroux en 2001 (dans le graphique)
À Aubagne, qui a [mis en place la gratuité], la fréquentation a augmenté de 170%.
Depuis 2001, Châteauroux économise plus de 100 000 euros par an [en coût de fonctionnement], grâce à la gratuité.
[la gratuité des transports en commun] entraîne des coûts indirects.
À Châteauroux [...], après la mise en place de la gratuité, le réseau a vite été saturé.
La ville [de Châteauroux] a donc dû multiplier par deux le nombre de bus en circulation sur quatre de ses lignes, aux heures de pointes.
À Aubagne, par exemple, qui a rendu ses transports gratuit en 2009, le versement transport des entreprises a triplé.
Le versement transport des entreprises [à Aubagne] a triplé, passant passant de 0,6% à 1,8% de la masse salariale.
Légalement, le versement transport a un plafond.
En réalité ce sont surtout les habitués [...] qui, grâce à la gratuité, prennent encore plus les transports en commun que d'habitude.
Ce sont les habitués [qui] prennent, soit pour faire des trajets qu'ils ne faisaient pas avant, soit pour faire des trajets qu'ils faisaient à vélo ou à pied.
En 2000, la ville de Genk, en Belgique, a ainsi crée un tarif unique de 50 centimes [...].
En moyenne les villes françaises dépensent 9 fois plus pour les voitures [...] que pour les transports en commun.