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Jean-Dominique Michel

Anthropologue de la santé

Michel Herren

Docteur en philosophie

Collaborative fact-checking of : Jean-Dominique Michel | "Anatomie d'un désastre" | Avril 2020

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Jean-Dominique Michel
Les caractéristique de l'épidémie de COVID en terme de contagiosité, dangerosité et létalité sont exactement les mêmes en ordre de grandeur que les épidémies d'influenza qu'on a années après années
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over 5 years ago
Faux, selon le rapport de l'OMS du 6 mars, qui dit entre autre : - Mortality for COVID-19 appears higher than for influenza, especially seasonal influenza. - Children are important drivers of influenza virus transmission in the community. For COVID-19 virus, initial data indicates that children are less affected than adults and that clinical attack rates in the 0-19 age group are low.
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over 5 years ago
Pour ce qui est de la létalité, celle du COVID19 estimée par le papier de Nature cité par Jonin à côté est de 1.5% tandis que celle des épidémies d'influenza moyennes est de 0.1%. La contagiosité estimée du virus pré-mesures de confinement était d'un R0 entre 2 et 3 pour autour de 1.3 pour l'influenza saisonnière. Bref pas exactement les mêmes ordres de grandeur...
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over 5 years ago
La mortalité plus importante du COVID19 que celle liée à l'influenza de 2018 et 2019 semble attestée par les données de l'INSEE pour la France : "entre le 1er mars et le 20 avril, le nombre de décès en France est ainsi supérieur de 27 % à celui enregistré à la même époque en 2019 et de 16 % à 2018". C'est encore plus flagrant sur certains départements : Haut-Rhin (+ 135 %) Seine-Saint-Denis (+ 130 %) Hauts-de-Seine (+ 122 %) Val-de-Marne (+ 104%), Essonne et Val-d’Oise (+ 99 %).
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over 5 years ago
Ne pas confondre mortalité et létalité: il parle de létalité, et a a priori raison
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over 5 years ago
Pourtant le papier que vous citez ne compare pas la létalité du COVID 19 à celles des épidémies d'influenza qu'on a années après années mais uniquement celles de 1918 et 2009 qui sont des pandémies (et en conclut d'ailleurs que la létalité est substantiellement plus grande que pour l'influenza de 2009). La létalité des épidémies habituelles est plutôt de l'ordre de 0.1% (soit plus de 10 fois plus faible) ce qui même en supposant un nombre important de cas asymptotiques, reste plutôt élevé.
At 
Jean-Dominique Michel
En Corée du Sud, le taux de mortalité était de 4 par million d'habitants
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Jean-Dominique Michel
Toute l'épidémiologie infectieuse nous apprend que ce qu'on a fait est l'inverse de ce qu'il fallait faire. Il ne faut surtout pas confiner l'ensemble de la population comme on l'a fait
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over 5 years ago
Une étude menée par des chercheurs EHESP (École des hautes études en santé publique) chiffre l’impact du confinement sur un mois en termes d’hospitalisation, de lits de réanimation et de morts évitées. En l’absence de confinement, le nombre de décès quotidien double tous les 4 à 5 jours à partir du 19 mars, et atteint 10.000 le 19 avril. Un mois de confinement aurait ainsi permis d’éviter jusqu’à 60 000 morts et sans confinement, plus de 100 000 lits de réanimation auraient été nécessaires au 20 avril 2020.
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over 5 years ago
Etude sur l'efficacité du confinement en chine : les experts estimaient que chaque personne contaminée transmettait le coronavirus à plus de deux autres personnes. Entre le 16 et le 30 janvier, période comprenant les sept premiers jours de confinement, ce ratio est tombé à 1,05"
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over 5 years ago
Les mesures de distanciation sociale minimisent la transmission de la grippe en réduisant les contacts entre les sujets sensibles et les personnes infectées.
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over 5 years ago
"Après avoir analysé quelque 7 324 cas positifs au SARS-Cov-2, situés en dehors du foyer initial de la province de Hubei, des chercheurs chinois ont ainsi découvert que toutes les contaminations ont eu lieu en intérieur, essentiellement dans les appartements. Toutes, à l’exception d’une seule : une contamination suite à une discussion à l’air libre avec une personne qui revenait de Wuhan."
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over 5 years ago
Justement, avec le confinement le nombre de contacts en intérieur est fortement réduit, les membres de chaque foyer restant chez eux. Pas d'apéros entre amis, de réunions de famille, d'interactions en salles de sport... Ca joue beaucoup sur le fameux "taux de reproduction" du virus. La 1ère phrase du paragraphe l'indique clairement : > Cette notion de dose infectieuse pourrait également expliquer pourquoi la plupart des contaminations se produisent lors d’interactions sociales prolongées en milieu clos.
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Michel Herren
En compagnie d'un des meilleurs anthropologue, experts mondiaux en matière de santé publique
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over 5 years ago
Il a été présenté ainsi par de nombreux médias. Il n'a pas de formation en santé publique, la seule pertinente semble être un master (douteux) en anthropologie. Pour ce qui est de son expertise, son CV contient des certes des expériences d'intervention (mais je ne sais pas ce qu'elles valent), quant à sa production de travaux scientifiques elle semble proche de 0. Une recherche sur google scholar ne donne que 2 livres, cités en tout 7 fois. Bref, on est loin de ce qu'on pourrait appeler un expert mondial...
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over 5 years ago
Pour la recherche google scholar. (On trouve en réalité un troisième papier sur l''importance de la croyance dans le processus thérapeutique" cité 2 fois qui n'est pas une recherche scientifique)
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